Forêt d'Antinéor
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 2008- Avant la Tempête

Aller en bas 
+4
Rhaemyr
Meldril
MortCroc
Admin
8 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:35 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt (Message d'origine) Envoyé : 06/05/2008 13:56

Les affrontements sont pour le moment terminés. Aventuriers, elfes des glaces et villageois sont envahis par une étrange torpeur, une fatigue due aux grandes énergies déployées en si peu de temps, au stress de faire face à l’inconnu et tant de phénomènes étranges.

Les gens du village sont rentrés chez eux, se barricadant dans leurs demeures, pour pleurer leurs morts, soigner leurs plaies et tenter de comprendre quelque chose à ce qui s’est passé, leurs existences ayant été complètement chamboulées depuis trois jours.

Les elfes des glaces ne quittent pas les abords du temple et ont commencé à nettoyer le parvis des corps afin de dresser campement pour ce qui reste de la nuit et sans doute une partie du jour. Afae s’est retirée après avoir demandé à Astrid de rester avec les aventuriers, non sans avoir ordonné à Valas et Sidhe de conserver un œil sur le sorcier de guerre et d’agir en conséquence si son état venait à se dégrader.

Les aventuriers pour leur part se sont fait indiquer la direction du village, une entente de prendre du repos et qu’aucune faction n’entrerait dans le temple d’ici un cycle de sommeil complet. Lirendel a vu ses plus douloureuses blessures se refermer grâce aux doux soins de Sharel. Anylu s’est vue concéder une paire de bottes prises sur l’un des cadavres; d’épaisses bottes de cuir noir, doublées d’une épaisse fourrure blanche qui sait garder les pieds les plus frileux au chaud. You a pour sa part entraîné Galil jusqu’au sac abandonné par le druide, puis a tenté de le tirer jusqu’au brasier pour l’apporter à Meldril. Ce dernier, sauvé de l’hypothermie par sa décision de se réfugier dans le feu, a pu s’habiller plus chaudement grâce aux vêtements que Jhalna avait eu la sagesse de lui préparer. You ne semble pas encline à être loin de Galil et de Meldril et gronde et montre les dents si l’un d’entre eux fait mine de trop s’éloigner.

La petite auberge déserte, Swâan et Rhaemyr se voient contraints d’héberger tout ce monde dans leur demeure. La jolie maison de pierres ne comporte que trois chambres à l’étage, une vaste pièce ouverte comportant entre autres la cuisine et la table à manger au rez-de-chaussée, une petite salle d’eau, une grande forge dont le feu s’est éteint, une remise et une écurie attenante où trois chevaux attendent des soins. La maison et son mobilier sont de confection modeste mais durable, à quelques endroits des motifs elfiques ont été sculptés dans le bois de la table ou les chaises; une décoration particulière ou un détail rappellent une présence elfique certaine dans cette demeure endormie sous la neige.

Certains ont froid, d’autres faim, certains blessés d’autres épuisés. Une chose est sûre, le temple les attend, demain. D’ici là, il ne reste qu’à voir comment ils passeront leur temps d’ici là.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:37 pm

De : Rhaemyr Envoyé : 08/05/2008 20:46
Il s'était douté que personne ne serait prêt à accueillir ces étranger, ils devaient être trop... "elfes" aux yeux des habitants du coin, sans compter que trois d'entre eux étaient de ces elfes à la peau bleue, les "méchants" envahisseurs aux yeux des villageois. Même l'auberge était déserte, l'appât du gain ne semblant pas valoir le risque pour l'aubergiste et son personnel... si l'aubergiste était encore vivant pour commencer. Tout en essayant de ne pas avoir l'air trop préoccupé, Rhaemyr avait dirigé le monde vers la maison familliale... où plus aucune famille ne vivait. Comment une dizaine de personnes cohabiteraient dans une demeure qui en contenait tout juste cinq normalement? Laisser sa chambre à quelqu'un ne le dérangerait pas mais il se doutait que Swâan ne serait pas encline à laisser des inconnus entrer dans celle qu'elle partageait avec son mari il y avait quelques jours à peine... et celle de ses parents... Rhaemyr ne pouvait ignorer le pincement au coeur qu'il ressentait en s'imaginant tous ces étranger touchant et utilisant les objets qui étaient il n'y avait pas si longtemps manipulés par les mains d'êtres aimés...

Mais laisser ces inconnus dehors ne serait pas charitable. Vaelia et Alahmyr s'étaient toujours montrés accueillants envers tous, même les caravaniers manquant de place à l'auberge. Ils seraient sans doute heureux que des gens ayant besoin de repos et refaire leurs forces utilisent ce qui ne leur servait plus...

C'est en essayant de se convaincre lui-même que Rhaemyr pousse la lourde porte d'entrée, pas même verrouillée tant Swâan et lui avaient quittés avec précipitation. Le feu qu'il avait allumé avant l'alerte n'est plus très vaillant mais le ranimer ne sera pas très difficile et au moins la pièce est un peu moins froide que l'extérieur. À peine est-elle entrée que sa soeur elfe grimpe les marches de l'escalier menant à l'étage et on entend bientôt le claquement sec de la porte de sa chambre, la coupant du reste du monde de manière claire. Après un moment de silence causé par ce geste brusque, le demi-elfe prend la parole:

- (elfique) Je suis désolé... Swâan... ma soeur... elle a perdu son mari, il y a trois nuits de ça... pendant un raid des elfes noirs d'Erdell... de même que notre père... et ma mère. Elle est très sensible et tout ce qui se passe la bouleverse. Elle ira sûrement mieux demain. Entrez, faites comme chez vous... ce n'est pas très grand mais... si vous avez besoin de quelque chose vous n'avez qu'à me le demander. Si certains parmi vous sont fatigués, il reste deux chambres à l'étage et pour les autres, je trouverai sûrement un moyen de les accomoder...

Déjà que les événements le dépassaient, le rôle de maître de maison le déstabilisait tout autant. Gêné de ne pas savoir accueillir des gens correctement alors que ça venait tout naturellement à sa mère, Rhaemyr retombe dans un silence timide.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 3 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 09/05/2008 22:10
(simple note pour les autres: Swâan a demandé à Rhaemyr de faire agir son personnage durant son absence et je m'occuperai de Sidhe jusqu'au retour de Louis)

C'est un peu difficile de savoir si l'orde d'Afae me contrarie ou me soulage. Je ne me sens pas à ma place avec ceux originaires de ce monde; en contrepartie, je ne me sens plus du tout à l'aise avec ceux de mon monde. J'aurais aimé rester pour garder un oeil sur Vy'Chriel mais en même temps je sais qu'entourée de ses troupes il ne peut rien lui arriver de fâcheux. Ici, entouré de ces êtres qui me sont plus ou moins connu, un ennemi, je ne peux me fier que sur bien peu de certitudes. Que Sidhe m'accompagne, je peux le comprendre même si son état nécessiterait davantage du repos qu'une longue marche à descendre une montagne. L'autre, le Sarghtlin, je préfère ne pas me demander pourquoi il est là.

Aux trois quarts du trajet, Sidhe s'est effrondré, plus pâle qu'à son habitude. Le sang frais sur lequel mes mains se sont butées alors que je l'ai légèrement soulevé par la taille pour le redresser n'a pas nécessité davantage d'explications. Normalement, je devrais le laisser là. Normalement, ça ne serait pas à moi de m'en occuper. Mais c'est le Sarghtlin qui nous suit qui se retrouve avec nos arcs et nos sacs à porter alors que moi je soulève mon compagnon puis tente de rependre le pas sur les autres, en silence. Je ne veux pas de leur aide, ni qu'il croient Sidhe faible parce qu'il n'a pu tenir la marche, ou le traitent de je ne sais quoi parce qu'il ne s'est pas lamenté comme eux le feraient. De toute manière, ils trouvaient tout le temps à critiquer les manières des autres...

Je suis le groupe, tout en ayant hâte d'arriver à une halte. Même s'il est léger, le poids de Sidhe inconscient mine peu à peu mes forces et c'est avec un certain soulagement que nous nous arrêtons enfin. Après que le grand métis se soit tu, je décide d'imposer ma volonté sur la suite; Sidhe a besoin de repos et de calme, je me moque bien de choquer ou brusquer les autres.

- (elfique) Dans ce cas je réquisitionne l'une de ces chambres; et hormis lui (en indiquant Valas) ou quelqu'un qui sache soigner, je ne veux voir personne s'approcher.

Je n'ai même pas à lancer un regard à l'elfe blanc avec lequel je me suis battu tout à l'heure. Je sais qu'il sait. Je sais aussi qu'il ne tentera rien en ce moment. Nous sommes en trève, jusqu'à la prochaine opportunité. Sans même attendre une réponse, je monte à l'étage à mon tour et je pousse la première porte que je vois, qui donne sur une pièce dotée d'un lit double sur lequel j'allonge Sidhe sans hésiter. Je m'applique ensuite à lui retirer sa tunique, tout en faisant très attention à ne pas malmener sa plaie encore davantage, surtout que j'ignore sa nature et sa gravité.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 4 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 10/05/2008 11:25
Le cerveau un peu embrouillé par tout ce qui s'est déroulé en quelques instants à peine depuis la fin du combat contre la créature, je me fis au jugement de You.

Voyant la difficulté que ma petite boule de poils a à transporter le sac, je m'en charge moi-même, m'arrêtant à quelques pas seulement du brasier.

Je laisse le druide s'habiller plus décemment, sans tenter d'abord de lui parler. D'un côté, je comprends sa réaction face aux elfes bleus, mais de l'autre, c'est un peu ce qui a mené à tout ce beau gâchis.

Je reste persuadée qu'il ne doit pas me porter dans son coeur maintenant, mais ce n'est guère ce qui m'importe pour l'instant.

Une fois habillé, je me mords la lèvre avant de lui mentionné d'une voix qui se veut neutre:

-(elfique) Nous allons devoir aller au village. Vous pourrez suivre?

Je l'imagine très bien dans sa fierté me répondre qu'il préférerait mourir ou rester en forêt ou dehors, qu'importe! Cependant, You semble vouloir démontrer qu'elle commande et qu'elle ne veut vraiment pas qu'on s'éloigne d'elle, qu'on doit rester ensemble. Et pour ma part, la gentillesse de Jhalna m'a permis d'avoir de bonnes bottes, cependant mes orteils m'expriment par des pointes d'aiguilles que le froid se fait quand même ressentir.

Réfugiée sous la cape de Sidhe, je montre d'un geste la voie du village et attends le premier pas du druide. Je crois que je peux m'attendre à tout, qu'il soit furieux, hautain ou simplement qu'il m'ignore.
...
Après tout, c'est un elfe pur. Ils m'ont habitués à ce genre de réaction...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 5 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 11/05/2008 11:56
Il avait vu sa famille mourir, assassinés par des mains elfiques en qui il avait cru pouvoir avoir confiance. Il avait fuit la cité, puis le monde elfique, pour survivre mais également pour fuir les souvenirs. Au cours de son existence, il avait vu plusieurs autres de son entourage mourir et encore plus durant le premier affrontement contre Le Noir. Amis, mentor, alliés... Dans le Val, il avait échappé à ce tourment du destin, où la mort n'existait plus, où tout recommençait à chaque matin...

- (elfique) Tenna'ento lye omenta, quel kaima mellon.

À genoux, devant le brasier, Meldril ne se soucie pas que les vâtements qu'il vient de passer s'imprègnent déjà de froid et d'eau. Un dernier adieu aux seuls compagnons sur qui il avait pu compter puis il se relève, lentement, sentant subitement tout le poids de ses années peser sur ses épaules. Son regard se pose sur la demi-elfe qui lui a apporté son sac, elle lui explique brièvement le prochain cours d'action et s'informe s'il pourra suivre. Aller au village? Même si les endroits où il y avait un grand nombre de gens étaient le plus souvent où on pouvait se sentir le plus seul, le druide ressentait le besoin d'avoir d'autres présences autour de lui. Jhalna et Lillie lui manquaient déjà et son arrogante assurance avait fondue en même temps que les flammes du brasier s'élevaient. Il avait vu aujourd'hui des Vénérables se faire abattre comme des novices... Son monde n'existait plus, l'équilibre n'était plus.

Il était blessé suite à ses deux combats. Il pourrait utiliser sa magie pour se soigner mais il avait déjà suffisamment invoqué le nom de la Mère pour aujourd'hui. La douleur lui rappellerait ses erreurs, sujet à beaucoup de méditation. Il ne pourrait pas continuer à foncer tête baissée dans les combats de la sorte, l'ennemi était devenu plus puissant que par le passé... et un autre ennemi était dans le groupe également. Meldril revient à Galil, après avoir laissé son esprit vagabonder, réalisant qu'il la regarde fixement depuis de longues minutes.

- (elfique) Oui... Aller au village serait une bonne idée... pire se prépare.

Avec un dernier regard emplit de regrets vers les flammes consumant les corps de la licorne et de l'ent, l'elfe suit du regard la direction que lui indique la métissée puis dirige ses pas dans cette direction. Dès qu'il prend un peu de distance, le grondement du petit muki lui fait tourner la tête d'étonnement et, préférant ne pas se chamailler avec la petite bête, Meldril finit par calquer son pas à celui de la jeune femme, sans prendre plus d'écart avec elle.

Un petit village se dévoile bientôt à eux et il suit les pas du jeune homme aux cheveux noirs. Il ignore qui il est mais l'assurance de l'habitude avec laquelle il se meut laisse deviner qu'il est originaire d'ici. Il les accueille sous son propre toît, eux qui ne sont que des étrangers pour lui. Meldril garde le silence, jusqu'à ce que l'abomination soit disparu en haut avec l'autre.

- (commun) C'est mieux de les laisser entre eux pour le moment. Merci de votre accueil, c'est généreux de votre part. Peut-être laisser la chambre restante aux dames, pour ma part je peux dormir sur le plancher sans problèmes...

Il avait bien dit de faire comme chez eux? Sans s'encombrer de politesse ou autres convenances, Meldril secoue la neige de ses bottes puis les retire pour les laisser près de la porte. Ensuite, il se dirige vers l'âtre ou un feu sommeille et s'arme du tisonnier et d'une bûche pour le raviver.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 6 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 13/05/2008 15:54
Descendre cette montagne s'était révélé pénible pour Sharel. Peu habituée au froid et à la neige, elle avait tenté de se protéger du mieux possible et d'obliger ses petites jambes à avancer. Les autres ne se plaignaient pas, alors pourquoi elle se le permettrait? Les autres, d'ailleurs, elle ne les connaissait pas vraiment et elle s'était contentée de suivre Lirendel, sans dire un mot.

Ses lèvres laissent échapper un soupir de soulagement alors qu'ils entrent enfin dans une demeure et qu'une timide chaleur vient les entourer, au lieu du vent glacial. Celui qui les y a amenés, un géant comparé à elle, leur explique le pourquoi du comportement de la jeune femme qui s'est isolée... et Sharel tente de se faire encore plus petite qu'elle l'est déjà. Bien qu'elle n'ait rien à voir avec ceux d'Erdell, sa peau noire la lie à eux, en silence, dans l'esprit des gens. Allait-elle se faire montrer la porte? Peut-être que le grand homme ne l'avait pas vue encore et que c'était pour ça qu'elle avait pu suivre? Intimidée, la petite elfe noire tente de se dissimuler derrière les autres, sans faire de bruit et en retenant quasiment son souffle.

Le Sauveur prend alors la parole. Elle n'avait pas vu qu'il y avait quelqu'un blessé. C'était si gentil de la part du Sauveur d'en prendre soin, de l'avoir porté jusqu'ici sans même avoir demandé d'aide... vraiment, la déesse leur avait envoyé quelqu'un au grand coeur pour veiller sur eux. Un sourire ne peut s'empêcher de paraître sur le visage de la petite prêtresse, toute à son admiration envers son héros. Elle ne retient pas d'ordre ou de menace dans les paroles d'Astrid, rien que le désir de protéger l'un des siens qui est en mauvais état, tel qu'il sied à un vrai héros. Elle savait soigner, même si ses forces étaient faibles, elle pourrait certainement tenter quelque chose, pour alléger les souffrances du blessé...

Avec un furtif regard en arrière, en même temps qu'un elfe commun prend à son tour la parole, Sharel se faufile dans les escaliers. Ce sera en même temps une bonne occasion de ne pas se faire remarquer et d'attirer le courroux de leur hôte et de se montrer utile pour une fois, au lieu d'être un poids pour les autres. Sur la pointe des pieds, elle se dirige vers la chambre qu'a emprunté le Sauveur et, hésitante à entrer en douce, elle cogne deux petits coups contre le cadre de la porte.

- (elfique) Ex-Excusez-moi... je... enfin je... je sais soigner... Je voudrais... je pourrais... aider votre ami?

Elle avait essayé de relever la tête mais sitôt qu'elle avait croisé le regard si pâle de l'élu, les yeux de Sharel s'étaient rivés au sol et elle s'était sentie rougir jusqu'à la pointe des oreilles. Il allait lui dire qu'elle était ridicule de penser qu'une jeune idiotte comme elle pouvait vraiment aider, il allait rire d'elle... peut-être? D'une certaine manière, le Sauveur lui faisait penser un peu à Sandryma: une forte présence, un calme à la fois rassurant et inquiétant et un visage imperturbable. Sandryma, bien qu'elle la terrifiait par moments, ne s'était jamais moquée d'elle. Subitement, la scène dans le temple vient assaillir les souvenirs de Sharel... les araignées... la couleur rouge du sang et...

La petite prêtresse réprime un haut-le-coeur puis secoue la tête pour en chasser les images. Ce ne devait pas être vrai, qu'un mauvais rêve. Elle devait se concentrer sur le présent, sur celui qui était blessé. Timidement, elle lève un oeil, pour voir si le Sauveur consent à recevoir son aide ou pas.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:37 pm

De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 16/05/2008 19:19
Valas, satisfait de l'issue du combat avec l'étrange monstre, est retourné auprès de l'Afae. De nouveaux ordres lui sont donnés, qu'il s'emprèsse de suivre à la lettre. Sans se demander pourquoi il doit surveiller son supérieur...

Ce qu'il observe est des plus étranges... Le Caïsor qui prend soin d'un Vilauryn ? Sans dire un mot, il les suit. Ce sont les ordres de Vy'Chriel. Une fois arrivés à cette habitation de pierre, ils s'y engouffrent, à la suite du guerrier qui a vaillamment combattu à ses côtés. Simplement pour sa bravoure, Valas a de l'estime pour lui. L'intérieur est d'une température plus douce, mais presque étouffante pour l'elfe des glaces. Le guerrier prend la parole, suivit du Caïsor. N’ayant rien à ajouter, Valas jette à la ronde un regard entendu.

Il monte à l'étage à la suite de ses compatriotes, l'oeil rivé au Caïsor et à son lourd paquet. Presque au garde-à-vous, il se poste devant la porte encore ouverte et observe de sa position les faits et gestes de celui qu'Afae lui a confié.
Mais voilà que de timides bruits de pas se font entendre, montant l’escalier qui craque et se plaint. La jeune Yallathar demande la permission d’entrer. Sa timidité et son manque d’assurance intriguent le guerrier qui n’a pas l’habitude de ce genre d’attitude de la part des femmes qu’il côtoie.
Il s’écarte avec respect, pour la laisser passer. Tout en la saluant de la tête, son regard lavande rivé sur elle. Comme si elle s’excusait d’être là, il la voit rougir et puis se sentir mal. Des années d’asservissement derrière lui, Valas se tient prêt à servir cette nouvelle femelle à la peau foncée, signe de son haut rang…
- (Elfique) Si vous le permettez, Yallathar, laissez-moi vous approcher un siège… murmure-t-il en évitant de croiser son regard, la tête baissée.


Réponse

Conseiller Supprimer Message 10 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 18/05/2008 07:12
Enfin de la chaleur!

Réponse

Conseiller Supprimer Message 11 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 18/05/2008 08:07
Grelottante sous ma cape qui prend de plus en plus l'humidité de la nuit qui tombe, j'ai suivit les autres vers le village. Les lourdes bottes qui tiennent mes pieds au chaud me font avancer à pas comptés, mais au moins je n'ai plus les orteils dans la neige.

J'ai passé en revue les blessures de tous, enfin, ce que je peux observer sans trop sembler me réjouir de leur déconfiture. Des regards à la dérobée, c'est ce nous nous lançons tous. En vérité, la confiance règne!

Je secoue la tête, découragée, en regardant mes pieds... quelle fabuleuse équipe nous formons! À la base, ne sommes-nous pas des héros??? Risible...

En entrant dans la demeure de pierre que, charitablement, le grand guerrier consent à nous prêter pour la nuit, je pousse un soupir de soulagement et me dirige immédiatement vers le feu presque éteint qui dégage malgré tout encore un peu de chaleur. Je ne m'étais pas rendue compte combien cette froidure m'incommodait. Trop d'émotions m,empêchiaent de réfléchir... espérons que cette nuit sera paisible et que j'y refererai mes forces. Une chose est sûre: Je me préparerai adéquatement pour les possibles combats de demain... je frissonne à nouveau , mais pas de froid....

Les rares mansardes que nous avons croisées dans le village semblaient toutes fermées à notre passage. Cet endroit me rappellait trop la cité des elfes que ma mère avait dû quitter. Qu'ils soient humains ou elfes, les gens restaient méfiants et butés partout. Pas étonnant que notre groupe hétéroclyte ne fonctionnait qu'à moitié, privé d'un leader qui sache nous rassembler... la sorcière, avec ses menaces n'était parvenue qu'à semer les doute dans notre esprit et notre coeur, tout en levant entre nous un mur de méfiance... Méfiance entre Meldril et Astrid... Méfiance entre Sidhe et moi... Méfiance entre la jolie Galil et son métisse à la chevelure noire...À ne pas nous faire confiance ainsi, comment réussirons-nous à mener à bien cette mission presque perdue d'avance????

Enroulée dans ma cape humide, je me retourne vers mes compagnons d'infortune et je détaille chacun d'entre eux.

La petite elfe blanche s'est réfugiée à l'étage, retrouvant probablement la sécurité de sa chambre. Après les brimades qu'elle a dû subir, comment ne pas comprendre son geste. Son innocence étant son plus grand handicap, elle a doit se sentir dépassée... Je tenterai de la protéger à l'avenir... mais demain. Pas ce soir.

Le grand guerrier, s'excusant pour sa soeur semble aussi dépourvu de nous accueillir. Il fait tout de même l'effort et c'est plus que louable... Il a démontré un courage hors du commun en combattant l'immonde créature qui a tué deux des êtres de la nature que le druide avait sans doute invoqué...

Astrid ne perd pas de temps pour montrer qu'il sait mener les troupes. Il transporte Sidhe toujours inconscient, et souhaite soigner ses blessures, ce qui correspond à l'elfe des glaces que je connais. Je constate aussi que son dédoublement de personnalité est épisodique et qu'il revient de longues périodes de temps à la normale. mais, comme a prévenu Vy'Chriel, ça ne peut qu'empirer... Sidhe est vraiment mal en point. De grandes trainées de sang bleu tache son vêtement, au niveau de l'abdomen. Le guerrier qui les suit comme une ombre n'a pas encore soufflé mot. Son air à la fois supérieur et soumis me donne à penser qu'il se réjouit d'être là... Ils montent bientôt tous les trois à l'étage et je ne rate pas le long regard mêlé de sous entendus que le sorcier de guerre lance à Meldril.

La petite prêtresse se glisse dans l'escalier pendant les remerciements du druide à notre hôte improvisé. Elle agit avec tellement de discrétion que je me demande quel est son rôle ici. J'ai entendu le nom dont elle affuble Astrid...sauveur. Elle croit donc que notre Astrid serait celui qui réussira à freiner l'avancée du noir? Je le croyais aussi...maintenant je ne suis pas si sûre...

La jolie Galil, suivie de sa petite boule de poil, a précédée le druide, s'assurant sans doute qu'il ne reste pas à la belle étoile. Je lui en suis reconnaissante et je lui accorde un timide sourire dès que je la vois entrer. Cette femme pourrait mener notre groupe si elle le voulait. Et je la suivrais sans hésiter. Elle est réfléchie et droite... chose rare dans notre groupe...

Meldril, entré depuis un bon moment me semble toujours aussi maître de ses émotions, malgré son apparence misérable. Du sang et une immense fatigue maquille son assurance indéniable. Qu'il soit blessé ainsi, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur me chagrine. On dirait qu'il a mille ans... Resserant un peu plus le tissu de ma cape sur moi, je baisse les yeux, une immense tristesse vient de pénétrer mon coeur. Comme une prière, je chuchote aussi un merci sincère à notre hôte à la suite du druide.

Meldril vient lui aussi prendre un peu de chaleur auprès du feu moribond. Il s'affaire même à le raviver. Debout à côté de lui, je fixe les petites braises rougoyantes, perdue à nouveau dans mes pensées.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 12 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 18/05/2008 20:45

Tout le monde suit le demi-elfe et l'elfette jusqu'au village, ils leur ont offert avec dévouement et gentillesse de se reposer chez eux.

Lirendel ne dit rien. Il craint que s'il parle que tous vont lui arracher la langue en guise de silence absolu. Les personnes dont Li craint le plus, c'est bien sûre les elfes des glaces qui sont à quelques pas en avant de lui. Ils étaient maintenant plus que trois, vu que le reste de la troupe bleu était resté au temple.

Aucun de ses compagnons d'aventure n'avait parlé jusqu'à présent de leur mission. Chacun craignait la réponse de l'autre et tous restait silencieux ou dans leurs pensées. Lirendel était le premier à craindre leur courroux. Impulsif comme il était, il avait peur de faire une gaffe et de mériter un autre coup au visage qui le défigurerait à jamais.

Le village qu'ils traversèrent s'avéra être mort aux yeux du guerrier. Les villageois fermaient leurs portes et leurs fenêtres à la vue des aventuriers. Eux aussi, ils avaient peur. Ils avaient peur de leur propre réaction. Le jeune homme avait réussi à parler quelques minutes avec Sharel. Il la trouvait très gentille. Toutefois, son silence l'avait sûrement fait fuir, car depuis leur départ du temple, elle ne lui parlait plus. En fait, pour être honnête avec lui-même, personne ne lui parlait depuis quelques jours. Il ne jouait pas au défaitiste. Il était tout simplement réaliste. Il n'était pas un leader, ni un chef. Il le savait. Il était un demi-elfe troublé par sa double personnalité. Le Lirendel présent et passé se ressemblait plus ou moins. Le Lirendel passé désirerait que tous soient uni, que tous rient et s'entraident tandis que celui du présent, il s'en fou. Il agissait selon ses principes de pensées et sa logique implacable, même s'il devait recevoir des coups, il était prêt à crier haut et fort ce qu'il pensait, mais le Lirendel du passé trouve cette façon d'agir irresponsable.

Alors pour rester en bon terme avec ces deux idéologies, il préférait se taire, du moins pour le moment. La dame lui avait dit qu'il arriverait à ne faire plus qu'un, mais pour l'instant ce n'était pas le cas.

Il arriva enfin à la demeure du grand guerrier qui menait la marche. Lirendel fut le dernier à entrée dans la maison. Il ferma la porte derrière lui et secoua ses bottes sur le parquet de l'entrée. Sharel s'était bien occupée de lui, car son nez ne le faisait plus souffrir, pensa Li en le touchant.

Le jeune guerrier à la chevelure de corbeau fit quelques pas dans la pièce. Son regard s'arrêta sur le grand guerrier. Il semblait être un demi-elfe lui aussi. Il parcourra l'endroit du regard. Il y avait un escalier qui montait à l'étage. Meldril se tenait près du feu avec Anylou et Galil... Lirendel ne s'attarda pas sur elle. Elle tenait You dans ses bras et restait proche elle aussi de Meldril. Li était content que le druide est survécu. Il aurait bien voulu lui parler, peut-être plus tard, se dit Lirendel.

Il tira une chaise et s'y assoit. Puis, il se tourna vers le guerrier. Il décida de rompre le silence (trop difficile de rester muet pour lui) :

-Je vous remercie de bien vouloir nous accueillir chez vous. Je m'appelle Lirendel Exephir. Vous devez vous sentir un peu perdu parmi nous. Personne ne vous a expliqué qu'est-ce que nous venions faire chez vous.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 13 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 19/05/2008 12:42
(parfois le mj se demande quoi répondre lui aussi )

Sans le savoir, Astrid a emprunté la chambre qu'occupaient autrefois les parents de Rhaemyr. La pièce est de taille moyenne, pourvue d'un lit double et une penderie de bois sombre. Dans un autre coin un coffre de bois sur lequel est disposé quelques coussins et une chaise à berceau qui est orientée vers la seule fenêtre de la chambre.

Au rez-de-chaussée, Meldril parvient à tirer quelques flammes de l'amas de tisons de la cheminée. Avec quelques bûches bien placées, un bon feu grondera bientôt et réchauffera la pièce et la maison rapidement.

Pour ceux qui ont combattu, la fatigue est présente, surtout qu'il fait ici nuit noire. Pourtant, pour ceux arrivant du Val, c'était le petit matin lorsqu'ils sont partis pour leur mission, pour arriver dans un endroit de neige, dans une nuit couverte par d'épais nuages ne laissant même pas paraître la lune. Il doit être environs trois heures du matin et le soleil ne se lèvera pas avant que cinq autres heures aient passé, à cette saison-ci de l'année et si loin dans les montagnes. Comment certains pallieront-ils à leur état d'éveil et alerte alors que d'autres croulent de fatigue?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 14 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 19/05/2008 14:13
Comme mon ombre, le Sarghtlin m'a suivit jusqu'en haut, traînant l'équipement dont je l'avais chargé lors de notre descente. Du coin de l'oeil, je sais qu'il m'observe et qu'il doit se questionner. Mais qu'est-ce que j'en ai à faire au fond? Il n'est rien d'autre qu'une bête bien entraînée, rien qu'à le savoir posté devant la porte à attendre un mot de ma part, comme on lui a appris. Rien d'autre qu'un être conditionné à obéir à un claquement de doigts, sans réelle conscience propre, sans désirs et sans morale... sans peur également et sans scrupules à tuer.. J'étais comme ça, avant Akaryn. Je me demande parfois si je n'étais pas mieux avant.

Un mouvement dans les escaliers fait bouger mon garde et sur le coup, je ne relève pas la tête. Je termine de retirer la tunique souillée de sang de Sidhe puis avec l'une des manches épargnées par le sang je m'applique à nettoyer les abords de sa blessure. Les soins rapides qu'il a reçu n'ont pas tenu le coup face à une longue marche et avec mes connaissances limitées dans ce domaine, je me demande si je peux faire réellement quelque chose pour l'aider. Quelqu'un est entré et parle, une petite voix fluette et timide. Je ne comprend tout d'abord pas ce qu'elle veut puis je réalise que c'est une voix féminine et je tourne la tête, sourcils froncés devant cette chose hors de l'ordinaire. Une elfe sombre, si petite et délicate, aux yeux rougeoyants comme des pierres précieuses sous la lumière; yeux qui se rivent rapidement au sol pendant qu'elle termine sa périlleuse phrase. Pendant un moment, je reste immobile, à la dévisager, à tenter de me souvenir où je l'ai vue auparavant... un tel regard, si inhabituel, ne s'oublie pas... Lorsque je suis arrivé ici, Sandryma était entourée d'autres elfes sombres... je crois me rappeler l'y avoir vue... puis lors de mon retour aux Trois-Chutes avec Cécilia, peu de temps après que nous ayons croisé Anylu et son humain de compagnie...

Voilà que le Sarghtlin prend une initiative. Ce doit faire un moment que le silence a prit la place. Mes pensées m'éloignent trop de la réalité, je suis fatigué également; j'ai l'impression de traîner un fardeau depuis... depuis que j'ai été gravement blessé suite à l'attaque des Trois-Chutes en fait. Je fais deux pas pour m'éloigner de la forme allongée de Sidhe, je ne peux rien faire de bon pour lui de toute façon.

- (elfique) Laisse faire le siège Sarghtlin, elle ne doit même pas savoir que tu t'adresses à elle de toute manière. Assiste-la si elle le requiert. Petite, si tu crois pouvoir aider le blessé, alors soit, procède. Ensuite... quand tu auras terminé, je veux te parler.

Je la laisse s'approcher de mon compagnon, même si le concept qu'une femme vienne en aide à quelqu'un d'autre m'est encore inconfortable. Je n'aime pas l'idée de la voir toucher Sidhe... mais aussi bien m'y faire, car pour le moment elle est la seule qui puisse faire une différence pour son état. Pour cacher un peu ma nervosité, je fait un inventaire rapide de ce que contient le sac de l'archer. Il traîne toujours des choses utiles pour soigner, peut-être y trouverais-je un objet utile pour la jeune elfe.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:37 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 19/05/2008 18:20
Hypnotisé par les flammes qui se réveillent et viennent lécher le morceau de bois qu'il vient de leur jeter en pâture, Meldril parvient difficilement à s'arracher à cette contemplation. Sa besogne terminée, il se relève lentement, se sentant courbaturé comme un vieil humain, maintenant que l'adrénaline des combats est disparue. Délaissant enfin le feu du regard, son regard vert pâle glisse sur Anylu, Galil et s'arrête sur Lirendel qui semble être le seul désireux de faire avancer les choses au lieu de rester dans le mutisme général. Il avait raison en fait, car s'ils restaient tous silencieux, rien n'allait arriver et ils mèneraient tous leurs combats de leur côté, au risque de faire échouer les efforts des autres. Sorcière leur avait donné une quête. Maintenant il serait temps qu'il la prenne au sérieux et qu'il essaie de considérer les autres du groupe autrement qu'en profanateurs de la nature... hormis trois petites exceptions.

Toujours aussi bourru malgré ses meilleurs dispositions d'esprit, Meldril prend son sac et le jette aux pieds d'une chaise vacante et, comme Lirendel l'a fait précédemment, y prend place, penché sur lui-même, les coudes appuyés sur les genoux, les mains croisées devant lui. Le regard penché vers le sol, il prend la parole à son tour:

- (elfique) Je vais parler en elfique, c'est la langue avec laquelle je suis le plus à l'aise vous m'en excuserez. Mon nom est Meldril Ar'thannas Findoniel, un simple druide d'Antinéor et ce que vous avez vu aujourd'hui, ce monstre qui avait la semblance d'un être humain, j'en ai combattu des centaines alors que j'avais deux cent ans. Cette... chose est une maladie, une corruption qui se propage comme une poignée de pétales dans le vent; un démon qui dévore son hôte pour ensuite prendre forme; un dieu qui étend son influence en asservissant les prêtres et suivants des autres, pour miner leur pouvoir à son profit. Il avait presque pourrit tout Antinéor, il y a longtemps maintenant. Lorsqu'une personne est infectée... ils n'y a rien à faire, hormis l'abbatre. Un signe évident pour les reconnaître sont leurs yeux, qui deviennent jaunes comme ceux d'un chat; ils ont également une étrange marque sur leur corps, brune, ressemblant à un nid de vipères et cette marque s'étend à mesure que la corruption le gagne.

Le druide s'interrompt, conscient que ses paroles n'ont pas vraiment de cohérence en ce moment. Il passe une main sur son front pour s'éclaircir les idées... et la retire aussitôt, dégoûté d'être tombé sur du sang à moitié coagulé. Ce n'était pas vraiment le temps de faire un brin de toilette mais il n'y manquerait pas avant de prendre du repos. Après un soupir, il reprend:

- (elfique) Ce temple, où il s'est passé tout ce remue-ménage. À l'intérieur il y aurait un artefact, le Coeur des Tempêtes, artefact qui pourrait aider à enrayer ce mal qui se propage à nouveau comme la peste. La seule chose que j'ai entendu au sujet de ce coeur, c'est qu'il appartenait autrefois à une grande sorcière, puissante au point de pouvoir défier les dieux mais sage au point de ne pas nourir de rêves de grandeur. Elle aurait un jour refusé d'obéir à sa reine, je ne me souviens plus pourquoi... je crois que la reine voulait envahir un royaume voisin et que la sorcière a refusé de l'y aider... et elle aurait été enfermée dans une lointaine prison, bannie à jamais poursa désobéissance mais également de crainte qu'elle ne se venge si elle était libérée. Le Coeur, sans doute un artefact dont elle se servait souvent ou qu'elle aurait créé, aurait servi à sceller sa prison. Si ça se trouve, en mettant la main sur ce... je crois que c'est un joyau... nous aurons à la fois un objet de puissance et peut-être l'occasion de se faire une toute aussi puissante alliée. Mais pourquoi ces abominations le veulent également... allez savoir et ce n'est pas moi qui vais aller leur faire la causette.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 16 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 19/05/2008 20:47
Meldril a su rallumer le feu et sa réconfortante chaleur envahie tous mes membres. Je soupire. Ma cheville s'est bien remise de la flèche qui l'a traversée. Hormis une immense lassitude, je me sens bien, presque en forme... Et surtout je n'ai pas sommeil du tout.

Le voilà qui se déplace lentement, et ce léger mouvement m'arrache à la contemplation des flammes. Je croise un regard furtif qui glisse sur moi et sur le reste des occupants de cette pièce, avant qu'il s'éloigne et prenne la parole.

Toutes ses choses, je les lui avaient dites alors que nous étions dans le Val... Il avait fait mine de ne pas s'en préoccuper, comme si ce n'était que des légendes de bonne femme... Il avait bien vu tout à l'heure- faillit en perdre sa vie-que je disais vrai. Je croise mes bras sur ma poitrine, malgré tout attentive à ses explications.

Ces signes dont il parle, ces marques et la coloration étrange des yeux... Erwann avait tout cela. Il a dû se transformer lui aussi en monstre, à moins que la bataille du village des Trois Chutes ait prit sa vie, privant le NOIR d'un allié avant que la corruption ne soit tout à fait accomplie dans son cas.

J'attend que Meldril se soit tut avant d'y ajouter mon grain de sel...

- Je sais de quoi parle Meldril...j'ai été témoin de cette corruption. J'ai vu cette maladie s'étendre sur ceux que j'aime. Mais quel est l'antidote, je l'ignore. Sans doute que cet objet magique, Le Coeur des tempêtes nous aidera à éradiquer ce mal. Mais ce qui importe, mes...amis, c'est de travailler ensemble dans ce sens. Chacun de notre côté, nous ne sommes rien. Notre force réside dans nos efforts concertés.

Puis je me tais, drapée dans ma cape.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:38 pm

De : Sharel Envoyé : 19/05/2008 20:59
Sharel sursaute quand le grand elfe à la peau bleue parle. Il est si discret, elle en avait déjà oublié sa présence. Pendant un instant, elle se demande à qui il s'adresse et la petite elfe noire regarde autour, pour savoir s'il y aurait une autre personne qu'elle n'aurait pas vue dans la pièce. Difficile de voir à qui ces paroles sont destinées car il regarde vers le sol. Incertaine, Sharel tourne un ultime regard vers le Sauveur, a la recherche d'une piste.

Le ton froid qu'utilise ce dernier fait baisser à son tour la tête de la prêtresse. C'était à elle qu'il s'adressait finalement et elle n'a pas été assez rapide d'esprit pour s'en rendre compte. Mais c'était quoi ce nom, Yallathar? Ça ne lui disait rien en tout cas. Gênée, Sharel croise les mains derrière son dos, pour ne pas montrer qu'en ce moment elle fait des noeuds avec ses doigts tant elle se sent sur les nerfs. Au moins, il lui donne la permission d'aider, même si elle se demande ce qu'il peut bien vouloir lui dire par après...

Se concentrer sur le présent. Le bien-être de quelqu'un en dépendait. Avec une grande inspiration, Sharel relève la tête et adresse un sourire à l'elfe près d'elle.

- (elfique) T-ton nom est... Sargh-tlin, c'est bien ça? Je vais faire des efforts pour bien le prononcer. Je vais sûrement avoir besoin de ton aide, merci.

Sans plus hésiter, elle s'approche du lit où est placé le troisième elfe, celui-ci inconscient. Sa blessure est évidente mais avant de s'en préoccuper, Sharel pose une petite main sur son front, pour vérifier si la fièvre, mal qui afflige souvent ceux qui sont gravements blessés, s'est mise de la partie pour lui compliquer la vie. Ensuite, elle fait un examen visuel du blessé, à la recherche d'autres plaies ou contusions qui pourraient créer des difficultées. Quelques pensées frivoles ne peuvent s'empêcher de lui passer par la tête malgré la gravité de la situation. "Il est tellement beau et... musclé. Est-ce que tous les hommes elfes sont comme ça? La couleur de sa peau est tellement inhabituelle, un peu comme celle des deux autres mais plus pâle, on dirait presque qu'elle est lumineuse et il a les cheveux argents, comme moi. Je me demande ce que signifient les symboles sur son visage... et ils sont répétés sur son torse qui se soulève lentement au gré de sa respiration et sur ses avant-bras..." Curieuse, Sharel pose le bout de ses doigts sur l'un des tatouages bleutés marquant le bras du blessé le plus près d'elle puis, toute à son questionnement, elle tourne son regard vers Sarghtlin non loin, presque déçue de ne pas retrouver les même symboles. Secouant la tête, elle retourne à la principale préoccupation, se mordant les lèvres d'une telle étourderie. Pour se reprendre, Sharel touche d'un doigt à cet étrange liquide visqueux et bleu s'écoulant lentement de la plaie, déduisant que c'est... son sang. Elle aussi, aura à parler au Sauveur, pour en connaître davantage sur son espèce...

Avec un timide sourire, elle se retourne à nouveau vers le joli elfe qui a eu mandat de l'assister.
- (elfique) J'aurais besoin que tu me trouves une bassine d'eau tiède, ainsi que le plus grand nombre de linges propres que tu pourras trouver. Il faut bien nettoyer cette blessure avant de penser à la refermer, sinon il y aura une...

Intriguée, le regard de Sharel est attiré par le mot qu'elle n'a pas prononcé. Sur le flanc droit de son patient elle remarque une ancienne cicatrice, quatre longues lacérations, sans doutes faites par une bête aux griffes puissantes... un ours peut-être? La personne qui a prit soin d'une telle blessure était un maître dans l'art de la médecine car les quatres sillons sont à peine perceptibles à première vue. C'en est trop par contre pour la curiosité de la jeune elfe qui tourne un long regard vers Sarghtlin puis le Sauveur tout en les questionnant:
- (elfique) Qu'est-ce qui a fait de telle cicatrices? Elles semblent très profondes... comment a-t-il survécu à un tel coup?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 18 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 20/05/2008 12:53
Valas relève la tête, interloqué. Le Caïsor va au-delà des règles, laissant entendre que la Yallathar n'écoutera même pas ce qu'il lui dit? Comment peut-il d'abord oser lui donner des ordres? C'est sans doute pour cette raison que l'Afae lui avait demandé de garder un oeil sur lui. Il sera toujours temps de rapporter ces agissements à VyChriel. Toujours aussi discret, mais un peu plus nerveux qu'à l'habitude, il se penche vers la petite elfe, hésitant à lui glisser son véritable nom à l'oreille.
-(elfique) Je vais vous aider. si vous me dites quoi faire, je ne suis pas guérisseur...

Déjà, elle inspecte le blessé, et Valas attend toujours près de la porte. Enfin, la jeune elfe lui indique à quoi il pourra servir. Mais où trouver ce qu'elle lui demande? Il se penche vers l'avant, en signe de respect et répond: - (elfique) Ce sera fait.

Puis, la question le prend par surprise.Bien qu'il ne se sente pas concerné par la réponse, Valas se questionne sur la compassion sensible qui se dégage de Yallathar. Aucune femme de son monde n'avait ce genre d'attitude... aucun habitant de son monde n'avait ce genre d'attitude au fait.

Tout à sa nouvelle tâche, Valas décide d'aller voir au rez-de-chaussée...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 19 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 22/05/2008 18:39

(finalement, j'ai trouvé un accès pour Antinéor, désolée du dérangement Louis!)

J’ai suivi le druide silencieusement, un peu étonnée qu’il ne résiste pas. Probablement est-ce du à You, qui, satisfaite de notre bonne conduite, a regrimpé sur moi pour se remettre au chaud.

Les maisonnettes de pierres se sont closes à notre arrivée. Sentiment déjà vécu, mais qui ne me touche pas pour l’instant. Un métis, celui qui a tenté de soigner Sidhe nous ouvre sa demeure. A la suite du Tout-Nu ( il restera toujours ainsi à mon esprit), j’entre à l’intérieur. Morosité et humidité se mêlent et l’atmosphère s’en ressent lourdement.

Secouant mes jambes, je me délaisse de mes bottes par égard au plancher de notre hôte. Les bleuets ont pris l’étage, Blanche-Neige s’est enfermée dans sa chambre, et notre groupe mal assorti se complet dans un mutisme.

Lirendel, Tout-Nu et Anylu tentent de le percer, avec des explications, mais serait-ce suffisant pour tous nous sortir de notre torpeur? Cette torpeur me cloue au silence. C’est presque désespérant.

Je laisse un souper s’échapper de mes lèvres. Me débarassant de la cape de Sidhe, je la dépose sur les épaules d’Anylu.

(elfique)- Cela te réchauffera en attente que le feu soit vif. Tu as moins mal, mais gardes tes forces pour le lever du jour…

Faisant un pas de côté, je décroche You de mon cou et la dépose sur Tout-Nu, sans vraiment demander l’avis de l’un ou l’autre.

-(Elfique) Sa chaleur ne te fera pas de tord….

Mon regard s’attarde ensuite sur chacun des invités. Je pourrai toujours écouter la conversation, surtout que cela concerne directement ce que j’ai appris, mais je désire avoir l’avis de tous avant de fournir à mon tour certaines informations. Par contre, je m’approche du métissé et lui demande :

-Commun : Si vous me permettez, où sont les ustensiles de cuisine? La gentillesse de nous accueillir vaut bien un petit repas. Je puis m’en occuper, pendant que vous prenez à votre tour du repos…

L’avantage de tout cela, sera peut-être de réussir à recréer des liens par la conversation et la nourriture. Seulement, les bleuets n’y participent pas, mais je compte bien les réintégrer par la suite, cela sera alors peut-être plus facile, le ventre plein permettant à certains d’être moins grognons….. (Lire le Tout-Nu, évidemment)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 20 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 23/05/2008 11:26
Il ne savait pas à quoi s’attendre de la part de ces inconnus. Certains semblaient prompts à se battre mais heureusement les deux plus agressifs étaient séparés par l’étage, ce qui éviterait des conflits. Rhaemyr observe ses invités, tout comme ils se regardent entre eux, on dirait qu’ils sont tous étrangers l’un à l’autre à les voir aller. Le jeune homme ne peut cacher sa curiosité vis-à-vis un aussi grand nombre de métissés devant lui; lui qui a toujours été le seul de sangs mêlés dans les environs. Par contre, il est encore le plus grand du lot… il y avait des choses qui ne changeait jamais il fallait croire, mais il avait toujours pensé que les autres demi-elfes devaient, comme lui, être aussi grands que les humains et leur ressembler fortement, à quelques différences près. Voilà que ce qu’il avait cru se révélait faux car, parmi les trois métissés devant lui, certains tenaient beaucoup plus des elfes que des humains. Et bien… peut-être aurait-il été moins accepté par les autres villageois s’il avait eu des traits plus elfiques; déjà qu’avec ce qui venait de se produire, il ne se sentait plus du tout le bienvenu dans le village où il avait grandit.

L’un d’entre eux se présente, geste que Rhaemyr apprécie et il fait de même, en tendant la main à Lirendel, comme le font les gens d’ici en guise d’amitié.

- Rhaemyr Anwarünya, fils d’Alahmyr Anwarünya et Vaelia. Vous êtes les bienvenus ici, même s’il est vrai que votre présence ici et ses raisons me sont inconnues.

Puis le seul elfe du lot parle et le silence s’installe à nouveau alors que les mots elfiques racontent une histoire dont les paroles n’étaient jamais parvenues jusqu’ici. Attentif, Rhaemyr écoute, appuyé sur le bord de la massive table. La majesté de cet elfe est intimidante, même alors qu’il est couvert de sang et que la fatigue tire ses traits. Ç’aurait été facile de croire que cette prestance était typique à tous les elfes mais jamais Rhae ne s’était senti intimidé par son père ou encore sa sœur et son mari la première fois qu’il les avait rencontrés. Cet elfe était particulier, il ignorait pourquoi mais il en avait la certitude. Un simple druide…

Rhaemyr baisse la tête. Ils étaient au beau milieu de la nuit, les dernières journées avaient été lourdes en émotions et le sommeil avait fuit. Il sentait sur ses épaules tout le poids de la fatigue accumulée mais malgré tout ses yeux se refusaient à fermer. Une question qui lui est directement posée le fait tressauter et il relève vivement le regard, pour croiser celui de la jolie métisse dont la chevelure est marquée d’une mèche blanche. Ce qu’elle lui demande le laisse un moment interdit puis, réalisant la simplicité de sa demande, il finit par bouger et lui indiquer le coin où sa mère préparait les repas, souvent à grand renforts de ronchonnements contre son supposé manque de talents culinaires, souvent clos par l’offre d’Alahmyr d’échanger leurs rôles… son père aurait été incapable de faire dorer du pain même si sa vie en avait dépendu… leurs querelles se terminant par des éclats de rire allait lui manquer…

- Vous trouverez ce dont vous avez besoin dans cette armoire, si vous voulez de l’eau utilisez la pompe, elle ne devrait pas être gelée… sinon faites-moi signe je m’en occuperai. Pour les provisions, la trappe de la glacière est juste ici, suffit de tirer sur l’anneau; la lampe pour vous éclairer est sur la première marche, à gauche…
Il se tait subitement, se sentait idiot de tout expliquer de la sorte, comme s’il avait peur qu’elle brise quelque chose… Vaelia ne serait pas là pour tempêter de toute manière et cette jeune femme devait avoir un minimum de débrouillardise après tout.

- Désolé…

Il laisse la place à la jolie dame et retourne près des trois autres. Il croit avoir vaguement comprit leur but, du moins leur objectif immédiat de leur présence ici mais il y a une chose qu’il ne comprenait pas…

- Pourquoi? Je veux dire, qu’est-ce qui vos motive à faire ça? Dans quel but? Comment avez-vous été regroupés ainsi et… qui sont ces elfes à la peau bleue? Je n’ai rien contre eux, malgré tout, mais je voudrais bien savoir…

Réponse

Conseiller Supprimer Message 21 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 23/05/2008 22:10
Cette habitation était étrange. Aucune ressemblance avec ce qu'il connaissait. maintenant laissé à lui-même, Valas avait le temps de réfléchir. Mais à quoi bon réfléchir quand la voie est déjà toute tracée d'avance? C'était ce qu'il appréciait de son existence, après tout. Il savait d'avance à quoi il devait servir et qui.

Il descend les escalier qu'il avait monté tout à l'heure, et il écoute les discussions d'en bas. D'abord un dialecte qu'il ne reconnait pas.(Galil) Et ensuite le guerrier qui l'avait aidé à terrasser le monstre.(Rhaemyr- en elfique?)

C'est à celui-là qu'il s'adresse, au bas des marches de l'escalier. Il ne dicte aucun ordre, mais sa demande sonne comme urgente.

- (elfique) J'ai besoin d'une bassine et des linges propres pour soigner le blessé. Tu peux me procurer cela?
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:38 pm

De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 25/05/2008 22:24
J'abandonne mes recherches, ne trouvant pas la précieuse trousse de soin que je sais en possession de Sidhe. Je cherche sans doute mal... et je ne me sens pas la patience non plus de fouiller avec plus de rigueur. Avec un mouvement agacé, je retire le bandeau improvisé qui me servait à cacher à Vy'Chriel les symboles sur mon front. Il sera bien temps de le remettre demain lorsque je retournerai devant elle... et j'espère qu'elle accèdera à ma demande également; je me sens tellement irritable et impatient, ce n'est pas moi d'agir de la sorte.

La petite voix mélodieuse de la jeune elfe sombre indique ce dont elle a besoin au Sarghtlin. Une voix trop douce pour donner des ordres ou commander et du coin de l'oeil je surveille à savoir si le guerrier répondra promptement à ses demandes ou s'il lui prendra l'idée de faire le borné. Heureusement pour lui, il obtempère et file en bas, à la recherche des articles nécessaires, me laissant avec la réponse à la question impromptue de la petite elfe. Lentement je me relève de ma position accroupie et je me rapproche du lit où mon compagnon depuis trois décennies lutte présentement pour sa vie, sans doute suite à une blessure infligée par l'un des nôtres, peut-être même par celui qui vient de quitter la pièce. Je ne peux m'empêcher de glisser mes doigts sur la joue si pâle de Sidhe, je suis inquiet de son inconscience et de cette maudite blessure. S'il n'avait pas tenté de trouver un Faern, Vy'Chriel serait sans doute morte mais... si je le perds lui je... je crois que je trouverais moi-même ma délivrance au mal qui m'afflige, par ma propre arme. Mon regard rivé sur les paupières closes de l'archer, comme si ma seule volonté pouvait faire en sorte qu'elles se rouvrent à nouveau et qu'il revienne à lui, je répond à l'interrogation de la petite.

- (elfique) Un coural; une bête, énorme. Un seul coup de griffes peut couper un elfe en deux. Sidhe a eu de la chance, contrairement aux trente autres de son groupe qui furent tous tués par ce monstre. J'ai eu la chance de passer par là avec ma patrouille et j'ai exigé qu'on le soigne du mieux possible. Un seul survivant, sur une trentaine... et il a su prouver par la suite que ma décision n'avait pas été en vain.

Trop de souvenirs dans ces quelques phrases. Je me détourne brusquement et m'éloigne à nouveau. Je ne peux pas rester dans cette pièce, je ne ferai que nuire.
- (elfique) Faites tout ce que vous pouvez pour le sauver, je vous en prie. Il n'y a que vous qui puissiez l'aider en ce moment; je vous en serai redevable à jamais.

Je sors de la pièce et referme doucement la porte. J'ai besoin d'être seul un moment, j'ai besoin de réfléchir. Je reste appuyé dos à la porte un moment, la tête inclinée, dans mon silence que j'apprécie tant.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 23 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 26/05/2008 12:46
C’est un regard exaspéré que récolte Anylu à la mention d’un antidote. Il devait parler une autre langue que l’elfique tout ce temps pour qu’elle n’ait pas encore comprit qu’il n’y avait pas de remède à cette corruption. C’était bien beau, l’espoir et tout ça, mais à quelque part il fallait revenir sur terre et constater la triste réalité. Est-ce qu’elle croyait vraiment qu’un groupe aussi disparate qu’eux pourraient vraiment trouver une guérison à ce Mal alors que même les dieux avaient les mains liées face à lui?

Heureusement, Galil intervient avant qu’il n’explose et le contact avec le petit animal a un effet calmant instantané sur le mauvais caractère du druide qui plonge ses doigts dans la fourrure de You et entreprend de la gratter méticuleusement derrière les oreilles et dans le cou. Même s’il semble absorbé par la présence du petit familier, Meldril ne perd pas une parole des conversations qui suivent et au retour de Rhaemyr et ses questions, il s’interrompt, se redresse un peu pour dévisager le jeunot.

- Et pourquoi un génie de la forge tel qu’Alahmyr Anwarünya, un elfe d’un grand renom dans les royaumes elfiques est-il venu s’enterrer ici, à l’autre bout du monde… pour faire des armes et des armures à des elfes noirs d’Erdell? Peut-être parce que, à quelque part, nous avons tous un devoir à accomplir, même si nous ne comprenons pas le comment et le pourquoi, même si nos actes peuvent nous sembler insensés et inutiles… Par contre je donne à ton père le crédit qu’il ne devait même pas savoir que ces prêtres étaient d’Erdell… reste à savoir ce que son fils v…

Le druide s’interrompt et tourne la tête vers les escaliers où une de ces abominations vient de faire remarquer sa présence. Le blessé? Qu’il crève, ça sera déjà ça de moins à se débarrasser plus tard. Lentement, Meldril se lève, braquant son regard droit dans celui du jeune elfe à la peau bleue. Il n’est pas en état de débuter une autre querelle alors aussi bien ne rien dire pour le moment, bien que ce ne soit pas l’envie qui lui manque.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 24 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 26/05/2008 20:42
Je remercie Galil de sa sollicitude d'un signe de tête. La voilà qui s'offre de faire le repas? Cela vaut mieux de s'occuper que de laisser son esprit vagabonder. Mes pensées sont des plus pessimistes face à la nature insurmontable de cette mission suicide...

Le regard exaspéré que me lance Meldril me fait me renfrogner encore plus dans mon coin. Il a la même étincelle éteinte dans les yeux... il croit certainement comme moi que cette aventure ne peut aboutir qu'à l'échec... Malgré tout, c'est comme si nous ne partagions plus aucune complicité. Une fois de plus le désespoir m'envahit. Comment suis-je aussi bête de penser que nous pourrions unir nos forces pour tenter de changer quoique ce soit au destin irréversible qui est le nôtre? Notre groupe ne sait pas travailler ensemble. Chacune de nos petites personnalités est bien trop imbue d'elle même pour faire équipe...

Les questions soulevées par Rhaemyr ne trouvent pas d'écho venant de ma part.... Pourtant en y réfléchissant bien, la venue des elfes des glaces était sans doute mieux orchestrée qu'il semblait au départ. Et ce qui avait l'apparence d'une rencontre fortuite était peut-être tout-à-fait planifiée par les supérieurs de Vy'Chriel... Trouver le coeur des Ténebres devient un enjeu pour nos deux civilisations, mais comment décider laquelle vaut la peine d'être sauvée?

Meldril reprend la parole, personnalisant son dialogue avec notre hôte involontaire. Je me trouve une chaise et m'y asseois, m'enveloppant dans ma cape. Je n'ai le goût de rien. Ni de me mêler à la conversation, ni d'aller à la cuisine avec Galil... Et je pense à Aloïs pour la première fois depuis notre départ du Val... Mon sentiment profond est que j'aurais dû rester avec lui, même si je sais que c'était impossible... Du coup. un fort sentiment de culpabilité m'étreint. Alors, pour ne pas le laisser prendre toute la place, sentant des larmes envahir mes paupières, je sors mon grimoire de sort de mon sac, faisant semblant de me laisser engloutir par les symboles qui couvrent les pages. En vrai, j'ai peine à me concentrer sur les arcanes tellement mon coeur est lourd. Pas plus que je ne réussi à suivre ce qui se passe autour de moi.

C'est à ce moment qu'un des elfes des glaces descend l'escalier, interpellant notre hôte. Sidhe doit être au plus mal... à moins que ce soit Astrid? Je lève les yeux de mon bouquin, pour les y replonger à nouveau. Notre druide s'est levé et affronte du regard le nouveau venu. Est-ce que cela finira en combat une autre fois? Le tempérament bouillonnant de Meldril ne cesse de nous attirer des ennuis... je ne souhaite pas être mêlé à ça.

Espérons que Rhaemyr saura lui faire entendre raison, nous sommes sous son toit, après tout.



Réponse

Conseiller Supprimer Message 25 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 27/05/2008 20:26
(Hihi Galil fait de drôle d'erreurs de frappe mais on voit là un thème culinaire avec le souper qui s'échappe de ses lèvres puis son offre à faire la cuisine )

Sharel est laissée toute seule avec le blessé, après que Valas soit parti en quête de ce qu'elle lui a demandé et qu'Astrid se soit éclipsé à l'extérieur. Malgré la gravité de la blessure de son patient, elle n'aura pas vraiment de mal à la traiter, grâce à des soins magiques et à son expérience au temple. Au cours de son existence au village des Trois Chutes, ses fonctions l'ont souvent amenée à soigner diverses blessures et afflictions et les prêtresses de la Vierge Noire ont toujours mit un point d'honneur à venir en aide à toute personne dans le besoin. La première attaque des femmes d'Athuld sur le village avait mit à rude épreuve les compétences de chacune et même la jeune Sharel s'était montrée fort utile dans cette période de crise.

De l'autre côté de la porte de même qu'au rez-de-chaussée, Astrid et Anylu sont subitement pris d'un malaise; leur vue se trouble et la tête leur tourne, comme s'ils venaient d'être brusquement vidés de toutes leurs énergies magiques restantes. Galil pour sa part a brusquement la chair de poule et sent sa respiration s'accélérer, sans savoir pourquoi.

Si un des aventuriers s'adonne à regarder par la fenêtre à ce moment, il pourra voir dans le ciel noir comme de l'encre une colonne de lumière blanche s'élever de la montagne, là où est le temple puis disparaître lentement.

Pour en revenir aux questions plus terre à terre, en cherchant un peu, Galil trouve tous les vivres nécessaires pour sustenir une famille entière pendant les rudes mois d'hiver ainsi que marmites, poêlons et autres ustensiles qu'elle peut désirer. Il n'en reste qu'à elle de préparer un festin ou un désastre, à sa discrétion.

You a émit quelques couinements de protestation à se faire pousser de sa position confortable mais elle semble avoir accepté le choix de son nouveau perchoir, surtout après les attentions dont Meldril la comble. Par contre, lorsqu'il se lève pour faire face à l'elfe des glaces, la petite bête grimpe nerveusement sur son épaule et elle tourne un regard énervé du druide à Valas puis finit par montrer les dents et à grogner un peu à l'encontre de l'étranger à la peau bleue.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 26 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 28/05/2008 15:49
Il ne s’attendait pas à ce que ses questions se retournent contre lui. Par contre, Rhaemyr en retient qu’il n’y a pas de belles et grandes réponses à ce genre d’interrogations. Par devoir, obligation ou juste circonstances. L’autre demi-elfe n’avait-elle pas dit avoir perdu ceux qui lui étaient chers également?

Mais que l’elfe questionne directement les intentions de son père de s’être installé ici, alors qu’il s’était souvent posé lui-même la question. Il n’avait jamais eu de réponse non plus de la part d’Alahmyr et il avait désormais emmené ce secret dans la tombe.

L’elfe ne termine pas son discours, que le métis trouve agressif… ou peut-être n’est-ce qu’une impression; ce Meldril l’intimidait grandement par sa seule présence et le regard perçant qu’il lançait sur les autres semblait avoir vu beaucoup de choses au cours de sa vie. Il s’interrompt et Rhaemyr ne peut que suivre le regard de son interlocuteur, pour en arriver au guerrier avec qui il avait combattu le monstre… et aux côtés de qui il avait regardé l’affrontement entre les deux elfes, sans pouvoir ni avoir envie de réagir et de les séparer, tant la magie que les deux avaient déployée était violente. Par contre, maintenant, il se devait de s’interposer, pour que le calme qui s’était timidement installé autour d’eux persiste afin que chacun puisse prendre du repos. Délibérément, Rhaemyr vient se placer en écran entre le druide et le guerrier, faisant signe à ce dernier de le suivre.
- (elfique) J’ai ce qu’il te faut à la forge, viens avec moi.

L’endroit où le plus grand nombre de coupures, brûlures et autres incidents se produisaient dans cette maison était l’atelier où travaillait son père nuit et jour et où il avait son propre espace également depuis plusieurs années. Il fait encore tiède dans la forge, même si son feu est éteint. Les outils et marteaux sont laissés là, prêts à être utilisés, une ébauche d’armure laissée en plan par son père sur l’enclume… Rhaemyr essaie de les ignorer pour aller directement vers l’armoire où sont rangés les articles de premiers soins. Avec habitude, il ouvre les petites portes et en sort deux piles de carrés de tissus blancs, propres et soigneusement pliés de même qu’un large bol de porcelaine blanche qu’il plonge dans un tonneau tout près contenant de l’eau claire et à la température ambiante. Alors qu’il allait tendre le tout à l’elfe, Rhaemyr se ravise, de crainte que l’étranger ne s’esquive trop vite par la suite.

- (elfique) J’espère que toi et tes amis viendrez nous rejoindre en bas plus tard, je crois que nous avons tous des questions à vous adresser et peut-être des réponses également à vous donner. Si tu as besoin d’autre chose, n’hésite pas.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:39 pm

De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 28/05/2008 20:43
L'accueil en bas est plutôt froid. Valas sent un regard braqué sur lui, c'est le guerrier-magicien qui s'est attaqué à la créature et au Caïssor, un peu plus tôt. Qu'est-ce qu'il lui veut? Si son supérieur avait quelque chose à régler avec lui, c'était son affaire... Pour le moment, cela ne le concernait pas. Il avait des ordres simples à exécuter et il se devait de les exécuter.

Le grand guerrier auprès duquel il a combattu lui répond et l'attention de Valas est attirée vers lui.
- (elfique) J’ai ce qu’il te faut à la forge, viens avec moi.

Il suit leur hôte aussitôt, calquant son pas sur le sien, et sans s'occuper de ceux qui se réchauffent près de l'âtre. Valas se demande comment ils peuvent supporter de près cette chaleur, alors que lui a presque chaud dans cette mansarde qu'est la demeure de Rhaemyr. À l'affut de ce qu'il découvre, Valas retient les gestes du métisse et les mémorise pour pouvoir retrouver éventuellement les choses et les objets qu'il observe.

À la question qu'on lui pose, il réplique: - (elfique) Ce n'est pas à moi de décider si nous vous rejoindrons ou pas. Mais je transmettrai ta demande au Caïsor et à laYallathar. Ils m'attendent, le Vilauryn est en mauvais état.

Puis, il s'incline en signe de remerciement, pour ensuite remonter au second étage le plus rapidement possible. Une fois encore, chaque détail en cours de route est soigneusement emmagasiné dans sa mémoire...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 28 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 29/05/2008 11:14
Sharel ne peut s’empêcher de faire un pas de recul devant l’approche du Sauveur vers elle. Bien vite, elle se rend compte de sa méprise : c’était du blessé qu’il voulait se rapprocher. Dans le silence le plus complet, elle le regarde effleurer la joue de son patient avec une douceur à laquelle elle ne s’attendait pas de la part de cet elfe qui semble davantage taillé pour les combats. À les voir l’un près de l’autre, la jeune elfe remarque la grande différence d’âge et que le Sauveur est en fait un elfe assez âgé, ayant eu déjà une longue existence. Ça ne se traduisait pas vraiment par son apparence physique, contrairement aux humains qui se ridaient rapidement, plus par sa manière d’être… et ce regard hanté qui cachait tant de choses passées et sans doute bien des douleurs et malheurs qu’il avait pu traverser…

Les mains croisées devant elle, elle écoute avec un frisson d’horreur la description de la bête et la chance inouïe que le blessé, du nom de Sidhe, a eue par le passé. Une seule créature capable d’en tuer une trentaine? Quel monstre! Et Sharel n’en a que plus d’admiration encore pour le Sauveur et les siens, de faire face à de telles abominations avec autant de courage. Elle est ensuite émue de la brève supplique qui lui est adressée et de la confiance que celui qu’elle admire place en elle.

- (elfique) Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, je vous le promets.

Le Sauveur quitte la pièce et Sharel en est presque soulagée. C’est signe qu’il lui fait vraiment confiance et de ne pas avoir quelqu’un qui l’observe allait réduire sa nervosité. Il ne lui restait qu’à espérer que Sarghtlin allait revenir rapidement avec ce dont elle avait besoin… en attendant, elle ramasse la tunique abandonnée sur le sol désolée qu’un si joli travail soit déchiré et souillé de sang… elle pourrait sans doute la recoudre et la nettoyer plus tard. Avec un bout qui n’est pas trop endommagé ou taché, la petite prêtresse entreprend d’enlever le plus gros du sang et de vérifier si le saignement a cessé, maintenant que le blessé ne se fait plus trimballer.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 29 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 29/05/2008 16:03
Heureusement, Rhaemyr a fait quelque chose. Il entraîne le jeune elfe des glaces dans un autre coin de la maison. Curieuse de savoir comment Meldril réagira, je regarde dans sa direction. Mais alors que mon regard est attiré par la fenêtre toute proche, j'y vois soudain une étrange colonne de lumière blanche provenant du temple... Le malaise qui m'étreint aussitôt provoque un haut le coeur que j'ai peine à réprimer.

La tête qui tourne et surtout, la terrible impression d'avoir été vidée de tous mes pouvoirs arcaniques, me faisait réfléchir à la cause de ce malaise. Possible que Vy'Chriel ait puisé dans nos forces pour faire venir les renforts nécessaires dont elle m'avait parlé pour Astrid? Je ne connais pas leur magie. Mais cette idée me semble tout-à-fait plausible...Je me garde bien d'en glisser mot à personne.

La main encore sur la bouche, je respire lentement, pour faire passer ce trouble passager. Je referme mon grimoire. Pas de lecture pour ce soir, je dois reprendre des forces comme m'a conseillé Galil. Pourtant...

D'une voix douce, puisque que notre hôte n'est pas là, j'essaie de prévenir Meldril.
-(elfique) Rien ne sert de se battre ce soir, Meldril. Tu en as déjà assez fait, tu dois te reposer. Nous devons tous reprendre nos forces pour demain. . Cette nuit, c'est la trève. Peut-être la seule avant longtemps. Profitons de l'hospitalité de Rhaemyr sans lui causer préjudice.



Réponse

Conseiller Supprimer Message 30 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 29/05/2008 18:47
(Hj: C'est le problème quand tu essais de faire une réponse en catimini sans que le patron te voit....)

Un étrange courant me brusque l'échine et soudainement, je regrette de ne plus avoir la cape de Sidhe sur les épaules. Mon pouls s'est accéléré et j'en ignore la raison. Par contre, je désire cacher ce malaise à ceux qui m'entourent et préfère m'occuper les mains avec la marmitaille et la nourriture.

Le feu ravivé me permet de mettre l'eau à bouillir afin de créer tisanes, thés et autres boissons réconfortantes. Quant à la subsistance solide, mon choix s'arrête sur un simple porridge de céréales chaudes, relevé d'un peu d'épices muscadées telle que la cannelle.

Alors que je prépare le tout doucement, je me mets à fredonner, cette petite chanson que mère me chantait parfois, lorsqu'on voyageait longtemps.

I Râd ui-renia lim a lim

dad od annon ial heriant.

Si palan-'wenniel nâ Râd,

a boe anim bo den padad,

aphadol den na-dail verai,

na-den ten ertha râd annaer

ias raith a lynd lim gevedir.

A na-man hi? Ú-bedithon.



Lorsque le repas est prêt, je dépose le chaudron sur la table, avec une pile de bols afin que chacun puisse se servir allégrement.




Réponse

Conseiller Supprimer Message 31 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 29/05/2008 21:50
Valas remonte l'escalier avec sa lourde charge. Sans se soucier de qui le regarde. La Yallathar a déjà assez attendu. Il reste cependant étonné lorsqu'il aperçoit le Caïsor, seul dans le couloir. Le dos appuyé sur la porte, il semble réfléchir.

Valas ne sait pas trop quoi faire pour attirer son attention. Arrivé près de lui, il dépose doucement sur le plancher de bois la bassine, espérant que ce geste sorte son supérieur de ses pensées. Astrid lui bloque le chemin, mais il n'est pas dans ses habitudes de déranger un haut gradé.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:39 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 01/06/2008 20:50
À voir les autres réagir, il avait l’impression d’être le fou dangereux du lot. Il l’était peut-être en fait. Il s’en moquait. Ils n’étaient pas druides, ils ne comprendraient jamais. Ou peut-être qu’ils finiraient par comprendre, lorsqu’ils se retrouveraient entourés de créatures corrompues voulant voir la couleur de leurs entrailles. Et voilà Anylu qui lui sert un sermon bien maquillé. Contrarié, se sentant incompris, Meldril se rassoit sur sa chaise. Sa volubilité et son envie de collaborer avec les autres se sont envolés et il se referme comme une huître, ne regardant personne ni ne disant mot. Son regard va vers son sac d’où la corne ivoirine de Vynwen dépasse d’un côté. En sentant ses yeux s’embrouiller, le druide réagit et se lève brusquement pour ensuite diriger ses pas vers la salle d’eau, emportant son sac et You, si elle est toujours perchée sur son épaule.

Une fois dans la petite pièce, il s’y appuie, tête basse et ferme les yeux, sans savoir qu’il imite le geste que son ennemi à peau bleue fait en ce moment même. Son épaule droite le fait souffrir et il sent son cœur battre dans son front où il doit avoir une jolie coupure. Mais comparé à ce qu’il ressent en ce moment, cette douleur sourde dans la poitrine… le Mal… il le rongeait maintenant… mal d’avoir perdu des êtres chers, des âmes pures… parmi les rares qu’il appelle amis sans hésiter. Même s’il a envie de pleurer, il devait les retenir, refouler cette montée d’émotions pour entretenir la douleur vive, pour que la rage, la vengeance et la souffrance soient ses forces et alliées lorsqu’il croiserait à nouveau l’ennemi.

C’était la voie des druides noirs; la violence, prendre les armes contre tout ce qui pouvait représenter une menace, petite ou grande, réelle ou non. Mais il n’avait jamais prétendu être un « bon » druide. Son ancien maître, Terran et Vynwen lui avaient montré cette voie, il y avait bien longtemps. Dans le Val, il s’était apaisé, endormi, même si les étrangers de l’autre côté de la porte ne devaient pas le trouver très… pacifiste, il savait qu’il pouvait être bien pire et il le serait. C’était la guerre et si les cieux devaient brûler, ils brûleraient.

À travers la porte, une voix mélodieuse et claire comme l'eau pure chante un air elfique. La route continue toujours... comment ne pas être plus juste en ce moment?

Le sang doit être lavé et ses blessures refermées. Après une courte prière à sa déesse, le druide entreprend d'enlever les dernières marques de la bataille et fouille dans son sac pour y prendre des vêtements propres laissés par Jhalna, grognant à la vue et au toucher de tissus elfique, qu'il renfonce au plus profond du sac. Propre, les cheveux détachés et encore un peu dégouttants d'eau, vêtu mais pieds nus, Meldril sort de la salle d'eau au moment où Galil dépose le chaudron odorant sur la table. Malgré la bonne odeur qui se répand rapidement et la faim qui le tiraille, le jeûne serait une option plus préférable et l'elfe s'approche à la place de l'âtre où il y jette une bûche de bois avant de s'y appuyer en regardant les flammes.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 33 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 02/06/2008 21:07
J'ai été maladroite avec Meldril, je le sens. Moi qui essayais de choisir mes mots... je ne réussit jamais à me rapprocher de ce druide taciturne. Il se lève brusquement pour ne réapparaître que longtemps après...propre mais aussi fermé.
Galil aussi s'est approchée de nous, avec son lourd chaudron qui sent bon les épices. J'y jète un coup d'oeil, cette mixture a toutes les apparences d'un gruau et la bonne odeur qui s'en échappe réconforterait le plus maléché des ours.

Meldril s'en détourne, pourtant. Autre lubie de sa part? Comme je souhaiterais pouvoir lui faire un peu de bien. Il doit être bien triste d'avoir vu tomber sous les griffes de cette chose immonde, deux avatars de la nature... Cette licorne avait l'air si...noble... Et cet arbre si vénérable... Combien d'autres tomberont sous la puissance du Noir?

Agir, m'occuper les mains avant de sombrer dans la déprime... Je remplis un bol pour moi et je prend une cuillère qui traîne à côté. Puis, je m'approche de Meldril qui se tient près du feu, l'air songeur. Comment réagira-t-il cette fois-ci? Naïvement, j'espère qu'il ne me repoussera pas. Sur la pointe des pieds, avec une toute petite voix, je m'adresse à lui, lui présentant ce que je tiens dans les mains.

-(elfique) Tu as besoin de forces... Tu en veux?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 34 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 03/06/2008 19:37
Des voix plus bas me parviennent distordues, des échos étranges qui n’ont aucun sens. Pris d’un vertige, je recherche la stabilité de la porte derrière moi, mes mains s’appuient sur le bois, ma vue s’embrouille. Encore une autre de ces crises? Non, cette fois, ma tête ne me fait pas souffrir comme si quelqu’un tentait de la percer avec une pique.

J’espérais avoir le temps de reprendre mes esprits avant que le Sarghtlin soit de retour mais le bruit régulier de pas gravissant les escaliers m’informe autrement. Je ferme à demi les yeux, la tête baissée à la recherche d’un peu d’énergie pour chasser ce malaise, juste le temps de faire un ou deux pas de côté, le temps que le guerrier passe sans rien remarquer. Je n’ai pas le droit de montrer une faiblesse…

Plus vite que je ne l’aurais cru, il est près de moi et dépose sur le sol un grand bol rempli d’eau puis attend. Et si je restais là, il se contenterait d’attendre, pendant que Sidhe meurt? Ces Sarghtlin, aucun jugement ou initiative, à se demander s’ils avaient une conscience individuelle par moments. Je tourne la tête un peu dans sa direction, le temps que mon étourdissement s’estompe un peu…

- (elfe des glaces) Tu vas devoir être un peu plus… autonome et penser par toi-même dans ce monde. Tu ne peux pas sans cesse attendre un ordre ou un signe de tes supérieurs pour agir.

J’aurais bien envie de le mettre en garde contre les monstres d’égoïsme et individualistes à peau blanche mais il le découvrira bien assez tôt, ou nous en parlerons tous ensemble, lorsque Sidhe sera mieux. Ceci dit, je me force à m’éloigner de mon point d’appui et sa stabilité pour lui permettre d’entrer. Je me sens vidé de mes forces, comme si je venais d’utiliser la totalité de mes énergies magiques en un seul coup. Mes pieds sont lourds mais je parviens à prendre suffisamment de distance mais avant qu’il entre, un dernier conseil :

- (elfe des glaces) Yallathar n’est pas de la même espèce que nous et ne connaît rien de nos coutumes, ni ne sait donner des ordres. Obéis-lui tout de même pour le moment, jusqu’à ce que Afae décide du comportement à adopter vis-à-vis les habitants de ce monde.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 35 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 03/06/2008 22:35
(Hj: en attente d'une réponse de Lirendel pour faire une réponse du maître de jeu, les joueurs peuvent continuer à interagir entre eux d'ici là)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 36 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 07/06/2008 13:02
Que de mots inconnus dans les paroles froides et directes de l'elfe à la peau bleue et Rhaemyr reste saisit par la glaciale promptitude avec laquelle son invité prend ce dont il a besoin et remonte à l'étage. Si différent de ce qu'il connaît, de la routine quotidienne, avec les même gens, les mêmes manières... le métis pousse un soupir, fatigué, découragé et retourne à pas lents vers la pièce commune, en prenant soin de bien refermer les portes de la forge.

L'atmosphère de l'autre côté n'est guère mieux et Rhaemyr se demande ce qu'il pourrait bien dire ou faire pour chasser ce silence pesant... et finit par se dire qu'il n'a pas à forcer des paroles qui n'ont pas envie de venir non plus, que tout viendra en temps voulu. L'elfe se lève brusquement et va s'enfermer dans la salle d'eau, ce qui ne lui fera pas de tort de se débarasser du sang dont il est couvert. Il avait l'air farouche, un peu sauvage, peut-être que c'était les étranges tatouages qu'il portait qui donnaient cette impression. Pour sa part, le demi-elfe décide de retirer le poids en surplus qu'il porte sur ses épaules et se déleste de sa lourde cape de laine puis de sa cotte de mailles qu'il laisse sur un banc à cet effet près de l'entrée. La belle voix de la métisse emplit bientôt toute la pièce. Il y avait combien d'années que ces murs n'avaient pas entendus une chanson elfique? Son père s'abstenait de chanter ou même de fredonner un air qui soit elfique et sa soeur, hormis quelques berceuses destinées à endormir le turbulent petit garçon qu'il était autrefois, n'avait jamais démontre d'affinitées pour le chant. Peut-être que la première femme de son père avait chanté, durant les quelques années où elle avait vécu ici... peu importe.

Par politesse envers les efforts de la cuisinière, Rhaemyr s'asseoit à table et se sert un bol mais n'y touche pas, jouant quelques minutes avec sa cuillère dedans avant de l'abandonner sans y avoir goûté. L'odeur est pourtant agréable, la consistance... mille fois mieux que ce qu'il pourrait faire lui-même mais, tout comme le sommeil, l'appétit l'a complètement déserté. Le menton appuyé dans le creux d'une main, il réfléchit aux derniers événements et aux bribes d'informations que l'elfe lui a données tout à l'heure, à travers son discours mystérieux.

C'est la voix de l'autre métisse qui le tire de ses réflexions en sursaut, pour s'apercevoir que Meldril est de retour pami eux. Comme si la réponse du druide allait l'imformer sur son état d'esprit et savoir s'il pourrait ou non continuer de discuter avec lui, Rhaemyr pose son regard dans sa direction et attend la réponse, avec une étrange impatience.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 37 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 08/06/2008 02:00
Les yeux mi-clos, Meldril fait glisser son regard des flammes à Anylu. Son esprit rageur aurait envie de s'emporter contre elle, de mordre, comme l'animal retranché dans ses dernières défenses et qui voit une main se tendre vers lui. Sans dire un seul des mots qui lui traversent l'esprit avec une acuité blessante, le druide retourne tranquillement son regard vers le feu.

- (elfique) Des forces, j'en ai besoin mais pas de ce genre. Des alliés qui ne se laissent pas terrasser par la peur ou par leur ambition personnelle... ou leur indifférence face à une cause dont leur vie dépend mais qu'ils sont encore trop aveugles pour voir. Ça, je doute que quelqu'un ici puisse me le donner pour l'instant...

Avec un soupir de regret pour les batailles passées, où il pouvait se fier aux autres druides sans se demander s'ils seront à ses côtés, où il savait qu'il y aurait l'épaule d'un frère près de la sienne. Cette époque était révolue, comme bien d'autres choses il fallait croire. Que restait-il? Il délaisse l'âtre et se tourne lentement vers les autres. Aucun ici n'a encore prouvé qu'il ou elle avait une quelconque valeur, une quelconque utilité pour combattre l'ennemi sans nom. Qu'espérait Sorcière? Un seul par contre a un potentiel aux yeux du druide, une chance inespérée...

- (elfique) Anwarünya, ton père forgeait mes armes et armures, à une époque très lointaine où lui et moi étions de ton âge. Il est le seul elfe à avoir toute ma confiance et toute mon estime encore aujourd'hui; ce qui n'est pas une mince chose. Je sais que c'est beaucoup te demander mais je désire faire l'acquisition d'armes: une cimeterre et une lance à pointe de métal, ainsi qu'une armure qui ne soit pas métallique, si tu en as. Je te paierai...

Meldril se penche pour ramasser son sac. Plongeant la main dedans, il ne tarde pas à y trouver cet autre petit sac, lourd et solidement ficelé. Sans hésiter, il le sort et défait rapidement la cordelette de cuir qui le retient fermé puis y glisse deux doigts pour en ressortir une bague en or, montée d'une large émeraude rectangulaire entourée de petits diamants scintillants. Sans même regarder le bijou, le druide le pose sur la table, face à Rhaemyr.

- (elfique) C'est suffisant pour que tu puisses t'installer dans la ville de ton choix, acheter une maison, une forge et son équipement et même avoir deux apprentis durant deux années complètes. Je sais que c'est peu pour piller les dernières oeuvres de ton père...

Sans plus de cérémonies, l'elfe jette le sac sur la table également, avec un bruit mat de métal.

- (elfique) Mais j'ai bien plus besoin de bonnes armes et armure que de ces futilités.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:39 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 16/06/2008 20:26
You, après s'être accrochée de peine et de misère au druide, a fini par abandonner ses tentatives de recevoir plus d'attention de sa part et a préféré aller se rouler en boule près du feu. De petits ronflements ne tardant pas à s'élever de la petite bête, la seule à trouver le sommeil.

Pour les yeux avertis et fins connaisseurs, la bague déposée par Meldril sur la table vaut en effet une jolie somme, dans les quatre chiffres facilement, peut-être même cinq. Elle est de confection elfique, facilement visible par les motifs et arabesques typiques ornant le jonc doré jusqu'aux multiples sertis délicats. Le sac jeté sur la table laisse entrevoir d'autres bagues et également un pendentif en forme de croissant de lune orné d'une large pierre ambrée qui se mets à rougeoyer grâce aux flammes du feu non loin; un pendentif très semblable à celui que possède Lirendel d'ailleurs...

Rhaemyr connaît bien l'inventaire de l'atelier de son père. En frais d'armes et armures prêtes à être utilisées, la forge contient: une brigandine, deux armures de cuir bouilli, deux cottes de mailles rivetées, une cotte de mailles elfique (très petite par contre), un bouclier de style écu, un bouclier de poing (targe), deux étoiles du matin, un marteau de guerre, trois épées longues, une épée courte, quatre cimeterres, une dizaine de dagues, un fléau de fantassin et un trident. Bien que non enchantées, même le plus néophyte saurait voir que les armes et armures que renferme la forge sont de première qualité et faites par un maître. Les multiples détails, motifs, gravures et autres enjolivures sont d'inspiration elfique et rehaussent la beauté des pièces et chacune de ces armes ou armures seraient prêtes à porter des enchantements sans problèmes tant leur confection est unique. À Rhaemyr de voir ce qu'il fait des derniers legs de son père.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 39 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 18/06/2008 20:25
Cette remarque: apprend à être plus autonome... Valas n'en croit pas ses oreilles. Ce Caïsor est resté bien longtemps dans ce monde pour penser à contre-sens... L'Afae sera mise au courant dès que possible... mais avant...

Il reprend en mains cette bassine remplie d'eau et passe devant son supérieur sans plus lui adresser un regard. Sa voix fatiguée donne un dernier conseil au jeune elfe des glaces:
- (elfe des glaces) Yallathar n’est pas de la même espèce que nous et ne connaît rien de nos coutumes, ni ne sait donner des ordres. Obéis-lui tout de même pour le moment, jusqu’à ce que Afae décide du comportement à adopter vis-à-vis les habitants de ce monde.

Cette fois, Valas dévisage Astrid le temps de saisir ce qu'il prend pour de la contradiction et qui émane de ce vieillard. Il remarque aussitôt sur son front quelque chose qui ne l'avait pas frappé au début mais qui se voit nettement sous la contre-lumière, maintenant. A bien y penser, la mage-guerrier portait un étrange bandeau au front à leur arrivée. Valas avait d'abord cru à une blessure mais maintenant qu'il ne l'avait plus... Les signes qu'il porte au front, anodins pour qui ne sait pas les reconnaître, correspondent à ceux tracé sur la peau délicate de Vy'Chriel... Désignant Astrid comme son... géniteur?

Valas manque d'échapper le bac qu'il tient pourtant fermement entre ses mains. Sa bouche se referme, sèchement comme s'il avait voulu répliquer à son supérieur, puis s'était ravisé. En même temps il reprend son balant et passe la porte où sont la jeune elfe noire et le blessé. Il dépose ensuite la bassine tout près de la Yallathar, ainsi que les linges propres et secs qu'elle lui avait demandé. Son esprit continue de fonctionner a plein régime, tentant de débrouiller cette nouvelle piste, mais extérieurement, personne ne pourrait soupçonner les questionnements du guerrier.

Il baisse la tête devant la jeune femme, en signe de respect.

- (elfe) Je vous apporte ce que vous m'avez demandé. Avez-vous encore besoin de mes services?



Réponse

Conseiller Supprimer Message 40 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 18/06/2008 21:00
Mordre...c'est l'envie qui me prend quand Meldril rabroue mes efforts pour me rapprocher de lui, pour lui témogner un peu de chaleur... Une flamme incendiaire passe dans mes yeux et j'espère bien qu'il la remarque. Tant pis pour lui! Qu'il aille au diable!! Le bol de gruau, inutile entre mes mains, je reste là, toute aussi inutile à l'écouter parler armement avec notre hôte. Comme s'il était le seul à avoir combattu cet horrible monstre, comme si c'était le seul ici à avoir perdu des êtres chers!

Je fais deux pas de côté, histoire de me retirer dans l'ombre pour qu'il ne remarque pas mon indignation. Une grande détresse s'empare de moi, aussi, causée par la fatigue extrème, j'imagine qui me tombe dessus comme une chappe de plomb. Je repère la première chaise en vue et je m'y enfonce, pour disparaître aux regards, enroulée dans ma cape. Je n'ai pas faim. Juste fatiguée...tellement fatiguée...

J'oblige mes yeux à se fermer pour retrouver le calme, pour regénérer mes forces vitales et magiques. Faire le vide autour de moi. Sombrant dans un sommeil embrumé, j'échappe le bol que je tenais dans les mains, il y a un instant.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 41 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 19/06/2008 16:57
Je pourrais garder mon regard rivé sur le sien, pour voir l’étendue de sa réaction lorsque ses yeux se posent sur les symboles de mon front. Mais je ne suis pas comme ça et à la place je détourne la tête. Vy’Chriel est sa commandante, il doit avoir beaucoup de respect pour elle et je crois bien qu’elle est en effet digne de ce respect. Ma présence est une ombre au tableau pour elle, je m’en doute bien; comment ses troupes pourraient ne pas être perturbées par le lien qui nous lie et qui ne devrait jamais être évoqué? J’ai manqué de prudence en me dévoilant ainsi, sans tenir compte du Sarghtlin. J’ai apprit à baisser ma garde dans ce monde, trop même et je ne me méfie plus assez de mon prochain.

Au moins, il a la sagesse de garder ses paroles pour lui et disparaît dans la pièce où la petite elfe sombre a fait promesse de soigner Sidhe. Je suis fatigué et j’aimerais dormir, cet étrange malaise ne s’est toujours pas atténué et j’ai la tête qui tourne encore un peu. Aller à l’extérieur me ferait du bien, prendre quelques bouffées d’un air sain et froid, loin d’être l’étouffante chaleur de cette habitation. Je pourrais le faire, sans problèmes mais… je préfère rester aussi près que possible de Sidhe… sans nuire aux efforts de la petite; je sais que lorsqu’il il s’agit de Sidhe, je deviens anxieux qu’il lui arrive le pire.

M’asseoir au moins, sur le bord du pallier, les pieds appuyés sur la première marche de l’escalier menant en bas. Je ne m’intéresse pas à ce que les autres peuvent se dire; je suis fatigué et l’effort que je dois faire pour comprendre les bribes de langue commune et l’elfique générique utilisé ici et par les Vilauryn de mon peuple est trop pour moi en ce moment. Je me demande… je me demande ce qui m’attend, lorsque je retournerai vers Afae. J’espère qu’elle accèdera à ma demande, malgré les récriminations d’Anylu. Elle n’a rien à voir ou à redire de ce qui concerne mon peuple de toute manière, elle n’est pas elfe des glaces, elle ne peut pas comprendre; tout comme moi je ne comprendrai sans doute jamais ceux d’ici. J’espère et en même temps je crains… je ne veux pas… tout devient si compliqué lorsqu’on se met à écouter cette voix à l’intérieur de nous, qui ne se soucie que ce qui nous plaît ou pas. Mais j’ai peur de cette autre voix, qui pour le moment est calme et muette. Comme il lui serait facile en ce moment de prendre le dessus, alors que je suis sans forces et pourtant, malgré la fatigue, mon esprit est clair et mes pensées sont bien miennes...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 42 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 19/06/2008 21:37
Sharel accueille Sarghtlin avec un grand sourire de reconnaissance et s'empresse de le libérer des linges qu'il lui apporte, le laissant manoeuvrer le broc rempli d'eau jusqu'à la table de chevet. Avec délicatesse, elle dépose la pile de tissus propre et bien plié, tout en se demandant si ce sera suffisant... elle aurait peut-être dû demander des bandages également, au cas où ses soins ne seraient pas aussi efficaces qu'elle le pensait? Un doute trouble la petite elfe noire un moment, une ombre d'inquiétude passant dans ses yeux rubis puis elle secoue la tête. Ce n'était pas le temps de douter d'elle-même! Avec un autre sourire, celui-ci un peu forcé pour se redonner confiance, elle répond à la courtoise question de l'elfe bleu.

- (elfique) Merci beaucoup, c'est très gentil de votre part de m'aider comme ça. Oui, si ça ne vous dérange pas, j'aurais besoin de vous. Sidhe, notre patient actuel, a une blessure sévère à l'abdomen mais il en a d'autres également, bien plus mineures. Pendant que je m'occupe de la principale, vous voudriez bien nettoyer les autres? Juste enlever le surplus de sang et vérifier qu'aucun corps étrangé n'est entré dans sa peau? Ça me faciliterait grandement la tâche... enfin si vous voulez bien entendu!

Elle se sentit rougir de donner des ordres ainsi à un pur inconnu. C'était elle la prêtresse, c'était sa tâche de soigner et guérir, pas à un guerrier comme lui. Enfin, il pouvait toujours refuser, elle se débrouillerait bien quand même. Pourquoi elle avait dit ça? Elle avait peur de rester toute seule, de prendre panique et de faire une gaffe, voilà pourquoi. S'il y avait quelqu'un, quelqu'un de moins intimidant que le Sauveur quand même, elle se sentirait obligée de garder la tête froide et agirait avec plus d'assurance. Voyant qu'elle commençait à se tordre les mains en un début d'anxiété, Sharel se détourne et prend un linge et le trempe dans l'eau tiède, avant de le tordre pour enlever l'excédent d'eau, le tendre de quelques petits coups secs pour le défroisser et de se pencher vers son patient et la blessure dont il est affligé. Avec minutie, elle éponge le sang et du bout de ses petits doigts elle retire délicatement deux petites pointes cristallines, un bout de fil devant provenir de la tunique de Sidhe sans doute et une autre petite impureté qui pourrait causer de l'infection. Une fois son absorbante tâche complétée, elle relève brièvement la tête pour voir où en est Sarghtlin et, qu'il ait accepté de l'aider ou non, et s'il est toujours dans la pièce, elle lui adresse un sourire un peu fatigué mais grandement satisfait. Il ne restait plus qu'une prière, qui mettrait définitivement son beau patient hors de danger. Sans plus attendre, Sharel s'agenoue près du lit et se recueille un instant pour vider son esprit de pensées autres que celles évoquant guérison, calme, apaisement et bien-être. Rouvrant les yeux, elle prend doucement la main de l'elfe inconscient entre les siennes, les appuie sur son front avant de refermer les yeux et de murmurer une prière emplie de ferveur à sa déesse, lui demandant d'intercéder en la faveur du blessé et de lui insuffler une nouvelle force vitale qui guérirait ses blessures. Avec un léger sourire, elle sent une douce chaleur émaner de ses mains jointes, traverser celle de Sidhe puis se répandre dans tout son corps, refermant lentement ses blessures... puis s'empresse d'en murmurer une seconde, vu la gravité de la blessure à l'abdomen.

Chancelante mais heureuse d'avoir été exaucée, Sharel redépose la main de son patient puis se relève, pour poser la main sur le front de l'elfe, s'assurant que plus aucune fièvre ne l'afflige.
- (elfique) Reposes-toi maintenant, tu es hors de danger...
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:40 pm

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 20/06/2008 19:00
Et bien voilà. Moi qui croyait au moins faire plaisir à quelques estomacs affamés ou stressés, ma nourriture se fait bouder royalement. La prochaine fois que l'on me demande de cuisiner, certains auront intérêt à se mettre à genoux pour me faire oublier ce léger affront...

Mais bon, je sais que la situation est délicate, que tous sont angoissés et que la tension demeure. Malgré tout, je conserve la mine un peu boudeuse lorsque je me tire une chaise près de la table et que je me sers une cuillèrée de bouillon de culture. (Si quelqu'un lit dans mes pensées en ce moment, je lui interdit formellement de répéter ces mots. Advenant le cas d'une désobéissance, je nierai fermement avoir eut cette pensée.)

Mon regard se fait curieux lorsque le Tout-Nu dépose la bague sur la table, intéressée par la beauté de l'objet et non par sa possession. Et cela me ramène dans le sujet de conversation...

Je sais que nous aurons à nous battre. Maintenant, j'apprends qu'il y a ici une bonne forge. Par contre, ce n'est pas l'acier qui m'aiderait en ce moment. J'aimerais bien porter mes yeux sur de nouvelles incantations qui pourraient m'être utiles le combat venu.

Et présentement, seuls Anylu et Astrid pourraient me fournir le support nécessaire. Je lorgne les yeux vers l'étage, mordillant ma lèvre. Curiosité, curiosité.... Mais je me demande ce que peut bien renfermer le grimoire d'Astrid.......

....
Je veux y jeter un coup d'oeil.
Y vais-je? ou non?
Ça semblerait suspect.... Il pourrait me faire bouler. Me fermer la porte au nez. Me rire au nez. Rien dire. Qu'est-ce qui serait le plus humiliant?

Ma cuillère retombant dans un plouc sonore me donne enfin le prétexte recherché. Je me lève, prends quelques bols, et voyant que ma bouffe n'intéresse personne ici bas, je monte à l'étage avec le chaudron, les cuillères et les bols.

Qu'est-ce qu'un prêt de grimoire pour un bon repas????

Réponse

Conseiller Supprimer Message 44 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 21/06/2008 17:53
Dépourvu de se retrouver encore une fois la cible de l'intérêt de cet intimidant elfe, Rhaemyr ne répond rien pendant un instant. Son regard sur le druide nommé Meldril se déplace lentement sur le bijou posé devant lui, sur la table et il le fixe un moment. Son père n'avait jamais parlé de prix pour son travail. Les habitants du village s'échangeaient des services ou faisaient du troc majoritairement, les pièces d'or, c'était pour les caravanes, pour acheter l'indispensable. Il avait le souvenir d'un jour avoir vu son père régler une dispute entre caravaniers et villageois en offrant la dague qu'il portait à la ceinture au marchand indigné, ce qui avait clos tout différent, avec moults remerciments de l'homme qui criait et menaçait trois secondes avant. Il savait que son père était un bon artisan mais il n'aurait jamais cru qu'il l'était autant... et cet elfe, par ses paroles, l'avait connu.

La demi-elfe qui se tenait auprès du druide s'est reculée dans un coin, sans doute froissée de s'être fait rabrouer aussi sèchement. Un son mat parvient de l'endroit où elle se tient mais Rhaemyr l'ignore pour l'instant. L'autre, celle qui chantait si bien, a décidé de braver les avertissements de l'elfe bleu et gravit l'escalier, armée de couverts et chaudron. Sur une chaise tout près, silencieux depuis un long moment, le jeune homme aux longs cheveux noirs, métis également, qui s'est peut-être endormi sur place? Ça ne laissait que l'elfe et lui, face à face et des richesses, qui ne lui serviraient à rien, entre eux. Lentement, Rhaemyr se lève, les pattes de sa chaise crissant un peu contre le sol. Reprenant enfin courage de regarder Meldril en face, il ne reste qu'à voir si sa demande se fera rabrouer de la même manière qu'il a repoussé la jeune femme tout à l'heure.

- Je vous donnerai ce dont vous avez besoin, je vous assemblerai une lance si vous le voulez également mais à une condition... Je veux aller avec vous... et ma soeur également si elle le désire. Je ne veux pas d'or, je ne saurais pas quoi en faire de toute façon. Je n'ai... plus rien qui me retienne ici et je voudrais comprendre pourquoi... pourquoi tout ceci est arrivé.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 45 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 22/06/2008 01:08
Il aurait presque envie de se retourner vers Anylu et de lui faire une grimace, pour la narguer. Même s'il ne la regarde pas, il sait qu'elle fulmine en ce moment. Elle n'avait pas encore comprit, depuis leur discussion dans le Val, qu'il l'avait déjà cernée et qu'il n'avait aucune envie de se retrouver dans son petit jeu? Il l'aimait bien mais n'avait pas envie de se retrouver enchaîné aux caprices de quelqu'un. Il n'avait pas envie de devoir prodiguer de l'attention alors qu'il avait des choses plus importantes en tête... surtout qu'elle ne pensait qu'à son nombril celle-là! Elle avait sans doute prit la moindre de ses paroles de manière personnelle. Il n'avait pas envie de se chamailler avec une enfant...

Au moins, l'autre enfant fait montre de beaucoup plus de maturité qu'il ne l'aurait cru. Avec intérêt, Meldril regarde Rhaemyr réfléchir et il se doute déjà où ses pensées l'amènent. Lorsqu'il se lève, le druide ne cache pas un sourire en coin. Ah, Alahmyr devait être fier d'avoir élevé un tel fils. Il semblait avoir le coeur à la bonne place ce jeune et utiliser sa tête également. Qu'il veuille comprendre, au lieu de bêtement accepter son destin, se résigner et opter pour la solution la plus facile; la fuite et l'oubli, ça démontrait une grandeur d'âme admirable. Lui, il se serait sans doute énervé à la place du gamin.

- (elfique) Je devrais sans doute te dissuader mais je ne suis pas ton père et je peux comprendre tes motivations. Tu as l'air solide et raisonné, reste à voir si tu auras les nerfs d'aller jusqu'au bout mais ça, on ne le saura pas tant qu'on n'y sera pas après tout!

Bon, ça faisait toujours un allié fiable de gagné. S'il était un tout petit peu comme son père, ce serait sans doute sur lui qu'il pourrait compter le plus.

Trouvant la pièce subitement anormalement tranquille, Meldril fait un rapide tour d'horizon pour remarquer que la demi mèche blanche a filé à l'étage, que le bavard Aile-de-Corbeau.... semble dormir et qu'Anylu boude dans son coin. Quelle atmosphère à tuer une tombe... Revenant à Rhaemyr:

- (elfique) Tu me montres ce que tu as en stock?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 46 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 22/06/2008 16:35
Pour les deux personnes soucieuses du bien-être de Lirendel, le demi-elfe s'est tout simplement assoupi, appuyé sur la table de la salle, les bras pliés devant lui et la tête appuyée sur eux.

Une autre rejoint les rangs des dormeurs: Anylu qui, vidée de ses énergies magiques et bousculée par de fortes émotions, a finit par trouver l'apaisement du sommeil. Son voyage au pays des rêves l'amènent vers un endroit qu'elle a l'impression de connaître: un étang, une petite clairière baignée par le soleil, de hautes herbes bruissant lentement au gré de la brise, de grands bouleaux blancs... Et émergeant de l'eau subitement, deux visages qui reprennent leur souffle en s'esclaffant et en riant. La première est une elfe, aux longs cheveux blond cuivrés et au regard vert très pâle. Son visage en forme de coeur est celui d'une adolescente, qui promets d'être une femme magnifique et elle sourit à l'autre personne qui a émergé de l'eau à son tour... Autant l'elfe est jolie, autant son compagnon est hideux car son visage, son cou et ses épaules qui émergent de l'eau sont recouverts de poils noirs, lisses et soyeux. Deux longues canines pointent de sa bouche et la main qu'il tend vers la jeune fille, pour accrocher une fleur à sa chevelure, est repliée sur elle-même et munie de griffes. Malgré son apparence repoussante, la jeune elfe tend les bras vers lui et enlace son cou de ses bras blancs, avant de lui offrir un baiser. Le rêve se brouille un moment pour ensuite se teinter de rouge et d'orangé alors que des flammes dévorent les arbres. Ce semble si réel à Anylu qu'elle a l'impression de vivre cet instant présent... sur le sol, un sillon est creusé dans la terre, une traînée de sang écarlate l'accompagnant et s'éloignant sur la gauche. Sur la droite d'Anylu par contre, un objet scintillant attire son regard. Bien qu'elle n'arrive pas à apercevoir ce que c'est, elle remarque étrangement que le feu est tenu à distance par ce mystérieux objet.
(Anylu peut pour cette fois interagir dans son rêve, en choisissant gauche ou droite. Elle ne peut pas parler ni faire de sortilèges, étant "observatrice active." Bien entendu, elle peut également se réveiller)

Alors que Galil gravit les escaliers avec sa charge, elle aperçoit Astrid assis en haut des marches. Le sorcier a l'air complètement épuisé mais ce que la barde remarque le plus, c'est une ombre anormale qui se tient derrière lui. Elle n'a pas de forme précise et pourrait très bien être que le fruit de l'imagination fertile de Galil, avec la pénombre ambiante qui règne dans la maison. Ensuite, la jeune métisse croit voir bouger cette ombre, deux lambeaux sombres ressemblant à des bras tenter d'entourer l'elfe des glaces qui lui ne semble pas du tout voir ce que la barde voit... ou croit voir.

Dans la chambre, les bons soins de Sharel portent fruit et la blessure de Sidhe est presque complètement refermée, de même que les autres plus mineures qui elles ont complètement disparues grâce à ses sortilèges de soin. La prêtresse est fatiguée par contre, après un tel exploit et la tête lui tourne et elle sent le sceau qu'elle porte sur son front la brûler. Valas, s'il est toujours à ses côtés peut clairement voir que Sharel ne se sent pas bien et que le symbole qui marque son front devient plus brillant.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:40 pm

De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 22/06/2008 21:38
Valas regarde Yallathar accomplir des gestes qu'il n'a jamais vu auparavant. Il essaie de l'aider de son mieux et ses mouvements, habiles lorsqu'il s'agit de lames et de couteaux sont moins précis à manier le bandage. Néanmoins, il exécute cette nouvelle tâche sans rechigner, toujours curieux d'apprendre de nouveaux savoirs. Il mets d'ailleurs son habituel entêtement à être parfait en tout, au service de cette nouvelle expérience. Il ne remarque pas qu'elle est mal à l'aise ni qu'elle manque d'assurance.

Lorsqu'il a terminé,Yallathar semble satisfaite. Il assiste ensuite au miracle de la guérison divine. Les blessures du Vilauryn se referment lentement sous les pdalmodies de la jeune elfe noire. Tandis qu'il observait cet enchantement, il regarde du coin de l' oeil vers la prêtresse pour remarquer une certaine pâleur sur son visage. Une marque au front, qu'il n'avait pas remarqué jusqu'alors, devient maintenant évidente. Valas sens que Yallathar est sur le point de défaillir. Prévenant sa chute, il se glisse derrière elle, et la prendra dans ses bras si elle fait mine de tomber. Il la déposera également dans la chaise à berceau si elle tombe dans les pommes.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 48 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 25/06/2008 13:14
Il retient un soupir soulagé. Meldril a accepté. S’il y avait d’autres monstres comme ce qu’était devenu Turid à combattre, ce serait sans doute un chemin difficile que celui de suivre cet elfe mais quelles autres issues se présentaient à lui en ce moment? Il aurait pu aller chez les elfes, tenter de trouver la famille de son père, essayer de les connaître mais les elfes ne voyaient pas les sangs mêlés d’un bon œil en général. Il s’était cru accepté ici, dans le village où il avait grandit mais il s’était cruellement rendu compte de son erreur. Il était toléré, tant que les villageois ne se sentaient pas menacés par des elfes… et alors tout ce qui avait du sang elfique devenait ennemi à leurs yeux. Ce serait sans doute la même chose avec ses parents elfiques, qui eux verraient son héritage humain d’un mauvais œil.

Pourtant ce Meldril, malgré l’intimidante assurance qu’il dégageait, ses paroles acérées qu’il ne se gênait pas pour servir à ses compagnons, n’avait même pas eu l’air de tiquer sur son métissage. Il semblait placer son père en très haute estime et lui accorder une partie de sa confiance grâce à cela.

Rhaemyr retournes donc à la forge, pour laisser le choix de Meldril s’arrêter sur ce dont il a besoin. Une question par contre lui vient à l’esprit alors qu’ils passent devant les cottes de mailles soigneusement pliées et qu’il jauge la taille et la force physique apparente du druide.

- Pourquoi une armure de cuir? Vous semblez suffisamment fort pour porter une cotte de mailles, en plus de la protection supplémentaire que ça vous apporterait c’est beaucoup plus souple et moins encombrant qu’un cuir rigide.

Lui-même avait une armure de plates et cotte de mailles, elfiques toutes deux, cadeau d’apprentissage qu’il avait forgée et tournée sous la supervision de son père. Les villageois désireux de faire l’acquisition d’armures y allaient le plus souvent pour la meilleure protection qu’ils pouvaient porter sans ployer sous le poids. Que quelqu’un doté d’une grande force physique choisse délibérément quelque chose de moindre protection le rendait curieux. Dans un autre contexte, il aurait pu croire que c’était par manque de moyens mais cet étrange elfe ne s’embarrassait apparemment pas avec l’or... alors si c'était un choix personnel, lequel?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 49 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 25/06/2008 14:07
Elle avait espéré que son patient se réveille même si elle savait bien pourtant qu’il dormirait encore un long moment. Elle était curieuse et un peu anxieuse aussi de le voir ouvrir les yeux. Qui était cette personne pour qui le Sauveur avait autant d’attachement?

Alors que la petite elfe noire se redresse du chevet de son patient la tête lui tourne et elle a un mouvement pour se retenir à la tête du lit mais ses doigts ne font qu’effleurer la patine du bois. Au lieu de chuter durement sur le sol, voilà que des bras fort lui évitent de se casser le derrière au sol. Elle serait écarlate de gêne, si sa tête, ou plutôt son front, ne lui faisait pas aussi mal. Si elle savait ce que c’était de se faire brûler la peau au fer rouge, c’est à ça qu’elle comparerait la brûlure qu’elle ressent. D’une main un peu tremblante et molle, Sharel touche son front, vaine tentative d’apaiser la douleur.

- (elfique) Je ne me sens pas bien…

C’était quand la dernière fois qu’elle avait prit du repos? À quand remontait son dernier repas? Elle ne savait plus. Tout avant aujourd’hui était flou. En fait, tout avant de recroiser le Sauveur à nouveau était flou… est-ce qu’il y avait un lien?

Avec un pâle sourire de reconnaissance, elle sent Sarghtlin l’amener vers la chaise et l’y déposer avec une prévenance qui la touche. Comme ils étaient gentils ces elfes à la peau de la couleur du ciel de la nuit. Un peu comme ceux des Trois-Chutes, ils étaient toujours là pour aider celui qui tombait, même si c’était une inconnue comme elle. L’étourdissement se calmant un peu, Sharel rouvre lentement les yeux et regarde son bienfaiteur du moment, maintenant qu’elle peut le détailler un peu plus.

- (elfique) Merci, je me serais sans doute fait mal sans vous Sarghtlin, vous êtes très gentil. … Vous savez… la couleur de vos yeux… plusieurs elfes de mon village ont une teinte semblable. C’est peut-être pour ça que je me sens en confiance avec vous, vous êtes comme l’un de mes frères disparus… Quand j’étais petite, je voulais des yeux comme ça… au lieu de ces horribles yeux rouges. Certains disent que c’est parce que j’ai trop du sang des elfes noirs d’Erdell en moi, ce sont les « méchants » elfes noirs… Mais je ne le crois pas. Je n’ai pas connu mes parents mais ils n’étaient pas d’Erdell… même si je me demande de qui me viennent ces vilains yeux rouges; je ne connais personne d’autre qui en a des semblables. Et vous? Ces jolis yeux lavande viennent-ils de votre mère ou de votre père?

(désolé pour le papottage mais après tout Sharel n'est qu'une gamine )

Réponse

Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 50 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 25/06/2008 19:27
L'auteur a supprimé ce message.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 51 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 25/06/2008 19:29

Bons réflexes. Valas se félicite d'y avoir pensé. Mais la jeune elfe, loin de sombrer dans l'inconsience, reprend des couleurs et lui raconte des choses qu'il ne comprend pas.
Un air interrogateur se lit sur son visage à mesure que le flot de paroles s'accumule dans son esprit. Elle parle de ses yeux lavandes, de...père et de ...mère, de parents? Coupant court à tout ce qu'il ne réussit pas à saisir, il essaie de rattrapper le peu qu'il connaisse. Et mettre fin à ce débordement qui ne signifie rien pour lui. Mettant un genou à terre, il penche le regard vers le sol, n'osant la regarder en face.

-(elfique) Mon nom est Valas. Sarghtlin est le titre de ma caste. Il faut vous reposer, Yallathar. Vous avez utilisé votre réserve de magie pour aujourd'hui.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 52 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 25/06/2008 22:27
Le sommeil lourd s'est transformé en rêve vaporeux. Portée par le songe, Anylu se laisse bercer par ses images agréables qui lui rappellent tout de même de bons souvenirs. Un paysage bucolique, une étendue d'eau qui lui font penser au Val... et ces deux jeunes gens qui s'ébrouent en riant. Son coeur de mère se serre quand elle reconnait... Aloïs? Attendrie de le voir adolescent mais aussi surprise qu'il ait autant l'apparence d'une bête... Cela ne semble toutefois pas le déranger. Et la jeune elfe accrochée à son cou ne porte pas du tout attention a son apparence lupine. Se pourrait-il que dans le meilleur des mondes, Aloïs puisse rêver d'une existance...normale? Le doux visage de l'elfe lui dit vaguement quelque chose, mais elle ne réussit pas à mettre le doigt dessus... Ni se rappeller où elle aurait vue une si jolie femme. Des yeux verts pâles... une longue chevelure blond cuivré... Lillie?

Mais qu'est-ce que c'est? Voilà que le paysage change brusquement avant que je n'ai le temps de m'approcher des deux amoureux.. De feu et de sang, ce que je vois me remplis de frayeur. Et je recule de plusieurs pas, protégeant mon visage de la chaleur du feu qui embrase le ciel. Deux choix s'offrent alors à moi. À ma droite , un objet brillant attire mon attention. Comme s'il protégeait la forêt, éloignant le feu... À ma gauche, une traînée de sang qui s'éloigne, s'engouffrant dans la forêt incendiée. Un animal? Une bête blessée? Quelle bête aurait tracée un si profond sillon dans la terre meurtrie?

Attirée par l'objet, je décide de m'en approcher, la main tendue pour *sentir* la magie qui pourrait en émaner. Les flammes ne me font plus peur. Je veux découvrir cet étrange artéfact dont je ne distingue pas encore la forme, mais qui, par son essence a des pouvoirs de protection. Pouvoirs qui me seraient sans doute utile pour me sortir de cette impasse.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:40 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 26/06/2008 16:01
- (elfique) Question intéressante, Anwarünya.Je suis druide et quand mon devoir ne m’amène pas à pourchasser des abominations, je vis dans la forêt, entouré d’animaux, de plantes et d’autres créatures des bois. Le métal a une odeur particulière, très forte pour les animaux, une odeur non-naturelle et qui évoque souvent pour eux l’approche de chasseurs, pour ne nommer qu’eux. Une arme de métal peut toujours passer, je peux la ranger facilement ou en atténuer l’odeur. Une armure par contre laisserait son odeur sur moi et ferait fuir ceux que je désire protéger. De plus, un sort très efficace que nous druide utilisons pour affaiblir nos ennemis est un sortilège de métal brûlant… et je n’aurais pas envie de me faire servir de ma propre médecine. C’est aussi une question de respect; l’armure faite du cuir d’un animal a beaucoup plus d’âme que le métal froid et inerte. Si elle est bien traitée, l’armure vit avec son porteur encore de longues années après la mort de l’animal qui lui a donné sa peau, elle s’assouplit et prend sa forme et son odeur alors qu’une cotte de mailles ou un plastron de métal, n’importe qui peut en porter sans trop d’inconfort.

Tout en parlant, plus que d’habitude sans trop s’en rendre compte, Meldril inspecte les armures que lui montre Rhaemyr, sans même accorder un regard aux cottes de mailles toutes proches. En revêtir une serait un vrai cauchemars pour le druide, ça lui rappellerait trop un passé qu’il était désireux d’oublier. Avec l’œil d’un habitué, il vérifie les sangles, les rivets et articulations et les possibilités d’ajustement. Ce qu’il voit et touche lui plaît beaucoup et il en sélectionne celle au cuir plus sombre, qui facilitera le camouflage en forêt. Il passe ensuite aux cimeterres, qu’il soupèse, teste l’équilibre puis la fluidité de la lame. Dignes de la grande réputation du forgeron. Il pourrait prendre n’importe lequel à l’aveuglette sans être déçu mais par principe, il choisit le plus sobre et le mieux adapté à sa taille et sa force.

- Je vois que tu n’as pas de lances, ce n’est pas grave, j’ai déjà mieux que ce que j’espérais trouver dans ce petit village perdu. C’est l’heure du repos pour moi et tu devrais faire de même parce que demain nous partons à l’assaut du temple… et les abominations bleues veulent la même chose que nous.

Sans se soucier si Rhaemyr a d’autres questions, Meldril retourne dans la pièce principale. Il dépose arme et armure dans un coin, y rajoute son sac dans lequel il a tout d’abord rangé la bourse contenant les bijoux qu’il transporte à contrecœur. Il n’a plus envie de parler et il doit prendre un minimum de repos pour régénérer les forces magiques que lui donne la Mère. Apercevant You endormie près du feu, l’envie de la rejoindre est plus forte et sans attendre, il change de forme, pour emprunter une apparence animale proche de celle de la petite bête puis va se rouler en boule près de l’âtre également.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 54 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 27/06/2008 11:52
Des bruits de pas au bas de l’escalier me font relever la tête et je suis un peu surpris et un peu déçu également d’y voir Faern Galil. Je la croyais un peu plus respectueuse des autres que cela. Je l’espérais du moins. Je pensais que mes paroles avaient été claires au départ… et je serais difficilement enclin à croire qu’elle sache soigner; pas après l’avoir vue aussi désemparée à apporter des soins à son familier lorsqu’il était blessé. Qu’est-ce qu’elle vient faire ici? Et pourquoi est-ce qu’elle traîne un chaudron et des bols?

Je ne me sens pas en état d’interagir avec quelqu’un d’ici. Déjà que j’aurais du mal à suivre une conversation en elfique en ce moment, s’il fallait en plus que ce soit avec une femme…

Néanmoins, je rassemble le peu de forces qu’il me reste pour me relever. Malgré l’image impassible que j’aimerais donner, ma main cherche l’appui du mur le plus proche. Je me sens complètement vidé de mes énergies depuis un moment et j’ignore pourquoi mais je sais au moins je n’aime pas du tout cette situation où je me retrouve privé de moyens. Je reste à demi sur son passage, tout en sachant pertinemment qu’en ce moment je ne suis pas en mesure d’arrêter quiconque voudrait accéder à l’étage. Mon cerveau fatigué fait un réel effort pour rassembler quelques bribes de l’elfique parlé ici. Même si je le parle très bien grâce à Sidhe, quand je suis fatigué à ce point, je retourne avec aisance au premier langage que j’ai appris et qui est utilisé par tous ceux de mon espèce; les Vilauryns étant vraiment une caste à part.

- (elfique) … Faern Galil. Si vous… ne… Si vous ne venez pas pour… melar… pour Sidhe. Retournez aux bas.. en bas.

J’ai l’impression d’être Anylu qui tente de baragouiner ses mots elfiques. Je me sens ridicule de cette piètre tentative et je me sens surtout au pire de ma forme. Malgré mon vouloir de lui barrer le chemin, je ne peux que tenter de conserver mon équilibre, en prenant appui sur le mur, m’y adossant complètement cette fois et laissant à Faern Galil le loisir d’accéder au pallier si elle en a toujours envie. Les étourdissements ne me lâchent pas et je ferme un moment les yeux pour ne plus voir les murs, plafond et plancher bouger.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 55 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 29/06/2008 18:37
J'ouvre grand les yeux et un cri s'étouffe dans ma gorge lorsque j'aperçois l'ombre. Voulant dire à Astrid de s'en éloigner, je m'en empêche lorsque ce dernier me dévisage et se lève.

Les sourcils froncés, intriguée par l'ombre et m'en méfiant, je m'intéresse d'abord à Astrid. Il ne semble pas en très bon état....
Oserais-je? (C'est parfait, il pourra pas me refuser grand chose....) Quoi, mes pensées se sont échappées....

Suite à ses paroles, je souris tristement, monte encore quelques marches, puis posant ma main sur son épaule, je l'oblige à s'asseoir. L'ombre derrière lui me semble s'être dissipée, mais je m'en méfie toujours. Aurait-elle un lien avec son état de fatigue? Pas du tout rassurée, je lui prends de force sa main, y dépose un bol puis entreprend d'y mettre une petite quantité de nourriture.

-(elfique) Vous avez aussi besoin de forces. Un peu de nourriture aidera. Par contre, je crains de ne rien pouvoir faire contre l'étrange ombre qui .....

Je jette encore un coup d'oeil, plus trop rassurée. Je préfère vraiment continuer en changeant de sujet...

-(elfique).... hum.... Enfin, je fais aller-retour rapide pour la nourriture et je redescends. .... Vous êtes sur que ça va aller?

Voir Astrid chancelant ne me dit rien qui vaille. Et, même si c'est le fruit de mon imagination, l'ombre ne m'a pas laissé une bonne impression....

Réponse

Conseiller Supprimer Message 56 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 03/07/2008 15:46
Anylu décide donc de laisser sa curiosité la guider. Bien que le rêve soit d’un grand réalisme, elle n’est pas affectée par les flammes ou la chaleur ni n’est soumise aux obstacles du terrain; comme si elle était un fantôme qui déambule parmi les vivants. Elle approche donc vers la droite. Les flammes n’envahissent pas une certaine zone et Anylu remarque également que les herbes et plantes à cet endroit sont recouvertes d’une mince couche de givre qui miroite à cause du feu tout proche. Elle aperçoit, au milieu de cette couche de froid, un cristal flottant à quelques pouces du sol. Environs gros comme un poing, les parois transparentes révèlent que quelque chose est emprisonné à l’intérieur du prisme mais la distance ne permet pas d’identifier ce qu’il en est. Un sixième sens avertit Anylu que si elle approche à l’intérieur du périmètre protégé des flammes, quelque chose, qui n’est pas un rêve, l’attend. À savoir si cela pouvait être dommageable ou bénéfique pour elle, c’est impossible de le savoir.

Rhaemyr se retrouve à nouveau seul, délaissé par Meldril qui a prit ce dont il avait besoin. S’il le désire, il est possible d’assembler une lance pour le druide. Des hampes de bois et une de métal sont alignées dans un coin de la forge et quelques têtes de lances sont stockées sur un coin d’établi. Négociant une demi heure d’ouvrage, le jeune forgeron pourrait assembler et riveter pointe et hampe ensemble. Il peut également utiliser la forge et ses outils pour vaquer à d’autres occupations mais le feu qui alimente normalement le four à chauffer est bel et bien éteint et prendra plusieurs heures à regagner la vitalité nécessaire à la forge du métal, à moins d’un moyen magique.

Galil a l’impression que l’ombre qu’elle croit avoir aperçue s’est dissipée. Pourtant, à la périphérie de son regard, quelque chose remue, un hissement comme celui d’un chat en colère parvient faiblement à son oreille. Si elle se retourne, elle ne voit rien d’anormal et, comme pour la narguer, le vent siffle dans l’entretoît de la maison. Immédiatement après sa dernière question à Astrid, un ornement de fer forgé placé au mur se décroche et tombe lourdement sur le sol, faisant une marque dans le bois du plancher. Là encore, si elle tourne la tête assez vivement, la barde aura l’impression de voir quelque chose bouger, qui aurait décroché la décoration sans doute…

Dans la chambre, Valas et Sharel peuvent clairement entendre parler de l’autre côté de la porte et ne peuvent manquer le fracas avec lequel l’objet de métal heurte le sol de l’autre côté du mur.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 57 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/07/2008 11:41
Je sursauterais de son toucher si j’en avais encore l’énergie. Elle m’oblige à me rasseoir puis me donne bol et nourriture… dont je sens la chaleur à travers le matériel. Température trop élevée pour mon bien, même si elle a raison qu’avaler quelque chose m’aiderait à régénérer mes forces plus rapidement. Je comprends à demi ce qu’elle me dit… mais… voilà qui m’étonne, elle semble savoir que quelque chose me tourmente depuis un moment et de tels mots sont accueillis par un regard à la fois étonné et épuisé. Je dépose lentement le bol sur le sol près de moi, le temps que son contenu refroidisse un peu. J’aimerais avoir les mots pour lui expliquer mais je reste muet, à la regarder. J’espère qu’Afae ne tiendra pas compte d’Anylu et fera son devoir, je ne pourrai pas tenir cette situation bien longtemps, pas sans devenir une menace pour les autres.

Elle s’inquiète de mon état et je baisse la tête, embarrassé qu’une femme prenne cette peine. Je voudrais lui répondre de ne pas s’inquiéter de moi mais un grand bruit interrompt toute tentative de réponse de ma part. Quelque chose est tombé dans le couloir, alors qu’il n’y a ni être vivant ni courrant d’air. Une fixation défectueuse? Il se passe tellement de choses étranges depuis un moment, que je ne crois pas à un simple hasard ou défaut d’installation. Mes premières pensées vont à Sidhe et à son état précaire… un état semblable à celui où je me suis retrouvé, tout juste avant que je sente un changement en moi. Peut-être suis-je paranoïaque…

Avec l’énergie qui me reste, je me lève à nouveau. Je sens chacun de mes muscles me brûler comme si je venais de faire deux rondes de patrouille… je suis vieux. Je me dirige ensuite vers la porte de la pièce où la petite elfe sombre et le Sarghtlin sont supposés prendre soin de Sidhe et sans frapper, je l’ouvre. Je fronce d’abord les sourcils de voir la petite affalée sur une chaise avec le guerrier à genoux en face d’elle. Que se passe-t-il? Puis mon regard va sur le troisième occupant de la pièce qui lui n’a pas bougé depuis tout à l’heure. Sans hésiter, je m’approche de Sidhe, pour constater que ses blessures ont été soignées mais qu’il est toujours inconscient. Je ne peux pas retenir ma main d’aller enlacer la sienne qui repose inerte sur le bord du lit, au moins, la tiédeur de ses doigts me rassure.

- (elfique) Sortez.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 58 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 06/07/2008 11:21
Un air un peu dépité ne peut s'empêcher de paraître sur son visage. Elle se fait remettre à sa place en moins d'une minute. Mortifiée de s'être laissée emportée par son enthousiasme naturel, Sharel baisse la tête. Si sérieux... Elle n'allait pas se faire des amis ici...

Oui elle était fatiguée, c'est sans doute pour ça qu'elle sentait les larmes lui monter aux yeux et qu'elle réagissait comme une gamine blasée qui se fait réprimander. Et ça servait à quoi d'essayer d'être gentille avec ces gens? Même pas un merci pour ce qu'elle venait de faire? Reposes-toi et après tu soigneras les autres! Comme si elle ne servait qu'à ça! Elle veut sortir d'ici et aller se cacher dans un coin pour pleurer. Elle ne comprend rien à ce qui se passe, qui sont la majorité de ces gens et pourquoi elle est ici, en haut d'une montagne sous la neige. Elle a tenté d'être serviable et d'aider et dès qu'elle a voulu d'être amicale, elle s'est fait rabrouer. Les Trois-Chutes lui manquent... mais il n'y a plus rien là-bas... Le coeur gros, la gorge serrée et la tête pleine de pensées et d'émotions déformées par son état d'épuisement, Sharel se lève d'un bond de sa chaise pour se diriger vers la porte mais le bruit subit qui vient jusqu'à eux la fait sursauter. Une main sur son coeur pour en calmer ses battements rapides dûs à la surprise, la petite prêtresse se rasseoit lentement sur la chaise.

- (elfique) Qu'est-ce que c'était que ce bruit?

Au moment même où elle pose cette question, la porte de la chambre s'ouvre. Un peu inquiète et un peu soulagée, Sharel regarde le Sauveur entrer, ne pouvant s'empêcher de regarder le sol lorsque son regard passe sur elle. Il se préoccupe de son ami blessé... et Sharel ne récolte pas plus un remerciement, qu'un ordre de déguerpir, maintenant qu'elle a terminé. Avec un soupir, elle se relève, cette fois plus lentement que précédemment puis quitte la pièce.

L'odeur délicieuse de la nourriture et la première chose qui accueille la petite elfe noir et il ne tarde pas qu'elle ait l'eau à la bouche et l'estomac qui grogne de son vide. Gênée d'une telle attitude mais à la fois affamée, Sharel cherche la source de cette promesse de repas du regard et ne tarde pas à tomber sur la demi-elfe et/ou le chaudron dégageant des effluves épicées. D'un air interrogateur, très timide mais trahissant la faim qui la tenaille, Sharel reste pour le moment à distance de la nourriture, n'osant prendre ce qui ne lui appartient pas.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:41 pm

De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 06/07/2008 22:02
Devant le long silence de la Yallathar, Valas lève la tête. Le regard interrogateur lavande plonge dans ses yeux rubis, bien malgré lui. Cette femme n'était pas comme celles de son peuple, le Caïssor le lui avait déjà dit. En effet, comment une femme pouvait être si... douce? Et ce qu'il croyait voir dans ses yeux, des larmes retenues? Un sentiment étranger qu'il ne souhaite pas voir s'éteindre émerge en lui. Serait-ce de la compassion? Curieusement, il avait éprouvé ce sentiment il y a longtemps pour Vy'chriel, l'Afae. Mais cette fois-ci s'était moins fort comme un peu diffus.

La jeune elfe se lève d'un bond, surprenant Valas pourtant habitué à anticiper les réactions d'autrui. Ce monde était si étrange qu'il suffisait de quelques heures pour qu'il oublie tout ce qui faisait de lui un Sarghtlin respecté.

Un bruit, fracas plutôt. Valas se redresse, l'oreille aux aguets. D'instinct, il se place devant Sharel, de façon à protéger la jeune femme si jamais... C'est plutôt son supérieur qui entre dans la petite chambre, leur ordonnant de quitter la place. Sans qu'il tente de s'interposer, il laisse passer la Yallathar qui se dirige vers la porte, obéissant à la demande. Il fait un signe de tête et décide de la suivre, histoire de ne pas la perde de vue, peut-être que le sentiment qu'il éprouva tout à l'heure reviendra?

(elfique) - Je vais vous suivre en bas, si c'est ce que vous m'ordonnez, Yallathar. Vous êtes encore faible, je vous protégerai.

Il lui a murmuré d'une voix douce, à l'oreille ce qu'il croit être une faveur qu'il lui offre.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 60 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 09/07/2008 21:16
Le feu... la glace... mordant tous les deux celui qui ose s'en approcher.

Curieusement, rien ne peut m'atteindre dans cette forêt, et je me déplace comme par le simple pouvoir de la pensée. À droite, un étrange cristal, objet magique qui éloigne l'incendie, empêchant les flammes de lécher sa surface polie et translucide. Je distingue vaguement une ombre à l'intérieur de cet objet flottant au milieu d'une étendue de givre.

Qu'est-ce que le spasme de vivre...

Oser approcher, prendre cet objet dans ses mains pour en connaître l'essence. Qu'importe s'il blesse, ou s'il m'emporte loin. Découvrir son secret. Comme ça fait longtemps que je ne me suis sentie aussi vivante!

J'approche du cristal, sans réfléchir aux conséquences. J'ai vu Aloïs heureux et c'est tout ce qui compte, ça me donne des ailes et assez d'audace pour foncer. J'entre dans le cercle de givre et je m'apprête à soulever l'artéfact.

Advienne que pourra!


Réponse

Conseiller Supprimer Message 61 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 10/07/2008 22:58
Une réponse aussi élaborée, pour une question qui lui avait semblée tout d'abord anodine. En écoutant cet elfe, Rhaemyr réalise que la surface qu'il présente cache beaucoup plus de chose qu'on peut le croire. Meldril présente des raisons et des explications emplies de logique, raisons auxquelles il n'avait jamais vraiment réfléchit à vrai dire. Que quelqu'un refuse de porter quelque chose pouvant lui assurer une meilleure protection, voire peut-être lui sauver la vie, était difficile à comprendre... mais ce druide amenait une nouvelle vision des choses et c'était intéressant. Pendant que Meldril choisit arme et armure, le jeune homme réfléchit aux paroles prononcées, prenant conscience que les druides avaient une morale et une éthique très développées. Il n'avait jamais cotoyé de druides, seulement aperçu un une fois, quand il était petit, le souvenir était trop flou pour en tirer quoi que ce soit, même une ressemblance avec le druide qui se tenait aujourd'hui devant lui.

La voix de Meldril le tire de sa rêverie et Rhaemyr hoche distraitement la tête. Il ne voulait pas penser à demain, en même temps qu'il avait hâte que cette journée se termine enfin. Il avait la tête trop pleine de pensées diverses, créant un petit chaos qui l'empêcherait de fermer l'oeil encore quelques heures. Aussi bien occuper son temps... Naviguant à travers les établis, le demi-elfe sort les outils dont il aura besoin pour assembler une lance pour l'elfe puis, se rappelant qu'il s'était promis de réparer autre chose, se dirige vers l'entrée de la maison, où il y avait laissé l'armure de cuir blanc de l'elfe bleu qui était blessé. Un travail aussi bien fait et un cuir aussi exceptionnel méritaient d'être réparés... et ça l'occuperait pendant un long moment. D'abord nettoyer à fond puis chercher une épaisseur et une qualité de cuir équivalente, ensuite désassembler et réassembler certains morceaux, teindre pour avoir la même couleur sans créer trop de discordance... il en aurait pour un peu plus d'une heure si tout allait bien.

Sans hésiter, Rhaemyr entreprend de réparer l'armure de Sidhe puis, s'il n'est pas trop fatigué, procèdera à l'assemblage d'une lance de bois avec une pointe de métal.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:41 pm

De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 16/07/2008 20:48

Le demi-elfe dont le druide aimait bien appeler aile de corbeau dormait depuis longtemps. Les événements de la journée, les émotions nouvelles qu'il vivait l’avaient subitement terrassé au point de le rendre muet pour le reste de la nuit.

Sa tête reposait sur la table. Son visage était dissimulé par sa longue chevelure noire. Rêvait-il? Personne ne saurait le dire. Il semblait bien du moins. Il n'y avait plus d'elfe bleu pour lui faire la moral et le tabasser comme un vulgaire paquet. Il n'y avait plus de questions sans réponse, plus d'interrogation, plus de regards fuyants ni de colère, il n'y avait que la noirceur et le calme.

Demain serait un autre jour, un jour où il serait temps pour lui de prendre des décisions, de réfléchir et d'agir selon sa conscience.

(Hrj Bonjour à tous Je suis désolée de vous avoir fait attendre. Voici un court message, afin que notre cher mj puisse poursuivre l'histoire. Je te remercie sincèrement Louis )

Réponse

Conseiller Supprimer Message 65 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 18/07/2008 09:36
(Hj: Désolé du non signe de vie de ma part. Meldril dort en effet, sa passe rôle-play est terminée pour la journée et il a bien besoin de reprendre des forces. Donc à moins que quelqu'un le dérange, il ira pas chercher querelle aux autres jusqu'au lendemain matin.)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 66 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 19/07/2008 13:23
(Je donne à tous un méga coup de pied et on passe au matin)

Le sommeil est venu chercher les aventuriers, tour à tour, engourdissant leurs sens, faisant taire leurs inquiétudes respectives pour les conduire à un repos court mais réparateur.

Veillant sur Sidhe, Astrid s'est endormi assis sur le sol, le dos appuyé contre le lit. Comme à l'habitude, son sommeil a été vide de tous rêves ou cauchemars mais son réveil se fait brutalement, alors qu'il sent une pression subite dans sa tête, qui tourne rapidement en une migraine foudroyante et il se met à saigner abondamment du nez.

Valas, en bon soldat de sa race, s'est posté devant la porte de la pièce occupée par le Caïsor qu'il a ordre de surveiller et du Vilauryn blessé. Il s'est assoupi également lorsque tout est devenu plus calme dans la demeure, ne pouvant résister au sommeil dont il avait grand besoin après les longues journées de marches dans les steppes enneigées de son monde.

Sharel et Galil, après avoir fait brièvement connaissance, partagé un rapide repas et plusieurs bâillements ont décidé de se séparer le dernier lit disponible à l'étage (la chambre de Rhaemyr bref). La pièce est sobre, hormis pour une table de travail qui est couverte de livres sur divers sujets dont un en elfique et de papiers sur lesquels sont dessinés des croquis et esquisses d'armes et armures, des plans de fabrication ou des bribes de textes divers. Le lit est un peu étroit mais vu la petite taille des deux jeunes femmes, elles dorment toutefois très bien. Le soleil pointe entre les rideaux de la chambre, leur intimant de se lever.

Rhaemyr a terminé sa réparation d'armure et son montage de la lance qu'il réserve à Meldril après deux longues heures de travail. Malgré les émotions des derniers jours, le sommeil est enfin venu le chercher. Peuplés de cauchemars relatant et déformant les mort de sa famille, ses rêves ne lui laissent par contre aucun répit.

Meldril lui a dormi comme un loir près du feu et au matin, toujours sous sa forme animale, il se retrouve empêtré dans You qui l'a adopté en tant qu'oreiller. Le feu est bas mais chauffe encore un peu, il ne sera pas très difficile à raviver.

Lirendel a bien dormi également, quoiqu'il se réveille un peu courbaturé vu sa position mais reposé. Il a encore quelques légers élancements du mauvais traitement que lui ont fait subir les elfes des glaces hier mais rien qui n'est incommodant. Son nez lui fait mal encore un peu mais ce ne sera bientôt plus que de l'histoire ancienne.

Anylu quant à elle a eu un sommeil agité. Dans son rêve, elle s'est rapprochée du cristal et l'a saisit dans sa main. Aussitôt, le décor autour d'elle, la forêt enflammée, a semblé fondre et disapraître pour se retrouver entourée de noir. Une seule lumière, tombant comme un flocon de neige, tourbillonannt lentement devant les yeux de la métisse et tombe finalement sur le sol. La lumière grandit et se nimbe de bleu et à travers elle, la magicienne parvient à distinguer une forme humanoïde (l'image que je t'ai envoyée). Elle voit les lèvres de l'entité remuer sans pouvoir entendre ce qu'elle dit même si elle se rapproche. Après un moment, l'être nimbé de lumière secoue lentement la tête, se rendant compte qu'Anylu ne la comprend pas. Levant une main, l'être trace du bout d'un doigt une forme en croissant de lune, son tracé restant magiquement dans les airs quelques minutes puis, elle mord la partie tendre de son pouce, au point où de petites gouttes de sang rouge en perlent et elle fait un mouvement comme si elle déposait son sang sur le symbole tracé. En dernier, tout juste avant qu'Anylu se réveille en sursaut, l'entité tend brusquement la main vers elle, touchant son front et infusant en la demi-elfe des sentiments ne lui appartenant pas. Elle sent d'abord l'envoutement de l'orgueil, la puissance et l'ambition puis la surprise, le sentiment d'être trahie puis la haine, un sentiment destructeur freiné par une sensation d'étouffement, comme si elle était étranglée. Une vive douleur à la poitrine, comme si on venait d'y enfoncer une dague est ce qui réveille Anylu. Malgré les épaisseurs de vêtements qu'elle porte et la chaleur de la pièce, elle se rend compte qu'elle est transie de froid et a même un peu de frimas sur les cheveux.

C'est le matin, les aventuriers se réveillent lentement. Ils ont faim et quelqu'un cogne à la porte.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 67 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 19/07/2008 20:58
J'avais espoir qu'il se réveille et en même temps je ne voulais pas. J'aurais eu tellement de choses à lui dire et en même temps je sais que j'en aurais été incapable. Je reste sur ma décision, sur ce que j'ai demandé à Afae, même si je ne le veux pas, je sais que c'est pour le bien de tous. J'aurais simplement tellement voulu l'expliquer à Sidhe...

La douleur fulgurante qui me traverse la tête subitement me tire de cet état léthargique et de flottement que seul le sommeil peut amener. Avant même d'avoir ouvert les yeux, j'ai porté mes mains à mes tempes, comme si je pouvais en contenir le mal qui m'assaille encore une fois. Ça fait tellement mal! Je me replie sur moi-même incapable d'avoir une pensée cohérente hormis celle de chercher un moyen pour faire partir cette douleur atroce. Un goût ferreux dans ma bouche me fait porter la main droite à mes lèvres et elle rencontre vite le sang qui s'écoule de mon nez et je sens que la panique n'attend qu'un signe de ma part pour éclater.

Je dois sortir d'ici, de ce lieu qui est trop chaud et aller dehors, là où l'air glacé me fera du bien. Une main au visage, l'autre me servant d'appui pour me lever, je cherche du regard quelque chose pouvant éponger ce sang un moment et je ne tarde pas à trouver les linges n'ayant pas servi à Yallathar lors de ses soins. Sans hésiter j'en prend un puis me dirige vers la porte où je me butte contre le Sarghtlin. Obstacle trop dificile à enjamber ou contourner en ce moment pour moi, je cherche un appui sur le cadrage de la porte. J'ai l'impression que ma tête va exploser et je l'appuie elle aussi contre le montant de bois.

- (elfe des glaces) Sarghtlin... je dois aller dehors...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 68 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 20/07/2008 21:39
La vision change encore...et je me retrouve devant une beauté elfique comme je n'en ai jamais vu. Une elfe noire, magnifique avec des yeux comme ceux le la jeune prêtresse, amis que je ne comprend pas... Un croissant de lune... lumineux que l'apparition mouille de son propre sang. Le reste se mêle, trop rapide.

Des sentiments contradictoires et en même temps... Une douleur intense me fait se redresser subitement, les deux mains sur ma poitrine. Comme si je sortais de l'eau, je prend une grande inspiration, grelottant de froid malgré la chaleur relative de la petite pièce.

Un regard inquiet tout autour et la main qui se pose sur mon front... Mais qu'est-ce...du frimas? Lentement, Je me lève de la chaise peu confortable sur laquelle j'étais assise, réfléchissant à cet étrange songe. Au même instant, on frappe à la porte... Je regarde les autres pour savoir qui ouvrira...





Réponse

Conseiller Supprimer Message 69 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 21/07/2008 06:50
(hj: Il semblerait que mon dernier post ne se soit jamais rendu..... Anyway.)

Prenant garde de ne pas réveiller ma compagne de chambre durant son sommeil, je me convainc de ne pas avoir de sommeil agité. En effet, déjà que ce qui s'est passé avec Li aurait de quoi me faire pleurer des heures, il y a maintenant le fait que je vois d'étranges ombres près d'Astrid. Figée par la peur suite à l'objet tombé, je n'avais pu le suivre. Qu'importe, j'ai pu faire plus ample connaissance avec la petite prêtresse....

M'étirant, hors du lit, les cheveux un peu emmêlés, je regarde le jeu des rayons du soleil au travers des rideaux. Puis, saisissant mes effets personnels, je me dirige vers le rez-de-chaussée, lorgnant un coup d'oeil vers les autres chambres de l'étage pour vérifier s'il y avait d'autres esprits réveillés...

À la cuisine, You s'est servie de Meldril comme d'oreillers et je n'ai vraiment pas le coeur à la déranger. Je dépose mes effets, m'asseoit à table, sortant mon grimoire et en révisant les sorts. Aujourd'hui, ils seront certainement nécessaires.....
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:41 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 21/07/2008 15:08
Quelques mouvements dans la pièce. Suffisamment dérangeants pour que ses oreilles tressautent. Toujours sous forme animale, le druide ouvre à demi un oeil embrumé de sommeil puis le referme. Il est bien, au chaud, collé contre quelqu'un qui l'emmerde pas et qui a le même but que lui en ce moment: dormir.

Non là cette fois, y'a vraiment aucune délicatesse, il va falloir qu'il se réveille. Quelqu'un qui dégringole les escaliers et qui se tire une chaise. Y'ont pas idée à quel point c'est bruyant pour les délicates oreilles des dormeurs ici? Grognon, Meldril s'étire en bâillant puis gigotte pour se dépêtrer de You qui a manifestement prit ses aises. De retour sur ses quatre pattes, le druide ne reprend pas tout de suite sa forme elfique. Il aime bien celle-ci et il a pas à causer aux autres en plus!

Aussi bien aller voir qui est la cause de ce raffut. D'un bond, il saute sur la table pour freiner son élan in extremis pour ne pas tomber face première dans le grimoire de Galil. Une autre lanceuse de sorts? Indigné, Meldril lâche un petit grognement mécontent. Qu'est-ce qu'elles avaient toutes à se foutre le nez dans un truc poussiéreux et remplit de charabia? C'était un truc de filles qu'il avait pas comprit? Elles croyaient que c'était ça qui allait leur sauver les fesses contre ce qui les attendaient? Tout d'abord, le druide est tenté de faire le chat et d'aller se coucher sur les pages étalées devant lui. Puis, en repensant à la férocité avec laquelle cette métisse avait tenté de mordre et arracher les lianes et feuilles qui la retenaient prisonnière lorsqu'il avait croisé leur groupe, l'elfe l'imagine très bien refermer brusquement son grimoire, le coinçant comme une crêpe entre les deux reliures. Pas une bonne idée.

Alors soyons une peste! Hypocritement, Meldril tend la patte, sors une griffe puis se mets à malmener le coin supérieur droit du grimoire, non sans jeter de temps à autres un coup d'oeil à la demi-elfe, prêt à filer au moindre signe d'agressivité de sa part.

(vous connaissez les petits pandas? ou pandas roux? c'est à peu près cette forme qu'a adoptée Meldril pour dormir et avec laquelle il tourmente actuellement le grimoire de Galil. Désolé pour le cognement à la porte Mj, il dormait et ne l'a pas entendu ou l'as associé au bruit d'Anylu et Galil)
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:41 pm

De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 21/07/2008 21:56

Valas n'a dormi que d'un oeil, appuyé la plupart du temps contre la porte de la chambre où il monte la garde. Sa position inconfortable lui rapellait des nuits passées à subir un entrainement inhumain, transi de froid au milieu de nulle part. Au moins cette maison avait l'avantage de les protéger des intempéries. Étrangement, la chaleur qui irradiait de cette demeure n'était pas si désagréable à ce jeune guerrier venu du froid. L'oreille aux aguets, il avait sommnolé jusqu'aux petites heures du matin, trop épuisé pour continuer sa veille et trop conditionné à obéir pour s'endormir tout a fait.

Il s'en voulait un peu d'avoir laissé partir la jeune prêtresse avec la métisse à la longue mèche blanche. Car bien qu'il ait eu envie d'être près d'elle durant son sommeil, sa tâche n'est pas de la protéger, elle, mais de surveiller le Caïsor quoiqu'il advienne. D'ailleurs c'est sa présence qui le réveille en sursaut alors qu'il sommeillait à moitié, le visage de Vy'Chriel bien présent dans son esprit embrumé.

Il remarque sans peine l'état lamentable de l'elfe des glaces et surtout tout ce sang qui imbibe lentement le linge qu'il tient sous son nez.

Valas:-(elfe des glaces) Qui vous a frappé? L'archer? Laissez-moi voir un peu...
Valas jète un oeil dans la chambre, mais le Vilauryn est toujours inanimé sur le lit.

Astrid: - (elfe des glaces) Sarghtlin... je dois aller dehors...
Soudain inquiet de l'état de santé de son supérieur, surtout que l'Afae lui a demandé de veiller sur lui, Valas prend un ton moins brusque:
Valas: (elfe des glaces) Je vais vous aider, Caïsor. Appuyez vous sur moi.

(Si Astrid se laisse aider, il descendra les marches avec lui, sinon il le suivra dans la pièce principale, au bas des escaliers.)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 74 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 21/07/2008 22:46

Lirendel ouvrit les yeux. Un peu perdu, il mit un temps avant de lever la tête et de regarder autour de lui. Courbaturé, il décida à se lever et s'étira. Il semblerait qu'il avait réussi à se faire oublier, car Galil s'était assise à la même table que lui et l'ignorait complètement. Il hausa les épaules. Il y avait même un petit animal sur la table. Connaissant You, Li se dit que ce n'était pas elle. Ce petit bout de poil devait être Meldril.

Le guerrier avait une faim terrible. Il aurait bien mangé un repas digne des rois. Toutefois, il ne voulait pas engloutir toute la nourriture de ses hôtes. Il se passa la main dans sa chevelure noire corbeau afin de la démêler un peu. Son nez le faisait souffrir encore un peu, mais la petite elfette noire l'avait bien aidé.

Le métis chercha du regard le grand demi elfe Rhameyr. Des coups frappés à la porte arrêtèrent ses recherches. Intrigué il se dirigea vers celle-ci. En passant devant Anylou, le guerrier la salua et ouvrit la porte toute grande.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 75 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 22/07/2008 10:18
Un repos, qui n'a rien de regénérateur. De sombres rêves sont venus le hanter. Empreints d'effroi et parfois si réalistes... Était-ce lui qui avait tué ses parents? Swâan était couverte de sang, une dague à la main... Non, c'était une bête énorme qui... une araignée... mais ses mains étaient rouges de sang... puis c'était les gens du village qui venaient pour éliminer sa famille, parce qu'ils étaient des elfes...

Les bruits diffus qui lui parviennent de la pièce principale, de l'autre côté des lourdes portes séparant la forge de la maison est ce qui vient au secours de Rhaemyr et l'extirpe enfin à ses cauchemars. Réveillé sans l'être tout à fait, le métis s'inquiète de ce qu'il a fait, les rêves et la réalité se chevauchant durant encore un moment, jusqu'à ce que la douloureuse réalité de ce qui s'est réellement passé revienne le frapper. Ce n'était pas un de ces rêves où il perdait tout et qu'au matin la présence rassurante de sa famille chassait ses craintes. Cette fois, il n'y aurait personne pour le rassurer et lui faire reprendre le quotidien. Il n'y en aurait plus. Meldril avait accepté de l'emmener avec lui, ce serait la première journée d'une nouvelle vie qui lui était totalement inconnue.

Le banc où son père et lui prenaient leurs pauses de temps à autres, le temps de discuter d'une étape de fabrication ou d'autre chose, c'est là qu'il s'est assoupi. Il ne voulait que fermer l'oeil quelques minutes, avant d'aller s'assurer que ses invités soient eux-mêmes confortablement installés pour dormir. Quel piètre hôte il faisait...

Rhaemyr prend quelques minutes pour s'asperger le visage et faire une rapide toilette, l'eau, le baril, la forge, ils ne serviraient plus à personne avant un long moment de toute manière. Davantage réveillé, le demi elfe prend l'armure et la lance qu'il a terminés et se risque dans la pièce commune de la demeure de son père. Il se sent intimidé par tous ces étrangers qui sont installés chez lui comme si de rien n'était, comme s'ils avaient toujours été là. D'abord indécis, il se contente de les observer un à un, il ne sait pas quoi dire ou ce qu'il serait approprié de faire... L'une des demi-elfe est assise à la table devant un livre, un petit animal jouant avec elle, l'autre est debout et semble tout juste s'être réveillée, son regard parcourant la pièce et s'intéresse à la porte qui s'ouvre tout juste par le mouvement du troisième demi-elfe, celui aux cheveux plus noirs que la nuit. Ça devrait être lui qui ouvre la porte... si c'était un des villageois, comment réagirait-il de voir un visage inconnu? Espérons que ce ne serait pas mal... Cessant enfin d'hésiter, Rhaemyr dépose armure et lance sur le sol puis se dirige vers l'entrée, curieux et anxieux sans trop savoir pourquoi de qui les visite.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 76 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 22/07/2008 14:41
Ce sommeil avait été le plus merveilleux et le plus réparateur qu'elle avait connu depuis des siècles il lui semblait. À peine allongée sur le lit, Sharel avait fermé les yeux et avait complètement perdu toute notion de ce qui l'entourait. Quelqu'un aurait pu tirer du canon à côté d'elle qu'elle ne s'en serait même pas rendue compte... ou presque. La lumière entrant par la fenêtre et se faufilant entre les rideaux assombrissant celle-ci et l'impression qu'il est temps de se réveiller finissent par faire ouvrir les yeux à la petite elfe noire. La gentille métisse a disparu et tout en adoptant une position assise, Sharel espère qu'elle n'est pas partie parce qu'elle bougeait trop et l'empêchait de dormir, ça serait gênant... Lorsque la tête a finit de tourner, elle se glisse sur le bord du lit puis se lève, heureuse de sentir ses jambes mieux assurrées qu'hier. Pas encore très sûre si elle ose sortir de la chambre tout de suite ou non, elle regarde tout d'abord ce qui l'entoure, fouinant du bout des doigts à travers les papiers laissés sur le bureau et lisant les titres des livres. Quelqu'un qui se passionne pour les armes et les armures on dirait, un guerrier? Non, il y avait trop de détails, des plans et des notes... quelqu'un qui fabriquait des armes et des armures, sans doute.

Délaissant le bureau, Sharel occupe ses doigts à démêler grossièrement ses cheveux, même si une brosse serait la seule arme capable de défaire ces noeuds. Ses pas l'amènent vers la fenêtre dont elle tire els rideaux pour laisser entrer la lumière et regarde à l'extérieur. Où sont-ils? Pourquoi est-elle ici?
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:42 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 22/07/2008 21:00
De la fenêtre, Sharel aperçoit quelques maisons aux toîts couverts de neige. Un petit village, plus petit encore que les Trois-Chutes se dévoile en partie à ses yeux. La neige semble épaisse sur le sol car même les endroits passants sont de neige compactée par les pieds et non boueux comme ils le seraient avec une couche plus fine. Une forêt pointe ses conifères derrière les maisons les plus éloignées, hauts et serrés les uns sur les autres, créant une barrière naturelle et isolant le petit hameau. Quelques cheminées fument, portes et volets sont clos et aucune activité ne se fait voir sur la place, le village semble désert.

Lorsqu'Astrid et Valas descendront l'escalier, Galil, et uniquement Galil, apercevra encore une fois une ombre accrochée aux pas d'Astrid. Maintenant qu'elle est reposée, ou serait-ce la lumière du jour qui rend tout plus clair? Les contours de l'ombre se précisent, des détails apparaissent. Plus qu'une ombre cette fois c'est une silhouette encapuchonnée dont le visage émancié dévoile une bouche ornée de dents pointues et des yeux à la lueur malsaine, des yeux jaunes qui se fixent à ceux de Galil si elle le regarde directement. Ce n'est pas deux bras mais bien six qui s'accrochent à l'elfe des glaces alors qu'il descend péniblement les escaliers, la créature semblant être dépourvue de jambes, le bas de son corps se fondant dans l'ombre. Quatre grandes mains parées de longs ongles noirs et durs s'aggrippent à la tête du sorcier, comme si elles tentaient de la réduire en bouillie par leur pression ou tentaient de s'y infiltrer. Les deux dernières sont autour de ses épaules et se resserrent lentement autour de lui. Hormis qu'il a l'impression de manquer d'air petit à petit, Astrid ne remarque rien de ce que voit Galil, de même que les autres dans la pièce ne voient ni ne ressentent quelque chose d'anormal lié à cette inquiétante apparition.

Lirendel est allé ouvrir la porte, Rhaemyr ne tardant pas à faire son entrée et aller le rejoindre sur le pas de la porte. De l'autre côté du panneau de bois qui s'ouvre sans bruit se tiennent deux elfes, des congénères d'Astrid, Valas et Sidhe. Le premier, que Rhaemyr reconnaît comme celui avec qui il avait pourparlé hier, a un petit sourire en coin en voyant Lirendel et lui lance aussitôt:

- (elfique) Le nez va mieux, à ce qu'on dirait.

À ses côtés, l'autre elfe a une expression mi amusée mi sérieuse de ce commentaire et à son tour il prend la parole.

- (elfique) Afae nous envoie, on vous attend depuis longtemps déjà. Nous sommes ici pour veiller à ce que vous soyez bientôt prêts à monter au temple, que vous soyez équipés, nourris et surtout d'attaque. Si vous voulez bien nous laisser entrer...

Les deux elfes sont vêtus et équippés de manière identique: cape bleue foncée ornée de symboles argentés, armure d'écailles de cuir blanc, arc d'os passé en bandouillère, carquois. La seule chose qui les distingue est leur apparence physique. Le premier a la peau blanche comme les elfes d'ici, à peine bleutée, ses cheveux sont d'un blond pâle mais ses yeux eux sont d'un bleu-vert foncé. Son visage porte deux lignes bleues foncées sur les joues, rappellant celles de Sidhe à quelques nuances près mais il n'en a aucune sur le front, comparativement aux autres elfes des glaces. Le second a la peau un peu plus foncée, ses yeux sont d'un bleu vif et ses cheveux sont blancs, striés de mèches argentées. Front et joues sont marqués d'arabesques d'un bleu foncé, identiques à celles de son confrère sur le joues. Chacun porte un large contenant semblant fait de bois, de forme cylindrique et qui semble assez lourd, de même qu'une besace de cuir qui laisse également deviner d'un bon poids.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 78 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 22/07/2008 22:27
Frappé? Non... juste... j'ai mal. Ça ne m'était pas arrivé depuis que je suis dans ce monde d'avoir des maux de tête aussi violents. C'était plus courrant à Ardven-Eil, plus de responsabilités, moins de repos, plus de stress et de décisions difficiles à prendre. Perdre du sang comme ça, j'y suis habitué par contre. En vieillissant, mon quatre heures de sommeil minimal devenait de plus en plus important pour que je puisse fonctionner normalement. J'ai besoin d'air, de froid...

C'est l'orgueil qui me fait refuser l'appui du Sarghtlin. Si ça avait été Sidhe, j'aurais accepté mais celui-là, il m'était inconnu. Je n'aime pas qu'on me touche, même lorsque c'est nécessaire.

Il s'efface du passage et je rassemble mes énergies pour parcourir le chemin me séparant de l'extérieur. J'essaie d'oublier ce mal quelques instants et faire le plus vite possible. Le pallier, les escaliers, je les descend le plus vite que je le peux dans mon état actuel. Je manque d'air et j'ai l'impression que c'est à cause que ma gorge se remplit à son tour de sang; puisqu'il s'échappe plus difficilement par mon nez, il remonte et envahit mes voies respiratoires. Je déteste cette déplaisante sensation. Arrivé en bas autre obstacle car des gens sont attroupés dans la porte. Après une pause d'une milliseconde, je les écarte de ma main libre et fonce dehors. Je me moque de les bousculer ou non en ce moment.

Le froid devrait me faire du bien mais pour le moment je n'en ressens rien. Je tombe à genoux devant le premier amoncellement de neige et je laisse tomber la compresse de toute manière déjà trop imbibée pour saisir une poignée de neige meuble et me la coller au visage, en espérant que le froid fasse cesser le saignement. Dans un autre effort pour retrouver mon air je recrache le sang que j'ai dans la bouche. Être un peu moins préoccupé à tenter de respirer normalement, je me trouverais pathétique en ce moment mais même si j'y arrivais, je crois que la migraine qui m'assaille ne m'en laisserait pas l'occasion non plus.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 79 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 24/07/2008 21:35
On a répondu à la porte. Ce n'est pas le grand guerrier mais Lirendel qui s'est approché, en me saluant de la tête. Néanmoins, Rhaemyr le suit de très près. Deux elfes des glaces, toujours aussi arrogants, nous invitent fortement à nous préparer pour cette journée assuréement longue et périlleuse. Lirendel les laisse entrer et nous pouvons les observer à loisir. L'un a la peau si blanche qu'on dirait qu'il vient d'ici..si ce n'est ses marques étranges sur le visage. Et l'autre presque identique sauf sa peau plus foncée. J'aimerais qu'un jour on m'explique ce que signifient toutes ces arabesques...

Astrid, serrant un linge ensanglanté, déboule presque les escaliers, suivit de son chien de poche à la peau bleutée. Un peu énervé sûrement à cause de tout ce sang, il écarte ses congénères pour s,enfuir à l'extérieur. Insensible désormais à ce qui peut bien lui arriver, je me détourne, un frisson me parcourant. La nuit fut agitée, mais je sens mes forces arcaniques prêtes pour entreprendre une autre journée.

Indifférente a tout ce qui peut bien se passer autour, je m'isole, le nez dans mon grimoire. Déterminée à étuider le maximum de sorts. Qui sait, ma magie pourra peut-être faire la différence?

( sorts niv 1: projectile magique, glisse, détection de la magie; niv 2: Toile d'araignée, pyrotechnie)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 80 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 25/07/2008 01:01
(Lirendel n'ayant pas encore répondu, ce serait peut-être trop présumer que d'affirmer qu'il laisse entrer les visiteurs. Après tout, il n'a pas une très bonne relation avec eux jusqu'à date et pourrait réagir de manière hostile, ce qui serait compréhensible, tout comme il peut décider de les laisser entrer ou encore discuter avec eux. Ce n'est qu'un petit rappel du règlement #1 de cette communauté qui implique de ne pas faire agir les personnages des autres, comme c'est fait implicitement ici. Je ne suis pas l'administrateur de ce forum et je n'ai pas l'intention de faire la loi non plus ici, ceci se voulait simplement une remarque.)

Derrière le demi-elfe tout d'abord pour ne pas le bousculer, Rhaemyr reconnaît vite l'elfe à la peau bleue d'hier. Même s'il est en premier surpris de le voir ici avec un autre archer, le métis ne peut s'empêcher d'être content qu'il soit sain et sauf. Cet elfe, même s'il ne le connaissait pas, n'avait pas hésité à se placer entre le monstre qu'était devenu Turid et lui, alors qu'il venait tout juste de retrouver Swâan. Il avait perdu sa trace par la suite. Contrairement au reste des gens de son village, Rhae voulait laisser leur chance à ces elfes étrangers; ils n'avaient pas l'air bien méchants, différents surtout.

Afae, c'était leur chef, c'était bien ça? Celle qui leur avait donné cette étrange potion pour tuer la bête. Elle leur envoyait donc ses soldats pour les presser de retourner au temple. C'était... un peu étrange tout ça. Le druide aussi avait parlé du temple et il n'avait pas l'air de bien s'entendre avec l'un des elfes bleus... Rhaemyr allait inviter les deux archers à entrer et les aider de les délester de leur charge quand des pas précipités dans les escaliers lui font tourner la tête et regarder dans cette direction. Parlant de l'elfe avec lequel Meldril avait des rancunes... Ceux sur son chemin se font rapidement écarter, par une urgence de se rendre à l'extérieur et le demi-elfe n'oppose pas de résistance et s'efface du chemin, non sans suivre l'elfe du regard, quitte à sortir dehors pour voir où il va. Il tenait quelque chose sur sa bouche, bleu, de la même couleur que le sang de l'archer qu'il avait tenté de soigner hier. Inquiet subitement pour l'état de santé de l'elfe, Rhaemyr laisse le métis et les deux elfes pour se rapprocher du souffrant et son inquiétude augmente encore un peu lorsqu'il voit le sang qu'il vient de cracher sur la neige. Est-il blessé ou malade? Il hésite, peut-être que lui laisser de l'air serait mieux? Mais il ne pouvait pas laisser quelqu'un mal en point tout seul et ne pas s'en préoccuper. Osant quelques pas plus près, il questionne.

- (elfique) Est-ce que ça va aller? Je peux faire quelque chose pour vous aider?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 81 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 25/07/2008 22:00
Il semblerait qu'on me trouve bruyante. Une grosse boule de poils roux me le fait sentir lorsqu'elle grimpe sur la table. Me sentant observée, ce qui m'intimide, me fait rater une ligne. Une patte griffée trirurant le coin de la page me fait clairement comprendre que ce n'est pas maintenant que j'aurais la paix pour avancer mon apprentissage. Je jette un soupir. Boule de poils continue. J'avance un doigt. Puis un autre. Petit bonhomme de doigts qui avance vers la patte, cherchant son attention. Pichenette sur le museau et je referme le livre dans un grand sourire. Reste à savoir si le faux-raton-laveur va avoir ôté sa patte...

Je ne suis plus seule à descendre et je me retourne pour accueuil nos bleus amis. Mon mouvement s'éteint alors que les couleurs disparaissent de mon visage. J'avais peut-être cru rêver hier, mais cette ombre... non, cette chose est réelle. Mais personne ne semble la voir. Accrochée à Astrid comme une araignée dans sa toile. Je ne peux échapper mon regard du sien.Mon souffle s'arrête. Astrid semble épuisé... je comprends pourquoi avec....
Pitié, ce truc me fous les jetons...
Alors que le sang s'enfuit définitivement de mon visage, je sens comme un jeyser éclater dans le fond de mes entrailles. Étrangement, ce gargouillement fait écho au hurlement que mes oreilles perçoivent.... Minute... Mais c'est moi qui hurle comme ça?
Je n'ai pu le retenir. Consciente, je deviens muette et je tente de pointer le... mais ça ne serait pas une bonne idée... Il pourrait lâcher Astrid et venir vers moi et que pourrais-je faire à ce moment. Bon sang, est-ce que je tremble?
Le jeyser d'énergie alimente mon cerveau qui réfléchit à ce qu'il doit faire à l'instant. Si je n'avais raté cette ligne, est-ce qu'un sort aurait été efficace?

Bien que tout se passe vite, j'ai l'impression de flotter dans un brouillard malsain alors que mes yeux fixent toujours la créature...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 82 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 27/07/2008 13:50
(Hj: je viens de constater que Sharel ne sait pas lire, désolé pour ma réponse précédente où je disais qu'elle lisais les titres des livres; elle ne fait que regarder)

La fenêtre ne lui révèle qu'un hameau tranquille, quasiment vide de toute vie, même si le soleil est déjà haut dans le ciel. Une monagne, une forêt épaisse et beaucoup beaucoup de neige. Le froid semblait envelopper les lieux comme un épais manteau et tout recouvrir de blanc et de gel. Dans la maison, il faisait chaud et doux mais à l'extérieur... Sharel appuie sa main contre la vitre et sent rapidement le froid envahir sa main. Elle n'avait pas de vêtements suffisamment chauds pour s'aventurer dehors, déjà que ses vêtements étaient en lambeaux pour une raison qu'elle ignorait. Le mieux pour le moment serait d'aller rejoindre les autres, elle obtiendrait peut-être quelques indices?

Sur la pointe des pieds, la petite elfe noire s'aventure dans le couloir silencieux, jette un oeil à la porte laissée entrouverte et où son patient d'hier semble toujours dormir. Sharel fait d'abord un pas dans la chambre, inquiète qu'il ne soit pas encore réveillé et voulant voir si son état était seulement un de repos ou s'il était toujours dans l'inconscience, ce qui pourrait être dangereux...

Un cri provenant d'en bas fait sursauter Sharel et elle échappe un petit cri de surprise à son tour. Sans trop réfléchir, elle tourne les talons et se dirige vers les escaliers, qu'elle descend rapidement, à la recherche de ce qui se passe. Devant tant de gens dans la pièce, elle s'arrête à mi parcours des marches, la main sur la rampe, son regard rubis cherchant une cause ou ue raison à ce hurlement qui fait encore battre la chamade à son coeur.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:42 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 28/07/2008 16:42
Si c'était pas qu'il avait quelque chose de mille fois plus intéressant à faire, il aurait sans doute levé le nez pour voir qui était à la porte. Mais là, il y avait des doigts qui approchaient! Abandon de la page au profit du bonhomme automatique. C'était juste trop facile parfois d'oublier la réalité pour n'être qu'une pensée animale... La petite bête piétine sur place, papattant d'excitation à l'idée de jouer, la queue fouettant l'air et le museau se trémoussant à la recherche de l'odeur précise de la main pour mieux évaluer la distance.

Et puis vlan, une pichenotte qui lui fait fermer les yeux et l'une de ses pattes se retrouve coincée momentanément. Avec un petit jappement de surprise plus que de douleur, le druide fait un bond vers l'arrière pour s'éloigner mais les pattes arrières ne rencontrent que du vide. Résultat: il se casse la face sur le sol, avec un autre jappement. Sans doute qu'il grognerait et qu'il essaierait d'aller arracher les yeux à cette magicienne, si ce n'était du hurlement à déterrer les morts qui éclate dans la pièce et éclabousse partout par sa spontanéité. Ça ça blessait les oreilles!

Le hurlement terminé, Meldril en cherche la cause. Inutile de savoir que c'était Blanche-Mèche qui avait hurlé à la mort, Anylou ne criait pas de cette manière: c'était plus dramatique. Là c'était un cri d'horreur et ça faisait froid le long des vertèbres. Les petits yeux verts de l'animal cherchent, fouillent la pièce... et il se mets à grogner, le poil hirsute sur le dos et montre les dents, griffes dehors: encore des abominations!

Réponse

Conseiller Supprimer Message 84 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 29/07/2008 22:09
Se sentir inutile.

Valas aurait souhaité que le Caïsor accepte son aide. Au lieu de ça, il le regarde descendre les marches, le suivant de près, malgré tout. Une fois rendu en bas, Astrid sort à l'extérieur. Bien qu'on lui en a donné l'ordre, Valas ne bronche pas. Il observe un à un ceux qui occupent déjà la pièce. D'un oeil nouveau.

D'abord deux Vilauryn qu'il reconnait. Ils sont de la même caste que le blessé pour qui le Caïsor a tant d'attention. Mais son investigation va plus loin.

Près de la porte, l'elfe blanc qu'il a rossé hier. Sa longue chevelure noir de jais n'est pas commune dans son monde... son insubordination non plus! À ses côtés, le guerrier avec lequel il a combattu la créature. Un étranger qu'il estime pour ses compétences de guerrier. Cette maison lui appartient.

En retrait, une métisse, étudiant un livre comme si elle était seule au monde, ne se mèle pas au groupe. Au milieu de la pièce, assise à la table, une métisse à la peau claire et à la mèche blanche jouait avec un petit animal roux jusqu'à ce qu'elle se mette à hurler. Son cri strident, effrayé emplit toute la pièce. Valas a un drôle de regard pour cette femme. Qu'est-ce qui lui prend?

Dos à l'escalier, le Sarghtlin n'a pas vu Sharel. Il toise le petit animal qui grogne contre les deux elfes des glaces. Il lui ferait bien passer le goût de s'exciter de la sorte. Bon Astrid dehors, il lui incombe de prendre les choses en main. Faisant fi du cri d'horreur de Galil, il prend la parole, à l'intention de tous ces étrangers.

(elfique)- Afae a donné ses ordres. Préparez-vous à combattre. Nous ne devons pas la faire attendre plus longtemps.


Réponse

Conseiller Supprimer Message 85 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 31/07/2008 20:08
Soudainement, je lève la tête sous le cri strident qui envahit la pièce... ses yeux agrandis par l'horreur, Galil hurle à s'époumonner. Mais qu'est-ce... Son visage livide regardait en direction d'Astrid qui vient de disparaître à l'extérieur. Lui aurait-il lancé un sort? Non je l'aurais remarqué... Alors?

Je laisse immédiatement mon livre de côté et je m'approche le plus rapidement possible de la joile métisse. - Qu'est-ce qui se passe... qu'est-ce que tu as, Galil?

Mes yeux cherchent une éventuelle menace. Les elfes des glaces? Le petit animal roux qui gronde à ses pieds? Lirendel? Rhaemyr?...

Mais..où est Meldril? Et la jeune prêtresse? Je reporte mon attention sur la jeune femme... Pourvu qu'elle m'entende.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 86 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 31/07/2008 20:54
(Il convient en effet de tenir compte des réponses (ou du non-réponse) des autres lors de l'écriture de votre message.)

La température plus froide à l'extérieur fait peu à peu du bien à Astrid, sans qu'il puisse toutefois se défaire du mal lancinant qui assiège sa tête. Le saignement diminue, grâce au bon réflexe qu'il a eu. Il ne peut par contre se défaire de cette sensation de malaise qu'il ressent depuis un moment déjà, l'impression qu'encore une fois cette présence désagréable force les barrières de son esprit.

Galil, qui suit du regard la créature, voit clairement un sourire malsain qui lui est adressé alors qu'elle hurle sa peur. L'une des mains cadavériques cesse de tourmenter Astrid un moment et pointe le petit animal roux et blanc qui a chuté sur le sol suite à la facétie de Galil. Entre les dents aiguisées de la créature, la barde voit une langue, pointue et noire, dégoulinante de bave se lécher les lèvres, comme si un repas délicieux l'attendait.

Devant la porte, les deux archers se sont poussés lors de la sortie précipitée de leur supérieur mais n'en font par la suite pas de cas et lui tournent le dos, se montrant ainsi non concernés par son état. Constatant que Lirendel ne bouge pas, l'un d'eux l'écarte fermement du revers de l'avant bras et ils entrent dans la pièce, sans non plus tenir compte du cri à glacer les sang que vient de pousser Galil. La petite bête qui gronde sur le plancher se fait tasser d'un coup de pied et ils déposent enfin leur lourd chargement sur la table. Valas donne ses ordres et le Vilauryn aux cheveux blond pâle se retourne vers lui, le regardant de manière presque arrogante, directement dans les yeux.

- (elfe des glaces) Tu devrais plutôt t'occuper de Caïsor dehors, nous on s'occupe des peaux-blanches; un Sarghtlin comme toi ne devrait pas avoir à s'abaisser à une telle tâche.

La paroles, murmurées, l'archer retourne à sa tâche. Des contenants cylindriques sortent d'étranges petits rouleaux au contour noir dont le centre est garni de chair blanche, rosée ou bleue pâle avec d'autres ingrédients non identifiables par les aventuriers de ce monde. Des fruits, ressemblant à des poires racornies se sont ouvrir sur leur longueur, dévoilant un intérieur bleu tendre et juteux. Il y a suffisamment de nourriture pour nourir le groupe, sans portions d'extra. Tout semble avoir été compté à la bouchée près. La tâche presque terminée, l'autre archer prend les deux sacs et monte l'escalier, s'arrêtant à mi-chemin devant Sharel et il s'incline rapidement avant de lui adresser la parole et de lui tendre l'un des sacs.

- (elfique) Yallathar, Afae vous fait parvenir ceci. Savez-vous où se trouve mon frère archer qui était blessé?

Même s'il s'est adressé à Sharel de manière très respectueuse elle peut sentir une réticence de sa part lorsqu'il s'incline, puis il conserve les yeux soigneusement rivés au sol tout ce temps et lui parle comme s'il y était obligé, sans vraiment en avoir envie.

(Anylu a eu le temps d'étudier uniquement deux sorts: projectile magique et glisse. Galil, dérangée par Meldril, n'en a mémorisé aucun. Ah et Meldril s'est fracturé le crâne en tombant de la table et est mort sur le coup, j'attend ta nouvelel fiche de perso sous peu (joke))

Réponse

Conseiller Supprimer Message 87 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 01/08/2008 00:03
(Gomen, j'ai oublié You)

Endormie près de l'âtre, You a à peine daigné ouvrir les yeux lorsque son nouvel ami Meldril sur lequel elle dormait s'est réveillé puis levé. Se contentant de se rouler à nouveau en boule, la petite bête s'était vite rendormie... pour se réveiller, d'un bond, pattes écartées, poil hirsute sur le dos et queue hérissée tel un chat venant de croiser son pire ennemi. En alerte, You a tourné en ronds quelques fois, cherchant qui a bien pu faire du mal à sa maîtresse, a fait quelques pas vers Meldril qui en a à mal contre les elfes des glaces puis a bondit à son tour sur la table pour se rapprocher de Galil. De son museau fin, elle cherche la main de la barde, quitte à lui donner un petit coup de patte pour lui signifier qu'elle est près d'elle.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:42 pm

De : Sharel Envoyé : 01/08/2008 12:29
Se préparer à combattre?
Elle ne voulait pas se battre, elle en avait assez de voir le sang couler sans en comprendre la raison. Il n'y avait aucune raison de toute manière pour faire couler le sang d'un frère. Devant la déesse, n'étaient-ils pas tous égaux, ni meilleur ni moindre, peu importe la couleur de la peau ou la naissance? La guerre ne faisait pas partie des préceptes qu'on lui avait enseignés. Jusqu'à tout récemment, les elfes libertaires des Trois-Chutes avaient vécu paisiblement, évitant les escarmouches et conflits avec les autres races de la forêt en faisant montre de gentillesse. Bien sûr, il était arrivé quelques incidents, vite réglés par les anciens ou Sandryma ou encore Viconia... Bien sûr, ils avaient toujours une garde en permanence autour du village, pour la sécurité de tous... Bien sûr, les jeunes comme elle avaient été formés au maniement de certaines armes mais c'était pour se défendre et pour chasser, n'est-ce pas?

Alors pourquoi est-ce que son coeur lui faisait mal en ce moment? Elle se sentait si petite, si démunie. En l'espace de quelques semaines, tout son monde avait été chamboulé... son monde tel qu'elle le connaissait n'existait plus du tout. Que lui restait-il? Elle-même et sa foi pour la Vierge Noire... le Sauveur... et ces quasi inconnus, qui ne lui parlaient pas vraiment et qui, pour certains, la terrifiaient un peu. Que pouvait-elle faire, hormis se laisser emmener par le courrant, attendre, comprendre puis voir quelles actions serviraient au mieux ses croyances et sa divinité? Elle pourrait mourir, d'ici là et à quoi son existence aurait servi?

L'un de ceux qui viennent d'entrer se dirige vers elle Sharel le regarde gravir les marches, médusée comme à chaque fois devant ces elfes à la peau si irréelle et au visage parcouru d'étranges symboles. Elle prend avec surprise et hésitation le sac qui lui est tendu, ses doigts écorchés se refermant sur le cuir un peu rugueux, curieuse de son contenu. Qu'est-ce que cette Afae pouvait bien lui donner, à elle qui était si petite et si insignifiante?

Bien qu'il dise "frère" Sharel comprend bien que l'elfe devant elle utilise le terme de la même manière que les siens des Trois-Chutes et ce souvenir glisse un léger sourire sur ses lèvres. Bien que non liés par le sang, chacun était important. On ne voulait que du bien à son frère et en s'assurant que rien de malveillant ne lui arrivait, que notre entourage était bien et heureux, c'était nous qui étions heureux également... mais ça n'avait pas empêché les guerrières d'Athuld de ravager un village tranquille... mais il y avait eu ces flèches...

- (elfique) O-oui... venez avec moi... il dort. S-suivez-moi...

Perturbée et craintive, la petite prêtresse tourne puis remonte les escaliers, emmenant l'elfe à la chambre où repose son patient d'hier. Incertaine, elle s'arrête devant la porte puis regarde à nouveau l'elfe bleu qui la suit.

- (elfique) J'ai soigné ses blessures hier... il... il ne devrait pas tarder à se réveiller.

Se sentant rougir sans trop savoir pourquoi, Sharel recule puis s'enfuit, pour retrouver la sécurité relative de la chambre où elle a dormi. Dos contre la porte refermée, elle ferme les yeux pour se traiter de stupide puis les rouvre, constatant qu'elle tient toujours le sac entre ses mains. Aussi bien l'ouvrir et voir ce qu'il contient...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 89 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 01/08/2008 22:01
(et n'oubliez jamais de copier votre texte avant de l'envoyer... sinon vous pouvez avoir des surprises et être pognés comme moi à le réécrire )

Si je pouvais me replier encore plus sur moi-même, je le ferais. Une main qui maintient la neige sur mon visage, l'autre sur ma tête, les doigts crispés entre mes cheveux, j'oscille entre continuer à combattre ou accepter la défaite et arrêter ce tourment. Si ce n'était pas que j'ignore complètement ce qui arriverait... Je me doute que ce ne serait rien de bon. Je sens une présence malveillante qui me surveille sans cesse, depuis que nous sommes entré dans la forêt magique qu'habitait l'elfe blanc. Un maléfice de sa part? Non. Bien que je puisse lui en reprocher pas mal, ne serait-ce que d'avoir essayé de tuer Vy'Chriel, je ne crois pas que ce soit son genre; il a l'air plus direct et expéditif dans ses manières. Même s'il est mon ennemi, je ne crois pas que tous les maux de ce monde soient de sa faute, ce serait beaucoup trop facile sinon.

Tout près, j'entend une voix. Presque déformées, j'entend ses paroles. Quelqu'un qui s'inquiète pour moi? Je suis surpris je l'avoue et je jette un regard de côté en sa direction. J'aurais pu croire que c'était Anylu mais c'est ce grand demi-humain. Pourquoi je suis surpris? Je ne devrais plus me surprendre de rien dans ce monde, les gens sont tellement étranges et illogiques! Presque désespérément, je rassemble mes pensées pour former quelques phrases sensées, dans la langue elfique qui restera toujours une langue étrangère pour moi, n'étant pas le premier langage que j'ai appris.

- (elfique) Laissez-moi seul... ce sera bientôt terminé... pour moi... vous ne pouvez rien faire pour moi...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 90 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 03/08/2008 16:21
Lirendel apparemment surprit par les deux elfes bleus ne dit rien. Son silence fut mal prit, car l'un d'entre eux décida d'y entrée et le poussa sans gêne comme un vulguère paquet de déchet.

Astrid s'était précipité à l'extérieur mal au point. Galil qui venait de crier un cri à lui glacer le sang. La journée s'annonçait mouvementé, se dit le guerrier. Le jeune homme n'avait pas le goût d'aller aider Astrid, ni d'aider ces elfes bleus qui commençaient sérieusement à détester. Il les tolérait, mais son affection s'arrêtait là. De toute façon, ces malédictions ne lui demanderaient pas son aide.

Son ventre par contre protestait. Sa tête et son ventre se battaient depuis son réveil. Il soupira et se dirigea vers la petite boule de poil qui était Meldril sur le sol. L'Aile de corbeau s'agenouilla près de lui et le poussa doucement. Il tenait pas à recevoir un coup de patte. Il connaissait maintenant le caracthère assez colérique de celui-ci pour rester prudent.

-(elfique) Meldril, est-ce que ça va? Un léger rictus de moquerie apparut sur ses lèvres. Quel vol planné dit donc. Elle t'a vraiment prit par surprise. Je ne sais pas si tu as remarqué, mais nous avons de la visite. Nous avons deux abobinations de plus dans la maison. Si tu as besoin d'aide, n'hésties pas à me le dire. Je serai pas loin.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 91 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 04/08/2008 03:16
Meldril ne peut s'empêcher de plier encore davantage ses oreilles contre sa tête lorsque la nouvelle abomination qui s'est greffée au groupe comme un parasite se prend des airs de chef. Qu'elle attende, sa précieuse Afae! Il n'y avait que la Mère pour lui donner des ordres et personne d'autre. Trop occupé à grogner contre ce nouvel ambitieux, il ne voit venir le coup de pied qui envoie valser ses cinq kilos plus loin que trop tard. Pouvoir prendre une forme animale avait ses avantages mais aussi ses inconvénients. Sonné, il s'ébroue pour se replacer les idées un peu. Il allait s'éloigner, pour reprendre sa forme normale quand quelque chose le pousse. Exaspéré de nouveau et prêt à arracher quelque chose à celui ou celle qui le malmenait encore, et ce serait quelque chose de facial si c'était un de ces maudits elfes bleus, la petite bête fait volte-face, griffes et dents sorties.

Mais déjà à une distance de sécurité, Aile-de-Corbeau le toise et le pique moqueusement de ses infortunes. Contre Mèche-Blanche, c'était de bonne guerre, il l'avait cherché, il devait l'admettre. Pour la suite, il lui aurait été difficile de ne pas remarquer les deux abominations supplémentaires, compte tenu que l'un d'entre eux lui avait sans doute brisé une côte. Le mieux serait de se remétamorphoser en elfe. Fermant les yeux un instant, le druide se visualise sa forme originelle et, bien qu'il ne sente aucun changement, de l'extérieur, ses membres se modifient avec une fluidité irréelle, conférée par la magie divine. Une faible lueur verte illumine les contours de son corps pour s'éteindre une fois son apparence elfique revenue. Assis en indien sur le sol, il dévisage Aile-de-Corbeau avec un grand sérieux. Il venait de lui offrir son aide contre les aberrations. Pourtant...

- (commun) Ce n'était pas toi qui, à notre rencontre, me déblatérait de long et en large qu'il fallait sauver l'élu, que tu étais son protecteur et je ne sais vraiment plus trop quoi? Tes résolutions sont déjà dissipées? Tu as l'air de vouloir beaucoup de choses, Aile-de-Corbeau, mais as-tu ce qu'il faut pour te dévouer à une seule et même cause et y rester fidèle malgré les obstacles? Tu es un allié de Sorcière de toute manière, je ne peux pas te faire confiance.

Ceci dit, le druide se relève. Où les allégeances de ce métis allaient-elles? Il ne savait pas et ne pouvait pas en être certain. Les corbeaux étaient rusés et il fallait s'en méfier. Maintenant regénéré après le repos et sa métamorphose, Meldril se dirige vers le coin de la pièce où il avait laissé son sac de voyage, nouvelle armure et arme hier soir avant de s'endormir. Puisque de toute manière sa prochaine escale serait le Temple, aussi bien se préparer tout de suite et enfiler cette armure et ajuster le tout.

(Louis! Tu nous offre des sushis??? Comment Mel va pouvoir résister à ça? Pourtant il le faut, son honneur est en jeu; il ne peut tout de même pas manger la même bouffe que ces abominations! Et j'ai bien rigolé le coup de la mort subite, surtout que je m'étais imaginé la même chose en déconnant un peu)
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:42 pm

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 04/08/2008 08:08
Reprenant mon souffle, je sens que quelque chose cloche. Astrid ne se rend compte de rien et personne ne semble voir ce que je vois...J'entends la question d'Anylu entre les battements de mon coeur. Le regard toujours fixé sur Astrid qui sort de la pièce, je retire ma main des caresses de You et j'avance un pas en édictant:

-(elfique) Y'a une ombre qui suit Astrid. Imagine le pire monstre de tes cauchemards...

Sans me préoccuper des deux elfes bleus qui viennent d'entrer, je me faufile à l'extérieur en suivant Astrid. J'ignore comment faire partir cette créature ni si cela me mettrait en danger.

(Advenant le cas que l'un m'arrête, il se prend un regard de la mort qui tue et je me débats pour sortir quand même. Sinon, je continue vers l'extérieur.)

(hj: Je vais attendre la réaction des 2 bleuets avant de continuer. Note à moi-même: Pense à récupérer ton grimoire avant d'aller au temple, sinon, t'es fichue, mauvaise lanceuse de sorts.....)


Réponse

Conseiller Supprimer Message 93 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNSwâan Envoyé : 04/08/2008 16:10

Swâan c’était réfugié dans sa belle tour d’ivoire. Croyant sans doute que personne ne pourrait venir souiller la chambre dans la quel son mari et elle y avait vécu. Elle eu a peine le temps de ce laisser tomber sur le lit que le sommeil vint la bercé et l’emporter dans un repos des plus profond. Aucun rêve cet nuit la, seul un répit bien mérité après autant d’émotion. Mais c’est alors qu’un cri perçant vint rompre son repos. Swâan ouvre alors un premier œil, puis l’autre et constate qu’elle est encor vêtue. L’elfe referme les yeux, prend une profonde inspiration pour ensuite laisser tout son souffle lentement s’échapper de sa bouche. Un simple petit effort suffit pour ce lever du lit et s’y assoire. Malgré le jour, la chambre semble quelque peut sombre, vide et priver de cette chaleureuse émotion d’amour et de bien-être. Un frisson la parcourt, la dame blanche ce tourne la tête et aperçoit l’oreiller de son défunt mari. Elle tend le bras pour agripper l’objet moelleux et le colle aussitôt sur son visage. Ses bras entoure l’oreiller, le serrant plus fort contre elle. Respirant ce qui reste de l’odeur corporel de son époux, Swâan ne peut s’empêcher d’avoir quelques images dans la tête.

Après un petit moment, l’elfette se lève d’un bond, décider d’entamer une autre journée, décider d’aller de l’avant. Celle-ci prend son sac, y fait l’inventaire et le complète. Swâan s’arrête un moment, regarde les chemises que portait son époux et en découpe un bout pour ensuite le mettre dans son sac. Elle sait qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelque chose de trop imposant. L’elfe au teint de porcelaine s’approche de la porte de sa chambre, sa main tremble quelque peu puis, elle saisit la poigner pour ouvrir la porte et y découvrir ce qui c’est passer pendant son long sommeil. Swâan décent pour faire face à tous ceux qui reste dans la maison.

((hrj: Bien rebonjours a tous, désoler pour cette abscence, mais je suis enfin de retour et timer au bon moment loll ))

Réponse

Conseiller Supprimer Message 94 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 04/08/2008 20:52
(Content de te revoir)

Rhaemyr sent ses épaules s'affaiser lorsqu'il voit les deux elfes venus frapper à sa porte tourner le dos au blessé. N'étaient-ils pas de la même race? Du même groupe? Pourquoi agissaient-ils ainsi? Dérouté, il revient au blessé et s'accroupit près de lui. Au moment où il allait poser une main sur son épaule, pour... pourquoi au juste? Un simple geste de réconfort, que pouvait-il faire d'autre? L'elfe lui parle, des mots qui ont l'air pénibles à prononcer, des mots qui laissent transparaître la souffrance qui l'accable en ce moment. Comment rester indifférent à la souffrance des autres? Comment ne pas vouloir aider cet inconnu qui était en proie à un mal dont il ignorait la nature? Hésitant un peu, Rhae dépose doucement sa main sur l'épaule de l'elfe bleu, attristé par ses paroles et cherchant a les chasser par les siennes.

- (elfique) Il y a sûrement quelque chose à faire, abandonner est trop facile... Il y a des guérisseurs dans votre groupe... je...

Le crissement de la neige lui fait tourner la tête et interrompre sa phrase. C'est la jolie métisse qui approche. Dehors, il ne l'a pas entendue crier mais de la voir si pâle, comme si elle venait de voir un fantôme, est inquiétant. Sans vraiment réfléchir, Rhaemyr se lève et va à sa rencontre.

- Je ne sais pas ce qu'il a mais... ce n'est pas normal. Je vais aller chercher le druide à l'intérieur, il pourra peut-être faire quelque chose. Je l'emmènerai de force ici s'il le faut. Vous voulez garder un oeil sur lui pendant ce temps?

Le demi-elfe n'attend qu'un signe de tête ou une parole de Galil pour partir à la course jusque chez lui. En fait, même si elle dirait non, il ne voyait pas d'autres solutions que d'aller quérir Meldril; l'autre elfe bleu, celui qui savait soigner, devait être encore trop faible pour venir aider et hormis les défunts prêtres du temple, il n'y avait pas de guérisseurs au village et de toute manière il se doutait que personne ne voudrait les aider non plus.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 95 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 05/08/2008 21:18
Galil, d'une voix éteinte, me dit: -(elfique) Y'a une ombre qui suit Astrid. Imagine le pire monstre de tes cauchemards...

J'ai beau écarquiller les yeux, je n'ai vu aucune ombre, ni cauchemar. Moi, la magicienne, j'aurais pourtant dû voir quelque chose! Je n'ai pas le temps de répliquer qu'elle est déjà à l'extérieur. Pour le moment, je n'ai pas envie de me retrouver près de l'elfe des glaces, ombre ou pas... À moins que ce qui l'affecte depuis le Val vient de se manifester? Je frissonne et pourtant je n'ai pas froid. Ce que je ne comprends pas m'effraie. Comment Galil a-t-elle le courage d'affronter ses peurs?

Autre chose attire mon attention tandis que je me questionne sur mes propres frayeurs. Le petit animal roux qui a été projeté sur le sol est donc Meldril? Malgré moi, j'ai un regard pour lui... sans trop m'en inquiéter, puisqu'il reprend sa forme humaine. Aussitôt, on entend sa voix résonner dans toute la pièce. D'un oeil curieux, je sui sa démarche gracieuse jusqu'à un coin où s'entasse ses affaires. Arme, armure? Le druide a donc décidé de combattre une nouvelle fois?

C'est d'ailleurs ce qui nous attend, à en croire ce jeune elfe-guerrier qui suit Astrid comme son ombre depuis son arrivée ici. Pourquoi n'est-il pas sorti à sa suite, justement? Mes sorts! Avant de me nourrir de ces étranges bouchées, il faudra que j'étudie mon grimoire encore plusieurs minutes... Ou bien... suivre Galil et vérifier l'état de santé d'Astrid?

D'un pas presque décidé, je sors à la suite de la jolie métisse. Pour constater que l'état d'Astrid ne semble pas s'être amélioré. Peut-être est-ce le temps de mettre au parfum certain de mes compagnons? J'ai à peine le temps de me rendre à eux que j'entrevois notre hôte sur le point de rebrousser chemin vers la maison. Chercher un guérisseur, sans doute? Et tout ce sang bleu sur la neige!!!

Je m'approche rapidement pour lancer à Rhaemyr: -(commun) La jeune elfe noire est prêtresse vous pouvez lui demander de venir...

Accrochant le bras de Galil, j'essaie de la tirer de côté
- (commun) Astrid est malade depuis le Val...un mal qui le fait agir autrement, qui le détruit lentement. Vy'Chriel avait une solution... les magiciens qui doivent l'aider sont sûrement déjà arrivés. Nous ne pouvons rien pour lui.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 96 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNValas_55 Envoyé : 06/08/2008 18:45
Valas serre les dents, tenté d'offrir à ce Vilauryn une correction dont il se souviendra longtemps. Une oeillade assassine envers le fautif est tout ce qu'il récolte pour le moment. Pourtant, Valas se promet de lui faire ravaler ses paroles dès qu'ils seront à l'extérieur.

Il est vrai qu'il n'a pas tort. Caïsor a déclaré ne pas avoir besoin de lui. C'est son devoir, par contre, de le surveiller. D'ailleurs deux femelles du groupe d'étrangers, ainsi que le grand guerrier sont sortis à sa suite. En grognant, Valas fait donc un pas de côté et sort dehors.

Quelle pitié. Caïsor sur le sol, en proie à un malasie indigne d'un combattant de sa trempe. Valas serre les poings, il aurait bien envie de l'empoigner par le bras et de le mener sans ménagement devant Afae Vy-Chriel pour qu'elle se rende compte par elle-même l'étendue de sa déchéance. Cet univers doit avoir pourrit son cerveau et son corps. Cependant... un seul détail le retient de malmener son supérieur. Les signes dessinés sur son front...

Avançant à grandes enjambées, il arrive bientôt à la hauteur du petit attroupement autour du Caïsor.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 97 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 06/08/2008 20:09
Peu après sa fuite, Sharel entend une porte se fermer doucement, suivie d'une autre qui s'ouvre ainsi que des pas légers dans le couloir, se dirigeant vers les escaliers. Le sac qui lui a été remis est fait d'un cuir épais qui a été enduit d'une matière transparente, le rendant imperméable à l'eau. À l'intérieur, elle y découvre des vêtements gris et blancs dont les tissus soyeux sont brodés de motifs discrets et agrémentés de fourrure blanche, de même qu'une cape blanche faite d'un lainage duveteux, des gants et des bottes solides et chaudes. (je te laisse le plaisir de choisir à quoi ressemblent tes nouveaux vêtements)

Swâan descend l'escalier pour arriver au rez-de-chaussée et y affronter ces inconnus qui se sont installés chez elle comme si c'était leur demeure. Un demi-elfe aux cheveux noirs, l'elfe portant de multiples tatouages visibles sur son visage et ses bras en train d'enfiler une des armures faites par son père et son demi-frère et en dernier, l'un de ces elfes à la peau bleue, qui a prit appui dos à un mur, bras croisés et qui visiblement attend quelque chose ou quelqu'un.

L'armure qu'a choisie Meldril a la raideur du cuir neuf et son ajustement est un peu difficile au début, les sangles étant un peu raides mais quelques utilisations devraient apporter la souplesse nécessaire en même temps que le cuir s'ajustera sur lui, comme il le sait si bien. La qualité de sa nouvelle protection est à la hauteur qu'il avait espéré. (note que l'armure de cuir comprend les bracers, tassets et legguards également, si tu ne veux que la cuirasse spécifie-le stp)

Galil ne rencontre aucune résistance pour sortir à l'extérieur, les deux elfes se sont promptement effacés de son chemin pour la laisser passer. You l'a suivie à l'extérieur, pensant tout d'abord que sa maitresse voulait jouer, elle effectue quelques bonds puis se roule dans la neige. Constatant qu'elle ne remporte pas l'attention désirée, elle se met en quête d'un arbre à escalader, dans l'espoir d'y dénicher une cachette d'écureuils pour combler sa dent creuse. Sur une note moins amusante, la créature qu'elle aperçoit depuis tout à l'heure est toujours accrochée à Astrid. Ses longues mains squelettiques s'enfoncent dans la tête de l'elfe, ressortent et recommencent inlassablement leur assaut. Sous la lumière du soleil blafard, il semble à la barde que les ongles noirs du monstre se tachent de bleu et qu'à mesure qu'il soumet Astrid à sa torture, il grandit, englobant peu à peu la forme prostrée de l'elfe.

Le sorcier, pour sa part, ne se souvient pas avoir ressenti autant de douleur en aussi peu de temps de toute son existence. Même s'il résiste et qu'il conserve ses propres pensées, il sent que son corps ne résistera plus bien longtemps à la souffrance.

Galil, Anylu, Valas, Astrid et Rhaemyr sont à l'extérieur, Lirendel, Meldril, Swâan et Sharel sont à l'intérieur.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 98 sur 147 dans la discussion
De : Rhaemyr Envoyé : 07/08/2008 22:16
Il ne pouvait pas attendre une réponse, il avait un trop mauvais pressentiment pour attendre. Rhaemyr reprend sa course, uniquement pour être stoppé après quelques pas l'autre demi-elfe qui va elle aussi vers l'elfe mal en point. Elle lui indique une autre personne en mesure de guérir et le métis s'arrête, quelques secondes, pour considérer la question. Bien qu'il aurait envie de poser une question, la jeune femme a poursuivit son chemin... et il n'a de toute manière pas le temps de discuter.

Il n'irait pas chercher la prêtresse. C'était une elfe noire. Les elfes noirs avaient tué sa famille et nombre d'amis qu'il connaissait depuis l'enfance. Il n'avait rien dit lorsqu'il s'était rendu compte qu'elle suivait le groupe jusque chez lui et sitôt entrée, elle s'était éclipsée, sans doute avec l'elfe bleu et le blessé. À quelque part, il se disait que si la Afae ne l'Avait pas tuée comme elle l'avait fait des prêtres du temple, c'était pour une raison. Bien qu'il aurait aimé confronter l'elfe noire, ce devrait attendre un moment plus propice.

Entrant dans la maison, Rhae cherche le druide du regard. De voir Swâan debout avec un air résolu le réconforte, quoique de la voir avec son sac à l'épaule peut lui apporter certaines inquiétudes. Il aimerait aussi lui parler, mais plus tard et davantage en privé. Bien vite, ses yeux tombent sur Meldril et il hésite. Devrait-il lui dire que l'elfe bleu ne va pas bien? Ces deux-là étaient ennemis, c'était indiscutable après le combat impressionnant qu'ils s'étaient livrés. Il refuserait sans doute de l'aider... mais s'il ne lui en donnait pas le choix? Sans trop prévoir la suite, le demi-elfe franchit la distance qui le sépare de l'elfe en train de se préparer et il l'accroche par un bras et, dans un élan, il l'entraîne dehors, en utilisant toute sa force s'il le faut.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:43 pm

De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 07/08/2008 22:52
Comment ça s'attachait déjà? Ah! Sans doute ici. Et cette sangle... Ça faisait des siècles qu'il n'avait pas mit une armure. Déjà qu'il n'avait jamais été très porté à en porter une dans son ancienne vie... Non mais une armure, c'est pour les ancêtres ça! Ces vieux conservateurs qui s'enfoncent dans les traditions et les convenances ou les guerriers sans cervelle! Faîtes l'amour et pas la guerre, buvez du vin à vous enhivrer et on verra bien demain!

Quel crétin.

Mmmm il aurait dû passer et ajuster les protections de jambes en premier, la raideur de l'armure n'allait pas l'aider à se pencher. Un gambison n'aurait pas fait de tort non plus, pas que l'armure était bien lourde mais on en reparlera à la fin de la journée, il était habitué à... voyager léger... après tout.

Pendant qu'il est en train de considérer s'il met les jambes de l'armure ou pas, Meldril se retrouve subitement tiré plusieurs pas plus loin, lui faisant en même temps échapper la pièce qu'il tenait. Quelque chose a solidement saisit son poignet et le traîne dehors, sans qu'il puisse opposer une grande résistance. Quelle force! C'était le jeune Anwarünya qui le remorquait comme ça? Quelle pièce d'homme dîtes donc! Il n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi fort. Ça venait sûrement pas de son côté elfique!

Un peu trop soufflé pour réagir, le druide se retrouve bien vite dehors. Pour qu'un jeune homme comme Rhaemyr, qui lui semblait un peu timide et assez innofensif malgré ses six pieds et sa force herculéenne, il devait y avoir quelque chose de grave ou d'important. Assez urgent pour ne pas qu'il ait prit la peine de lui en parler d'abord également. Meldril change d'attitude, pour finir par suivre sagement le métisse. Ils passent près d'Anylou et Galil puis s'arrêtent près de sa némésis...

Il y a une foule d'idées et de pensées qui lui traversent l'esprit, dont, il l'avoue, celle de lui flanquer un coup de pied dans les côtes vu sa position idéale. Le regard vert pâle observe tout d'abord la forme prostrée de l'abomination, puis la couleur bleue de la neige à certains endroits. Le sang de ces maudites créatures était bleu, il s'en souvenait bien puisqu'il l'avait guérit peu avant le Val. Ce n'était pas normal, pas après une nuit de repos et il n'y avait pas eu d'altercation non plus, du moins pas à sa connaissance. Sans dire un mot hormis hocher une fois de la tête, Meldril s'agenouille près d'Astrid. Il pose une main, paume ouverte et bien à plat sur le haut de son dos; s'il avait un problème à respirer, il sentirait un râlement assez facilement. Ne notant rien de ce côté, du moins pas à première "vue," la main de l'elfe va écarter les cheveux longs de son ennemi, pour voir son visage et se penche, même si son armure lui coupe un peu le souffle, car il serait étonné que son patient soit en mesure de bouger, ou veuille bouger, tant il avait l'air d'avoir mal. Du sang encore là et Meldril note qu'il en a sur les lèvres. Un peu surpris, il se redresse et regarde les autres. Il n'est pas certain de sa conclusion et c'est un peu en cherchant une confirmation, ou une négation qu'il lance:

- (commun) Empoisonné?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 100 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 13/08/2008 18:28
(hj: dites donc.... quand j'ai posté le message, j'ai pris la peine de mentionner que j'attendais les dires du DM pour confirmer que j'étais dehors, la moindre des choses aurait été d'attendre la confirmation pour avoir des interactions dehors, non???rrrrr Ramasses une tite claque derrière la tête de 2 joueurs ^^)

Voyant que les autres ne portent vraiment pas attention à mes paroles sur l'ombre aperçue, je m'approche d'Astrid pendant l'absence du métisse et réfléchis à un moyen pour l'aide. Je sais que ce n'est pas aussi simple que de tirer une épée et essayer de tuer l'ombre, par contre, comme je semble être la seule à le voir et tout....

Je tire mon épée et déterminée, tente de pourfendre la créature qui s'emplit les doigts du sang d'Astrid. Est-ce que je rencontre le vide ou non? Dans les 2 cas, c'est certain qu'Elle n'appréciera pas la tentative. Alors, j'en profites pour attirer en même temps l'attention d'Astrid.

-(Elfique) Astrid.... Y'a une ombre qui te torture, sens-la et défends-toi, Astrid!

Sans quitter du regard la créature, tentant de la battre par mon épée si c'est efficace, ou par un autre moyen si cela est inutile, ma colère monte lentement et au Tout-Nu qui s'est approché, je réponds, les dents serrés:

-(Commun) Si pour toi un empoisonnement a la forme du créature presque diaphane aux longs doigts qui labourent la tête d'Astrid, alors oui, c'est un empoisonnement. Dans le cas contraire, bon sang aidez-moi à éloigner cette chose du bleue.... rheum... d'Astrid.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 101 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 13/08/2008 21:28
HJ1 : Citation de Galil:* Sans me préoccuper des deux elfes bleus qui viennent d'entrer, je me faufile à l'extérieur en suivant Astrid. J'ignore comment faire partir cette créature ni si cela me mettrait en danger.

(Advenant le cas que l'un m'arrête, il se prend un regard de la mort qui tue et je me débats pour sortir quand même. Sinon, je continue vers l'extérieur.)

Personne ne l'a arrêtée alors? On poursuit?

HJ2: Anylu t'a peut-être prise de vitesse? Je fais quoi avec son action?


Réponse

Conseiller Supprimer Message 102 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 16/08/2008 13:01
Entrouvrir la porte, glisser un œil et regarder qui passe dans le couloir… Trop froussarde et craintive d’être surprise à espionner, Sharel freine son élan de curiosité. Elle aurait peut-être osé le faire aux Trois-Chutes. Ici, elle ne savait pas où elle était exactement mais elle n’était pas chez elle. S’attirer des ennuis, déjà qu’elle en avait pas mal, ne serait pas une bonne idée.

À la place, elle plonge la main dans le sac étrange, la furtive pensée que ce genre de sac doit être utile si on voyage souvent dans les milieux humides ou encore comme ici, avec toute cette neige qui ne cherche qu’à tremper tout ce qui a un peu de chaleur. La douceur du tissus attise davantage sa curiosité et elle en tire un pan hors du sac et finit par tout sortir, émerveillée. Des broderies, de la fourrure blanche et soyeuse, de la laine si douce qu’elle a dû être traitée longuement pour être si agréable. Le choix de couleur par contre, la laisse songeuse. Gris et blanc. Ce n’était pas le genre de couleurs qu’adoptaient les siens. À bien y penser, les elfes à la peau bleue ne portaient pas ces couleurs non plus… pourquoi?

Ce serait de toute manière cent fois mieux que les lambeaux qu’elle portait actuellement. D’abord, vérifier que la porte était bien verrouillée, ou fermée suffisamment pour éviter qu’elle ne s’ouvre à la volée. Elle mourrait de honte s’il fallait que quelqu’un entre pendant qu’elle se changeait.

Le plus rapidement qu’elle le peut, Sharel retire ses vêtements, qui ont vécu de meilleurs jours et qui sont en majorité trop sales et déchirés pour être récupérables. Alors qu’elle empile les haillons en un petit tas, c’est quand même un petit pincement au cœur qu’elle ressent, le dernier lien physique avec son village qui s’envole. Avec un soupir, elle fait glisser le pantalon gris brodé sur les côtés remontant le long de ses jambes sur ses hanches étroites de jeune fille, une ceinture de tissus lui servant à les maintenir en place. Par-dessus sa tête à la tignasse emmêlée, une longue tunique blanche dont les coutures sont bordées d’un trait de fourrure tout aussi blanche. Longue, elle lui va jusqu’aux genoux mais est fendue sur les cuisses pour lui permettre une liberté de mouvement. Des cordelettes et un laçage sur les côtés lui permettent de l’ajuster à sa petite taille, comme ça au moins elle n’a pas l’air perdue dans des vêtements trop grands. Enfin, elle enfile des bas puis les bottes grises bourrées d’une fourrure qui la tiendra sûrement très au chaud. Gants et cape attendront, il ferait trop chaud de les porter à l’intérieur.

Maintenant mieux vêtue, Sharel regrette de ne pas avoir pu se laver avant d’enfiler ces si jolis vêtements. Elle ignorait à quand remontait son dernier bain et ses cheveux n’étaient qu’un amas de nœuds… ça devrait attendre. Hésitante, elle prend ses vieux vêtements et les fourre dans le sac, elle ne sais pas trop encore quoi faire avec. Était-ce le temps de se risquer dans le couloir? Peut-être aller voir son patient d’hier et ce que l’autre elfe fait?

Sur la pointe des pieds, emmenant son sac et le reste de ses nouveaux effets, Sharel ouvre la porte et traverse le couloir, pour arriver devant la porte close où repose le blessé.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 103 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 16/08/2008 19:32
Je n’en peux plus.

Il y a un brouillard rouge qui occulte toutes mes pensées, tous mes sens. Mes nerfs se font arracher, lentement, un à un, propageant une vague de douleur à ma tête qui n’en peut plus d’enregistrer une gamme de supplice plus élevée d’une fois à l’autre.

Je voudrais que cela cesse.

Il y a des gens autour de moi. Qui? Pourquoi? Me parlent-ils? Je n’en ai aucun souci. Non, rien d’autre que de serrer ma tête entre mes mains, dans le vain espoir que la souffrance diminue.
Je ne peux pas en prendre davantage.

Je le sens et que va-t-il arriver si j’abandonne la lutte? Cette… chose… elle va m’utiliser contre les miens, contre les autres… contre Vy’Chriel… et Sidhe?

Je ne réfléchis pas à ce que je fais. Pour eux? Pour moi, pour que ça s’arrête. Égoïste et lâche de ne pas avoir la force de combattre, je baisse les mains, tâtonne dans la neige fraîche près de moi. Du métal, du cuir, le fourreau de mon épée, accrochée à ma ceinture que mes mains tâtonnent et remontent. Mes doigts ne m’obéissent que par spasmes, mes mains tremblent alors qu’elles se referment sur la garde de métal et tirent, lentement, la lame hors de son écrin protecteur.

Je n’y arrive pas et l’épée tombe dans la neige, en même temps que je m’effondre. Je dois y arriver pourtant… tendant le bras à nouveau, ma paume se referme contre le métal et je l’attire vers moi, au mépris de la morsure de son fil aiguisé. Je me sens sur le seuil du délire et en même temps clairement conscient de ce que je fais. J’ai la certitude que c’est ce qui est le mieux et je sens mon cœur battre à la fois d’excitation et d’appréhension.

Je sens la pointe affûtée du métal contre ma propre gorge, là où ma cotte de mailles se termine, là où les clavicules forment un creux. Mon autre main vient assister la première, pour éviter que le sang qu’elle laisse filer par les coupures qu’elle vient de s’infliger ne fasse glisser ma prise. Finissons-en.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 104 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNSwâan Envoyé : 18/08/2008 09:23
Respirer était la clefs, tout avait été déplacé dans la maison, il n'y avait plus l'odeur des membres de sa famille. Swâan essaye d'éviter la panique, mais elle reste immobile comme une statu de glace.
La plupart du troupeau est a l'extérieur, la femme elfe voit son frère entrer dans la maison puis repartir avec le druide. Croiser le regarde de Rha lui fait du bien, enfin quelqu'un de familier. Celui-ci avait l'aire préoccupé, il ce passe quelque chose à l'extérieur, car l’on peu entendre les voix qui proviennent de dehors et Swâan s'avance vers l'entrée pour jeter un coup d’œil.
Ce qu’elle voit est illogique et toute l’attention de ceux qui y sont est poser sur l’elfe bleu. Cet elfe qui l’avait attaquer au temple, semble souffrir énormément. Swâan n’était pas très fière de ce qu’elle ressentait a ce moment, mais elle ne pouvait s’en empêcher. De l’indifférence ? Il fallait chasser cette mauvaise penser, car peut importe qui était cette homme, celui-ci souffrait et c’était grave.
Cependant, Swâan reste dans l’entrée de la porte pour observer la suite des événements.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:43 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 19/08/2008 12:58
À l’intérieur de a maison, l’entrée rapide de Rhaemyr et sa manière brusque d’entraîner le druide à sa suite a valu un mouvement d’alerte de la part de l’archer à la peau bleue pâle mais après s’être rendu compte que le métis amenait les ennuis à l’extérieur, il a reprit sa position d’attente, appuyé contre un mur, le regard baissé vers le sol.

À l’étage, Sharel fait maintenant face à une porte close. Derrière, elle entend quelques bruits diffus et des paroles murmurées à voix trop basse pour être clairement entendues, quelques bruits de pas.

À l’extérieur…

Après avoir mentionné à Anylu qu’une ombre suivait Astrid, la barde est sortie à l’extérieur, sans être arrêtée par les deux archers qui se sont promptement effacés devant elle. Alors qu’elle se dirigeait vers le sorcier mal en point, Rhaemyr, qui était près de lui, est venu vers Galil, lui faisant rapidement part de son inquiétude et la quittant tout aussi rapidement pour aller quérir Meldril à l’intérieur. Alertée par les étranges révélations qu’elle venait de recevoir, Anylu a suivit la métisse à la mèche blanche à l’extérieur, croisant Rhaemyr par le fait même et lui indiquant Sharel en tant que guérisseuse. C’est à la magicienne cette fois de faire des révélations à la barde, sur ce qu’elle a observé chez Astrid et l’accord prit avec Afae.

Alerté par l’état de son supérieur, Valas est sorti à son tour, partagé entre la colère et la pitié devant la faiblesse d’un dirigeant, il hésite à entreprendre une action car ses yeux lui révèlent le lien qui unit Astrid et Vy’Chriel, aussi impensable que cela puisse être.

Étonnamment compatissant envers un être qu’il méprise, Meldril tente d’identifier le mal qui afflige Astrid. Ses déductions seraient bonnes si les circonstances étaient autres. Les paroles d’Anylu pour Galil sont coupées par la théorie que soumets le druide, théorie vite repoussée par la barde qui, sortant son épée, a pourfendu l’air, juste au-dessus du sorcier souffrant, lui intimant de se défendre contre une ombre puis lançant sarcastiquement à Meldril ses observations personnelles.

Pour Galil : La lame a traversé la créature sans l’affecter, sinon attirer son attention. Le regard jaune malsain de l’ombre la fixe puis sa bouche horrible lui adresse un sourire. L’une de ses mains tachée de bleu s’approche de cette bouche, la langue noire léchant avec délectation le sang qui s’y retrouve. Mais au lieu de continuer, la monstruosité s’accroupit, ses six mains se préparant à bondir…

Meldril est subitement propulsé vers l’arrière, par une force invisible et implacable. Il sent des mains enserrer sa gorge en même temps qu’une explosion de douleur brouille toute pensée cohérente dans sa tête. Sur sa poitrine, il sent également une pression, une sensation de déchirement, comme si une serre cherchait à lui arracher le cœur.

Galil est bien sûr la seule à voir réellement ce qui se passe, alors que l’ombre a changé de proie et qu’elle attaque maintenant le druide avec la même fureur qu’elle avait attaqué Astrid. Par contre, la barde a la nette impression que la créature a beaucoup plus de facilité à percer les défenses de l’elfe blanc et que ce n’est qu’une question de secondes, de minutes tout au plus, avant qu’elle réussisse son noir dessein.

Astrid se sent subitement débarrassé d’un poids, la douleur s’éteint lentement mais il a l’impression que quelque chose ne va pas, un peu comme quand on couve la grippe.

D’où elle est postée, Swâan a assisté à cette étrange scène. Par contre, quelque chose attire son regard. De là où elle se trouve, elle peut voir le chemin sinueux menant à la montagne et au temple. Un nuage neigeux brouille les lignes de la route, indiquant que quelqu’un, monté sur un cheval sans doute, approche.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 106 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 19/08/2008 13:03
(Juste pour vous mettre de la pression: vous avez 1 round avant que Meldril décède)
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:43 pm

De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 19/08/2008 18:36
Je pouvais bien me douter que ma lame ne lui ferais rien. Reprenant une position de défense, la tête inclinée de côté en évaluation, je ne vois cependant pas l'objectif de la créature avant qu'elle ne bondisse.... sur le Tout-Nu.

Alors, là, c'est vrai, je suis paniquée. Si l'acier ne peut rien, la magie?? Mais je n'ai rien pu retenir avec le jeu du chat et de la souris! La seule solution.....Anylu!

Brusquement, je me tourne vers la magicienne et lui prend les bras si elle est immobile.

-Anylu, pitié. Un sort, juste là, à quelques centimètres sur Meldril. Quoi qu'il te vienne à l'esprit, s'il te plait, fais-le, je t'en prie!

Je la relâche, cherchant des yeux ce qui pourrait nous aider à nous défendre efficacement. Je crains qu'elle ne s'arrête pas après ces deux attaques....
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:43 pm

De : Rhaemyr Envoyé : 21/08/2008 13:06
Il s'était attendu à devoir argumenter avec ce Meldril, il semblait être une forte tête cet elfe. Ça contrastait avec l'accomodante quiétude de son père; à croire que les elfes étaient aussi différents entre eux que les humains. Tant mieux si le druide ne fait pas d'histoires et accepte d'examiner l'elfe bleu, Rhaemyr aurait été à court d'arguments de toute manière.

Un empoisonnement? Le demi elfe ne sait quoi penser et bien vite la jolie métisse aux cheveux bicolores fait montre de son désaccord d'une manière assez... violente puis parle d'une créature qui assaillerait l'elfe en difficulté. Pourtant, Rhaemyr a beau regarder, il ne voit rien et la tête de l'elfe bleu, qui se nommerait Astrid à en croire la demi elfe n'est pas dérangée par autre chose que ses propres doigts...

Il a été distrait par l'échange entre le druide et la jeune femme et lorsqu'il repose son regard sur l'elfe, Rhae sent son coeur cesser de battre subitement. Aucune pensée ne traverse son esprit alors qu'il s'accroupit à son tour près d'Astrid et saisit ses mains tenant la lame affûtée qu'il appuie contre sa gorge, pour tenter de l'éloigner de son dessein. Quitte à lui faire mal un peu, quitte à lutter contre cette volonté qu'il ne comprend pas, il va tout faire pour lui arracher l'épée des mains.

Trop absorbé par le geste de l'elfe bleu, le métis ne remarque pas l'agitation juste à côté.

(désolé Meldril )

Réponse

Conseiller Supprimer Message 110 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 22/08/2008 12:04
Non mais là! Se faire coincer une patte dans un bouquin il l'avait cherché. Se faire remorquer sans ménagements dehors, il avait rien dit. Aider, encore une fois, l'abomination, il avait obtempéré -ça servait à rien d'argumenter avec ces obtus de toute manière- MAIS la petite dame se prendrait un direct à la figure... si elle était pas une dame et d'un type furieux/agressif en plus. L'envie de lui dire qu'elle est complètement folle lui traverse l'esprit également. Qu'est-ce qu'elle va inventer encore?

C'est fini, il ne souffrira plus de se préoccuper de ce groupe d'ânes bâtés à l'avenir. Il leur devait strictement rien et étaient plus une nuisance qu'autre chose. Le gamin Anwarünya avait un peu de cervelle, les autres étaient des cas désespérés. Avec un regard meurtrier à Galil, le druide se relève.

Pour retomber aussitôt, sur le dos, renversé, bousculé par...

Strictement rien?!!

L'expression abasourdie de Meldril se change vite en une plus tourmentée. Les mains sur sa gorge, pour tenter d'enlever la serre invisible qui l'étrangle avec force. L'avalanche de douleur dans sa tête et ce labourement dans sa poitrine... Il n'arrive pas à avoir une pensée cohérente. Il essaie de crier ou de prendre de l'air mais n'y arrive pas et va sision se picore rapidement de points noirs. Il ne lui reste que son instinct de survie et il se fait violence à lui-même, pour tenter un échappatoire...

- (elfique) Change... Change.. Change! CHANGE!

La seule idée qui lui vient est de se transformer en autre chose, qui n'aurait pas de cou ou qui pourrait s'échapper facilement de cette emprise impossible. En fait, c'est l'image d'un serpent qui s'impose à lui, sans la réflection qui va autour. Il n'a jamais tenté une métamorphose dans une telle situation mais, contre un ennemi invisible qui pourrait très bien être un sortilège également, incapable de lancer de sorts et sans armes sous la main, c'est la seule option qu'il lui reste.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 111 sur 147 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 23/08/2008 11:26
À la supplique de Galil, je ne réagis pas tout de suite... Lancer un sort? Sur quoi?? Sur qui??? Les sorts que j'ai eu le temps de mémoriser sont offensifs et risqueraient de blesser Meldril, d'autant plus que cet ennemi est invisible. Je ne peux en faire une cible à moins de le voir...

Incapable de tenter quoique ce soit, je réfléchis a toute allure sur un geste à poser... Je n'ai pas vu le geste suicidaire d'Astrid.

- Galil? Dissipation de la magie..Tu peux le faire??

Réponse

Conseiller Supprimer Message 112 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 26/08/2008 12:01
Je prend une grande bouffée d'air frais au moment où je sens ce poids se retirer de mon esprit. Comme si j'étais en train de me noyer dans les eaux les plus profondes et glacées et que, par miracle, j'arrivais à refaire surface. Du coup, la lutte que je menais pour mon épée est abandonnée et j'ouvre les doigts pour laisser filer la lame au gré de mon adversaire. La douleur s'estompe en même temps que les battements de mon coeur ralentissent la course effrénée qu'il avait entreprise. Je le sens battre encore fort, et chaque battement amène une onde de douleur dans ma tête mais je sais que le tout s'estompe, comme un mauvais rêve dont il ne reste que des bribes au matin. Mais je sens que ce n'est pas terminé, que ce moment de répit n'est que provisoire... mais jusqu'à quand?

Si près, j'entends des voix. Elles me parviennent floues et déformées mais il m'est facile, en tournant simplement les yeux, de voir ce qui se passe... et de comprendre, sans doute mieux qu'eux, ce qui arrive à l'elfe blanc. Qu'est-ce que je peux faire, si je n'ai rien pu faire pour moi-même? Je ne souhaite pas ce tourment à mon ennemi mais je ne peux rien pour lui... et j'ai la vague impression que mon répit ne durera que le temps de ses souffrances. J'ai peur. Peur d'être à nouveau soumis à cette torture. Ayant réussit à adopter une position assise, je regarde ma main ensanglantée à cause de ma propre arme et je me demande si j'aurais la force de refaire le même geste si ça devait recommencer.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 113 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNSwâan Envoyé : 26/08/2008 13:59

Swâan ce serait cru dans un cirque quelconque. Tout ce qui manquais c'était les animaux et la musique pour agrémenter cette folie. Cependant, sont regard quitte la scène principale pour monter par le chemin qui mène à la montagne et au temple.

Il y a comme un nuage, puis une forme vague sur un cheval, a moins que ce ne soit autre chose, qui s'approche du village. La femme elfe ne peut apercevoir clairement encor ce que c'est vraiment. A supposé que ce serait la femme bleu, celle que le guerrier avait protégé hier.

Sachant l'état critique dans lequel tout le monde était en ce moment, Swâan ce demande s'il ne serait pas sage d'aller la quérir ? Peut être si elle s'approchait d'avantage, elle pourrait mieux voir qui ou quoi descend le chemin. C'est alors que sans hésiter, la magicienne blanche prit son bâton, changea la bandoulière de son sac d'épaule, afin que celui-ci soit mieux ajuster sur elle et prit les jambes a son cou pour filer droit à la rencontre de ce qui se présenterais sur la route.

Ainsi, elle pourrait demander l'aide qu'ils leur faut et cesser cette névrose qui tourmente le groupe.

Réponse

Conseiller Supprimer Message 114 sur 147 dans la discussion
De : Sharel Envoyé : 27/08/2008 09:53
Hésitante, la petite souris grise et blanche lève une main, formant un poing relâché mais n'ose pas cogner tout de suite. Elle a plein de raisons pourtant d'avoir affaire dans cette chambre mais elle se demande comment elle sera reçue. Oui elle avait soigné le bel elfe bleu et elle s'inquiétais de son état de santé mais... elle était gênée. Soigner quelqu'un qui n'était pas éveillé était facile, elle n'avait pas à parler, le silence était léger et agréable même. Mais les longs silences embarassés, où son esprit était davantage préoccupé à dire quelque chose d'intelligent plutôt qu'à sa tâche...

Elle baisse la main. Sans doute que l'autre elfe était là pour prendre soin du blessé. Sûrement sinon il n'aurait pas demandé à le voir. Ce devait être un ami... Sharel fait un pas de côté, prête à retourner en bas pour voir ce qui s'y passe et tenter de comprendre quelque chose.

Plus fort qu'elle, elle se retourne et cogne deux petits coups sur la porte de bois, regrettant déjà son geste. Les mains vite cachées derrière son dos, là où elle peut les tordre de stress à sa guise sans être aperçue, elle attend, puis risque d'un petite voix timide:

- (elfique) M-Monsieur? Est-ce que... vous avez besoin d'aide avec votre ami blessé?

Réponse

Conseiller Supprimer Message 115 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 27/08/2008 12:16
Aux propos d'Anylu, je ne peux retenir un grondement de fustration. Mais que croit-elle? Si j'avais pu mémoriser ne serait-ce qu'un sort, il y aurait longtemps que j'aurais agit ainsi!!
Incapable de déterminer comment arrêter la chose et voyant qu'elle ne mettrait pas long à mettre le Tout-Nu en pièce tout en sachant que je semble être la seule à le voir, il ne me reste qu'une seule solution. M'interposer.
Me faire mettre en pièce.
Ca forcera peut-être cette bande de lunatiques à agir.
Je m'élance, percutant de toute ma volonté la créature afin qu'elle s'éloigne de Meldril. Je ne sais même pas si je vais passer au travers, mais l'intention y est...
Serrant les dents, fermant les yeux, une pensée pour ma précieuse amie poilue. Alea jacta est....

Réponse

Conseiller Supprimer Message 116 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 15/09/2008 20:26

Les paroles de Meldril furent aussi froide que de l'eau glacée, mais tellement véridiques pour le demi-elfe torturé qu'il était. Li fut un moment à rester à genoux, perdu dans ses pensées afin de choisir qu'est-ce qu'il voulait vraiment. Dans cette aventure, que cherchait-il? Le guerrier voulait beaucoup de chose en effet. Il voulait aider tout le monde, mais il s'apercevait qu'il ne réussissait qu'à récolter des coups ou des sermons.

Il s'était engagé dans cette aventure pour la Sorcière, pour leur avenir, pour l'avenir de ce monde incertain. Meldril avait raison, il était l'allié de cette déesse aux cheveux roux, pire il en était amoureux plus que jamais. C'était un amour qui datait de tellement longtemps que s'était douloureux parfois.

Un grondement reconnaissable se fit entendre. Li soupira et se leva. Il parcourra la pièce du regard. Dans cette mission suicidaire, il aurait bien voulu que ses compagnons lui témoignent un peu intérêt ou encore qui se soucient de l'autre. Ils étaient peut-être trop nombreux pour former une équipe de choque. Le métis haussa les épaules.

Tout d'abord, il devait manger, il avait une faim de loup. Il avait comme un pincement au cœur en pensant qu'il devait demander à un elfe dont ses compagnons lui avaient amoché sérieusement visage de la nourriture. Un estomac plein va l'aider à voir clair Il devait aussi penser à Astrid. Il était également un elfe bleu et une déesse autre que sa bien aimée lui avait demandé de le protéger. Il en avait vraiment marre des dieux. Inutile de se casser la tête pour ces êtres, quoi qu'ils disent ou fassent, Li les contrariait alors...

Il s'approcha de la table. Près de l'elfe, il demanda :

-(elfique) Bonjour, mon nez va mieux merci de le demander.

Il fit un petit sourire moqueur et ajouta :

-(elfique) Merci également pour toute cette nourriture, dîtes-moi quel est ma part et j'obéirai.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 27/10/2008

2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime09/12/08, 09:43 pm

De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 16/09/2008 20:48
À l’intérieur

Derrière la porte de bois, Sharel entend des pas se rapprocher, puis voit et entend la poignée tourner. L’elfe qu’elle avait escorté jusqu’à cet endroit lui ouvre, tout juste assez pour qu’elle le voit mais pas suffisamment pour apercevoir l’intérieur de la pièce ou le blessé. Après un moment de silence, où visiblement l’elfe à la peau bleue attend qu’elle prenne la parole à nouveau, il finit par glisser quelques mots, les yeux rivés au sol, sans la regarder.

- (elfique) Tout va bien Yallathar. Vous pouvez aller en bas et vous restaurer, nous serons bientôt là. Permettez à mon frère de s’éveiller et de se préparer correctement je vous prie.

Bien que sa dernière phrase sonne davantage comme une supplique plutôt qu’un ordre, l’elfe referme la porte au nez de Sharel, sans la claquer bien entendu, et elle entend ses pas s’éloigner à nouveau.

En bas, sitôt que Lirendel fait mine de s’approcher de la table, l’elfe aux cheveux d’un blond pâle, yeux bleu-vert et peau bleue pâle, qui avait jusqu’alors adopté une posture quasi nonchalante contre le mur se redresse et fait un pas vers lui. Il incline la tête en guise de salutation suite au bonjour de Li et affiche à son tour un sourire un sourire moqueur, quasi complice avec le demi-elfe.

- (elfique) C’est Afae qui vous envoie ces vivres. Prenez place, je m’occupe de vous servir.

Sans attendre, l’elfe prend dans le fond d’un des contenants qu’il a apporté un disque semblant fait de cristal translucide et y dépose et y dépose de ces étranges petits rouleaux froids à la chair blanche, rosée ou bleue. Des premiers, Lirendel discerne une faible odeur de poisson mais n’arrive pas à identifier les autres. Pour compléter l’assiette, l’elfe rajoute quelques tranches de fruits, dont le goût est revigorant. Le plateau déposé en face du métisse, l’elfe des glace recule de quelques pas et attend, bras croisés derrière son dos. Il ne semble y avoir ni breuvage ou ustensiles pour accompagner ou consommer ce repas inhabituel pour les gens d’Antinéor.


À l’extérieur

Résolue à aller au-devant de ce qui approche, Swâan avance sur le chemin. Ce qu’elle avait tout d’abord cru être le déplacement d’un cavalier et sa monture par le déplacement de la neige se révèle être beaucoup plus imposant et rapide qu’un cheval. En effet, une bête étrange apparaît vite à son regard : une créature bipède dotée de deux petites pattes pendant inutilement à l’avant, une large queue de saurien assurant son équilibre. Là ou devraient se trouver ses yeux, deux orbites vides et un mors est passé dans sa gueule, permettant à sa cavalière de le diriger. Sur cette grande bête plus grosse qu’un cheval, une elfe à la peau oscillant entre le noir et le bleu tire brusquement les rênes pour faire stopper son coursier à quelques pas devant Swâan. Cette femme inconnue de la magicienne tarde sur elle un regard gris mat comme l’acier et à travers ces pupilles foncées la jeune elfe qu’est Swâan pressent que cette elfe est très âgée, même si son visage ne trahit aucun signe de vieillesse, elle a le regard pénétrant d’un être ayant vécu plus de siècles que les doigts d’une personne peut en compter. À bien y regarder, la couleur de sa peau ne semble pas naturelle non plus, pas tout à fait comme celle des elfes noirs ni tout à fait comme celle des elfes bleus que Swâan a pu observer jusqu’à date.

La femme secoue la tête et le tintement des petits ornements métalliques qu’elle porte sur toute sa longue chevelure plus blanche que la neige brise le contact visuel entre les deux elfes. Son regard porte maintenant plus loin, vers le groupe d’aventuriers à une dizaine de mètres de là et elle lance, avant de talonner sa monture :

- (elfique) Excuse-moi, enfant, j’ai à faire.

Sa voix est douce mais totalement vide de sentiments, morne et lassée; la voix de quelqu’un qui a tout vu et qui ne s’impressionne plus de rien.


Meldril n’arrive pas à se concentrer suffisamment pour se métamorphoser. Bientôt il suffoque et serait mort à court d’air si l’intervention suicide de Galil n’avait pas brusquement tout fait cesser. Bien qu’encore parcouru de douleur tant physique que mentale, le druide se retrouve libre de ses mouvements et peut avoir la certitude qu’il s’en était fallu de peu qu’il ne trépasse.

Pour la barde qui fait preuve d’un altruisme honorable, elle n’a qu’un éclair fulgurant qui la traverse, l’impression qu’une main acérée se resserre sur son cerveau pour le broyer, faisant éclater aussitôt un goût de sang dans sa bouche et son nez qui répandent un fluide écarlate à leur tour, tant la pression qui s’est subitement abattue sur sa tête est forte. Ses nerfs se vrillent comme si elle se faisait écarteler en quelques secondes puis, plus rien.

Pour les observateurs autour, sitôt que Galil s’est jetée sur, ou plutôt par-dessus Meldril, You a dévalé son arbre à toute vitesse, grondant et grognant, le poil hérissé. La petite bête, semblant subitement avoir doublé ou triplé de volume a imité le bond de sa maîtresse, pour aller percuter quelque chose d’invisible qu’elle attaque, griffes et crocs sortis. Sur la neige tombent des gouttes noires et bien vite des rouges, celles du sang de You alors qu’elle combat un ennemi que personne ne voit hormis Galil.


De longues lacérations ne tardent pas à paraître dans le pelage du petit animal mais la brave You ne couine même pas de douleur et continue avec acharnement à porter des attaques, même si elle ne cause que des égratignures à son adversaire.

À côté du combat, une étrange créature approche, s’arrête et laisse descendre de son dos une femme elfe (voir description plus haut) qui garde fermement les rênes de sa monture dans l’une de ses mains, obligeant la bête à garder la tête baissée. La femme porte une armure de cuir rigide qui moule ses formes, semblant être davantage une ornementation qu’une protection, avec un symbole ressemblant à celui que portait Afae sur son armure; une étoile étrangement étiolée ou une araignée déformée. Ses vêtements sont d’un gris-mauve, la couvrant du cou jusqu’aux pieds, ne laissant que les doigts et la tête à découvert. À son flanc, une épée longue et mince est glissée dans un fourreau métallique, à demi dissimulée par la cape grise et sans décorations qu’elle porte également.

Stoïque, l’elfe attend que quelqu’un tourne la tête vers elle, le regard rivé sur la bataille enragée qui se déroule, sans pour autant démontrer un intérêt quelconque, hormis que, à l’instar de Galil, elle semble avoir droit à tous les détails.


(Valas, tu liras le mail que je t’ai envoyé avant de répondre.)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 119 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 17/09/2008 08:06
(au cas où certains se questionneraient, la nouvelle venue n'a aucun symbole sur le visage, contrairement aux elfes des glaces, ce n'est pas un oubli de ma part)

Réponse

Conseiller Supprimer Message 120 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 22/09/2008 21:55
Un nouveau souffle, qui aurait pu être son dernier, gonfle les poumons du druide. Affalé sur le dos, son premier réflexe est de porter ses mains sur sa tête puis une va sur son coeur, qui bat la chamade et qui le tiraille. Il a bien eu l'impression qu'on était en train de le lui arracher!

Encore sonné de cette expérience, il se redresse. Adopter une simple position assise est déjà un exploit... qui lui donne la nausée.

Mais toute envie de restituer stoppe net lorsque Meldril tourne la tête vers Galil, puis You. Le muki a l'air pris de convulsions qui le fait se tortiller étrangement dans les airs... c'est du moins la première pensée de l'elfe, jusqu'à ce qu'il se rende compte que l'animal en fait se bat contre un ennemi invisible.

Sans vraiment réfléchir, Meldril pose une main sur le sol et incante d'une voix encore tremblante de son expérience précédente:

- (elfique) Grande Mère, que les lueurs des fées viennent révéler ce que mon oeil ne peut que deviner, que l'ennemi invisible soit dévoilé aux regards de tous et que ta lumière devienne notre guide.

Le regard braqué sur You, le regard vert pâle de Meldril tente de deviner l'ennemi, d'imaginer ses contours afin de focaliser son sortilège vers ce qu'il ne peut que deviner. Il n'avait pas de sortilèges pour révéler l'invisibilité, les lueurs féériques étaient sa seule idée en ce moment...

- (elfique) Par la Mère...

La chose qui vient d'apparaître... cette... elfe, trop irréelle et le monstre derrière elle qu'elle tient comme un animal docile...

Meldril recule, toujours assis dans la neige. Qu'est-ce qui était arrivé à Antinéor durant toutes ces années? Des abominations, le mal qui revenait, des créatures étranges...

Réponse

Conseiller Supprimer Message 121 sur 147 dans la discussion
De : Surnom MSNSwâan Envoyé : 24/09/2008 19:33

Ce qui apparaît au devant de Swaan est en effet bien plus imposant et surprenant qu'un simple cavalier sur une monture quelconque. La magicienne est complètement renversée de voir la bête qui se dresse sur ses deux pattes de derrière dont, une énorme queue semble avoir pour but d'équilibrer les mouvements de la créature. Swâan avait les yeux grand ouvert, elle n'en croyait pas ses yeux, c'était la première fois qu'elle voyait ce genre de monture. Pourtant, elle connaissait bien les lieux où elle avait habité pendants longtemps et jamais elle n'avait fait une rencontre pareille. Son regard émerveillé, la dame elfe leva ensuite les yeux pour y voir le cavalier qui, en fait, était une cavalière. Swâan n'aurait jamais cru qu'il y avait autant de race d'elfe dans ce monde. Elle ne pouvait dire si celle-ci était une elfe noir ou une elfe bleu. Cependant, il était facile pour la jeune elfe de remarquer que la femme qui se trouvait devant elle, avait un age bien plus avancé qu'elle. Ce ne fut pas les traits physiques qui donna ce renseignement a Swâan, mais le regard pénétrant de la dame cavalière. La jeune elfe pouvait ressentir l'âme de la cavalière qui avec une fière allure ne s'en laissai pas facilement impressionné. La magicienne aurait eu à ce moment la reconnaissance d'abaisser sa tête vis-à-vis son aînée, mais la cavalière plutôt pressée, la laissa dans son émerveillement pour rejoindre hâtivement le groupe.

Bien que Swâan désirant en savoir plus sur la cavalière et la créature, décida plutôt que de retourner vers ses compagnons, de continuer son chemin afin d'aller quérir la grande dame bleue. Sur-ment que celle-ci pourrait faire quelque chose pour son gardien bleu et cet maladie qui s'abattait sur chacuns des membres du groupe d'aventurier. Elle était sans doute la seule à pouvoir les aider et tirer des conclusions de tout cela. Swâan repartit à la course vers le temple et ainsi avertir Vy'Chriel.
Revenir en haut Aller en bas
http://antineor.roleplaylife.net
Contenu sponsorisé





2008- Avant la Tempête Empty
MessageSujet: Re: 2008- Avant la Tempête   2008- Avant la Tempête Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
2008- Avant la Tempête
Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» 2008- La chasse
» 2008 - Apparté 5 - Lirendel et la Dame
» 2008 - Vers un nouveau départ

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forêt d'Antinéor :: Aventure :: Chaîne d'Erdell-
Sauter vers: