2008 - Vers un nouveau départ

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De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt (Message d'origine) Envoyé : 19/12/2007 21:03
Dans le Val paisible, le soleil est couché depuis peu. Les aventuriers se sont dispersés, seuls ou par petits groupes pour prendre du repos, discuter et mettres les choses au clair. Bien que certains aient beaucoup avancé dans leurs relations avec leurs camarades, le pourquoi de leur présence ici, les événements qui les y ont amenés et de quoi leur futur sera fait, reste nébuleux. Diverses versions, plusieurs points de vues différents, des informations et connaissances que chacun semble garder pour lui.

Une chose par contre fait converger tous les aventuriers vers un même point: le délicieux fumet de la viande de cervidé qui rôti lentement au-dessus d'un bon feu de braises. Il y a longtemps qu'ils n'ont pas eu un vrai repas digne de ce nom et leurs ventres crient famine à l'unisson.

Près de la petite mansarde, Jhalna la félys, aidée de Palim l'elfe noire, se consacrent à découper un morceau de gibier et d'en remplir les assiettes de terre cuite qu'elles ont placées devant elles, sur une table de fortune. Diverses racines et tubercules, agrémentées d'herbes pour relever leur goût, encore fumantes de leur cuisson près des braises, viennent compléter les généreuses assiettes.

Alors que le groupe se restaure, dans plus ou moins le silence et la solitude, une légère brume se lève, fine et blanchâtre et enveloppe lentement les abords de leur réunion. Puis, émergeant lentement de cette brume, une Dame, à la peau pâle, de longs cheveux roux flamboyants descendant jusqu'à la taille et à la robe blanche comme la plus pure des neiges apparaît parmi eux. Elle regarde chacun d'entre eux calmement, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres, avant de prendre la parole, à l'adresse de Jhalna:

- (elfique) Merci, Jhalna Félys, de prendre soin de ces héros. Ils ont eu de dures épreuves, d'encore plus dures les guettent et le repos que tu leur accordes aussi généreusement est apprécié.

Revenant au groupe, la Dame rajoute:
- (elfique) Savez-vous pourquoi vous êtes ici?


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Conseiller Message 2 sur 44 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 20/12/2007 19:31
En arrivant à la maisonnette, je me suis tout de suite approchée d'Aloïs pour constater qu'il était réveillé et jouait avec une espèce de balle fabriquée de branches de bois tressées et enroulées. Tranquille, il était resté à proximité du panier d'osier où il a fait sa sieste. Je me rend bien compte que cet endroit l'apaise. On pourrait presque penser qu'il est *normal* dans cet environnement particulier... Me détacher de lui sera extrèmement difficile, bien que de l'emmener avec moi tiendrait de la folie.

Jhalna et Palim, toutes occupées à servir un repas digne d'un festin, ont accepté mon aide pour servir le petit groupe. Aloïs a eu sa ration aussi et il chique durant le reste du repas, un morceau de viande que lui a donné un de nos hôtes. Comme s'il appréhendait notre séparation imminente, ou peut-être parce que je me sens plus proche de lui que d'habitude, le petit homme-loup reste dans mes bras, se laissant cajoler sans rechigner.

Près du feu, mes vêtements ont séché, et la fraîcheur du soir n'a presque plus de prise sur moi. Préférant garder pour moi tout ce que je sais, je n'entame de conversation avec aucun de mes compagnons. Viendra bien le temps de discuter avant de nous lancer dans l'aventure qui nous attend...

Comme si je l'avais appellé, c'est à ce moment que Sorcière décide de faire apparition.Sa brume se lève lentement autour de nous, et Aloïs trépigne d'impatience, tendant ses bras vers la Dame tout de blanc vêtue.

Je le retiens comme je peux, lui chuchotant tout bas qu'il doit se tenir tranquille. Après des remerciements envers la félys, Sorcière nous pose la plus énigmatique des questions. Dois-je répondre? Je laisse le soin à mes compagnons d'y aller de leurs propres déductions. Je me sens lasse d'avoir à porter sur mes épaules le sort de cette forêt...Encore plus lasse d'avoir à quitter le Val, Meldril et Aloïs....

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De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 22/12/2007 11:38
(H.J. J'anticipe sur certains détails, voir apparté non terminé, mais je ne veux ralentir personne, donc, n'en tenez pas trop compte.... mici...)

Je suis revenue vers la maisonnée, attirée par le fumet délicieux qui provient du produit de la chasse du Tout-Nu. La conversation avec Li ne s'est pas déroulée tout à fait comme je l'avais espéré. Ses explications fournissent une logique, mais n'éclaircissent pas tout. Et je ne peux m'empêcher de ressentir un certain doute. Déesse, élu, épée et tout le tralala..... Je sais que je ne peux plus reculer.

Assise près du feu, et pas trop loin d'Anylu, je mange lentement mon assiette, laissant quelques morceaux de coté pour la goinfre qui m'accompagne. Un peu distraite et soucieuse, mon regard se jette dans les flammes du feu jusqu'à ce que le phénomène de la brume soit suffisemment conséquent pour que je m'y intéresse.

La dame rousse est de nouveau parmi nous. Je jette un rapide coup d'oeil à Li, mais me concentre de nouveau sur cette apparition. Elle peut bien nous être utile, mais je ne l'ai pas en sympathie pour l'instant, avec tout ce qui est arrivé...

Sa question m'étonne un peu. J'ai un soupçon de rancoeur qui m'atteint, un peu de méfiance aussi (malgré les explications de Li), mais ma voix reste calme et neutre lorsque je lui réponds.

-(elfique) Nous avons été invité ici afin de prendre un repos mérité suite à des événements assez difficiles, dans le but de pouvoir poursuivre notre chemin avec de plus grandes forces. Parlant de chemin, ces ruines sont-elles ce que vous avez appelé le Temple de la Lune?

Je ne sais si je dois m'avancer à répondre davantage, mais je ne possède guère toutes les pièces du puzzle et je dois remettre toutes les informations emmêlées dans ma tête....

Une part de moi, la petite fille méchante, me chuchotte malignement que la Dame préférerait sans doute que Li lui réponde afin de lui faire encore des yeux doux. Mentalement, j'envois paître cette partie de moi dans l'abime de mon conscient. Je n'ai pas besoin de ses encouragements en ce moment....



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Conseiller Message 4 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 24/12/2007 13:18
(Hj: Enfin assez sobre pour faire une réponse qui a un certain sens )

Aux femmes la cuisine, lui il avait chassé, il pouvait bien se reposer un peu. D'ailleurs, garder un oeil sur Lillie et lui éviter d'aller embêter Jhalna, ou pire, Anylu qu'elle n'apprécie visiblement pas, allait être le meilleur soutient qu'il pouvait donner. Il avait choisit un endroit pas trop loin du feu, au pied d'un arbre mais délibérément à l'écart des autres. Déjà qu'il devait supporter leur présence ici, il n'était pas obligé de se mêler à eux ou de leur faire la conversation. Du coin de l'oeil, il ne quitte pas les moindres faits et gestes deux abominations, prêt à réagir au moindre manquement de leur part.

Lillie assise près de lui, Meldril mange, sans cérémonies et avec ses doigts, son assiette composée principalement de racines: pommes de terre, carottes et autres avec une minime portion de viande grillée. Quand il était sous forme animale, la viande, crue même, était un délice mais l'elfe qu'il était avait un certain dédain pour la venaison. En contrepartie, Lillie raffollait de la chair animale et la déchiquetait à grandes bouchées grâce à ses canines pointues. Avec un sourire envers sa fille, Meldril lui essuie le bout du menton du revers de la main, où un peu de jus a coulé.

- (elfique) Ne mange pas si vite... et mange quelques racines également; je sais que tu aimes moins ça mais tu en as besoin pour bien grandir.

Jusqu'à quel point était-elle elfe? Où commençait son héritage Félys? Que lui, son père, ne le sache pas le tracassait mais elle, si un jour elle grandissait et devenait adulte, saurait-elle trouver l'équilibre entre le pacifisme des elfes et les instincts aminaux des Félys? Parfois, il ne pouvait s'empêcher de se dire que la naissance de Lillie était une erreur et que c'était elle qui allait en payer le prix mais en même temps, tant qu'elle resterait dans le Val, tout serait parfaitement normal pour elle.

Avec un soupir, le druide dépose son assiette sur le sol et lève les yeux vers le ciel qui se paillette lentement d'étoiles. Malgré que ce soit toujours et invariablement les mêmes, sans mouvement des astres, c'était néanmoins une vue apaisante.

Apaisante jusqu'à ce que la présence brumeuse et la voix de Sorcière le ramène au présent. D'un geste, le druide ramène Lillie près de lui, un bras protecteur passé autour des épaules de la gamine. Un oeil mauvais sur l'apparition, il écoute, sans répondre. Ceci ne le concernait pas, mais il s'inquiétait quand même du jeu que jouait Sorcière avec ces Étrangers.

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Conseiller Message 5 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 26/12/2007 01:43
Astrid a suivit Anylu un moment, avant de s'arrêter à l'orée de cette éclaircie qui délimite les abords de la maisonnette habitée par la femme-chat et son rejeton hybride. Mieux valait éviter le druide le plus possible, sinon ils en viendraient sans aucun doute rapidement aux coups et mieux valait conserver une attitude pacifique tant qu'il était ici.

Le sorcier ne fait pas l'effort, lui non plus, de discuter avec les autres et reste silencieux, mangeant en silence sans se préoccuper des autres autour. Plusieurs pensées le préoccupent, des actions à entreprendre et d'autres à prévoir et son regard se perd un instant dans la contemplation des rougeoiements du feu non loin de lui.

À l'arrivée de la dame, il est le dernier à lever les yeux vers elle. Sa présence, le regard appuyé qu'elle pose sur chacun ou encore sa question lourde de sens n'amène aucune réaction de sa part, si ce n'est qu'il tourne la tête en direction de la jeune femme qui s'essaie avec une réponse. Alors qu'il allait détourner la tête, elle mentionne le Temple de la Lune et l'intérêt d'Astrid en est visiblement piqué et il la regarde, comme s'il attendait une suite à la question qu'elle a posée.

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De : Anylu MyFel Envoyé : 27/12/2007 13:02
Galil prend la parole, mais je reste dans l'obscurité la plus profonde.... De quoi parle-t-elle au juste? Ruines...Temple de la Lune?

Aloïs s'agite dans mes bras. Je dois user de toute ma douceur pour le retenir d'aller vers Sorcière. Comment cette femme redoutable réagirait si elle avait mon petit dans les pattes? Pas très bien, j'imagine. Pour le distraire, et malgré les multiples questions qui me brûlent la langue, je me lève lentement, emportant mon fils un peu en retrait.

D'un rapide coup d'oeil, je repère Meldril assis près d'un arbre, assez loin du feu pour préciser son opinion face à cette*mission* qu'il clame ne pas être sienne. Il est suffisament près, par contre, pour ne rien manquer de tout ce qui pourrait se dire. J'hésite à le rejoindre, puisque sa harpie de fille est avec lui. Bien qu'elle apprécie Aloïs, je sais qu'elle n'arrive pas à accepter ma présence ici. Ce serait néanmoins un bon moyen pour détourner mon petit de sorcière.

Prise entre deux solutions, je m'asseois sur le sol, à quelques mètres du groupe , et à égale distance de Meldril et de sa fille. J'amuse Aloïs le plus silencieusement possible, et j'écoute avec attention, prenant grand soin de ne pas déranger les révélations que pourraient nous faire la Dame du Val.

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Conseiller Message 7 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 27/12/2007 22:49
Après s'être fait "remercier" par Astrid, Sidhe a évité la présence des autres et de se faire remarquer. Pendant un moment, il avait eu envie d'aller prendre ses affaires, laissées dans la partie sombre de la forêt et de tenter sa chance auprès des enchantements des bois plutôt que de rester ici à attendre. Il avait ressenti l'envie de pleurer également mais il s'était repris. Les elfes des glaces ne pleuraient pas, pas même ceux de sa caste, jamais. Pourtant, pleurer la perte que l'on venait de lui infliger lui aurait sans doute fait le plus grand bien.

La mort dans l'âme, il était revenu lentement vers l'habitation et, seul moyen qu'il avait trouvé pour se couper un peu plus des autres, avait grimpé à un arbre. Assis sur la large branche, il pouvait observer les autres sans attirer leur attention et éviter également toute discussion. Avec une certaine indifférence, il avait regardé la femme-félin et l'elfe noire préparer le repas. Normalement, il aurait dû s'étonner de voir des femmes travailler de la sorte à une aussi basse besogne... et il avait détourné le regard avec un soupir. Tout ça n'avait aucune importance.

Sans bouger de son perchoir, l'archer regarde les autres se regrouper peu à peu, réclamer ou accepter une assiette de victuailles et se nourrir, plus ou moins dans le silence. Chacun semblait perdu dans de profondes pensées et avait l'air d'éviter quelqu'un ou quelque chose. Son regard ne peut s'empêcher de se poser sur Astrid, qui lui semble imperturbable et agit avec la même assurance coutumière... aussi près du feu? Intrigué, Sidhe fronce les sourcils. Le sorcier ne lui avait-il pas déjà parlé de la guerre qui avait opposé leur peuple à celui des orques blancs, qui utilisaient des armes de feu contre les elfes des glaces? Ne lui avait-il pas raconté les grands bûchers que ces monstruosités dressaient, pour y brûler leurs prisonniers elfes avant de les dévorer? Astrid avait une réelle aversion pour cet élément depuis cette époque; fort heureusement, il n'existait pas à Ardven-Eil, sinon dans les mémoires des très rares anciens comme le Caïsor. Lorsqu'il était arrivé ici, Sidhe avait vite comprit ce qu'était le feu et partagé cette frayeur de son compagnon. De le voir maintenant, assis à proximité des flammes, lui était incompréhensible. Même s'il s'était habitué à plusieurs manières de ce monde, était-ce suffisant et suffisamment fort pour chasser une telle peur?

Ses pensées sont interrompues par une arrivée qui le laisse également perplexe. Cette femme, il l'avait déjà vue, elle lui avait parlé et tendu la main, pour l'emmener de la Montagne d'Ombres à ce monde. Que lui avait-elle dit alors? Il ne se souvenait plus... Mais si elle l'avait fait arriver ici, elle pourrait sûrement le retourner là-bas!

Sans se soucier de la question posée, de la réponse apportée et des réactions en découlant, l'archer saute en bas de l'arbre où il était et approche de la dame à la chevelure de feu. Il s'incline, ses genoux se posant au sol, cette fois non pas par obligation mais par respect envers la puissance que possède cette femme et il lui demande, sans attendre de permission:

- (elfique) Je n'ai plus de raisons d'être ici, pouvez-vous me renvoyer d'où je viens?

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Conseiller Message 8 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 28/12/2007 12:04
(Hj: j'attend une réponse de Lirendel avant de poursuivre avec l'animation)

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Conseiller Message 9 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 28/12/2007 16:42
Lirendel fut le dernier à arriver près du feu. Un délicieux fumet s'échappait du repas que la félys et l'elfe noir était entrain de préparer. Il regarda ses compagnons quelque peu troublé. Ils étaient si défférents l'un et l'autre. Tout le monde restait dans leur petit monde.

Personne ne semble connaître leur mission. Personne ne parle à personne. Personne ne se fait confiance. Chacun sait des secrets que personne ne sait. Formait-il un groupe oui ou non?

En parlant ainsi, il se parlait à lui même également. La conversation qu'il avait eu avec Galil ne s'était pas déroulé comme il l'avait espéré. Il n'avait réussi qu'à semer le doute dans l'esprit de la jeune femme. Il la comprenait. Il s'en voulait même et se traitait de faible. Elle lui avait peut-être jeté un sort. Il n'avait pas très confiance aux sorciers.

Quel rôle jouait l'Épée de vérité dans cette histoire? Le guerrier s'était assis près de l'elfe noir. Il ne se sentait pas à l'aise de s'assoir près de Galil. Il prit le bol que la jeune elfe lui tendit et s'apprêtait à manger quand une légère brume se leva et enveloppa le groupe. Son coeur fit un bon dans sa poitrine. C'était la dame. Elle avait une façon assez particulière de faire son entrée et à chaque fois elle le troubait.

Son arrivée troubla en fait tout le groupe, mais chacun réagissa différemment. C'est Galil qui s'adressa à elle en premier en lui parlant du Temple de Lune, ensuite le jeune elfe qui accompagne l'élu depuis le début demande à la dame s'il peut retourner chez lui.

Lirendel déposa son bol sur le sol, décida de regarder la dame et lui dit d'un ton calme, malgré le fait que son coeur s'emballait et qu'il avait chaud tout à coup :

-En fait, nous sommes là pour sauver la forêt d'un mal dont je ne connais pas la provenance, protèger et conduire l'elfe bleu, Astrid je crois, que j'appelle depuis le début l'élu à son destin. Il existe une épée qui s'appelle l'Épèe de Vérité qui fut dérober à mon peuple. Celle-ci et peut-être d'autres objets magiques sont la clé qui aidera à détruire notre ennemi commun et sauver la forêt en même temps. La seule personne à pouvoir la prendre c'est l'élu donc la seule personne à pouvoir nous sauver.

Puis le guerrier s'arrêta. Il venait de dire tout ce qu'il savait. Il termina en disant :

-Voìlà tout ce que je sais. Est-ce que l'Épée de Vérité se trouve au Temple de la lune? Ou tout ce que je vous ai dit est faux. Pourriez-vous nous dire vous qu'est-ce que nous faisons dans cette forêt?



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De : Surnom MSNStockage Envoyé : 28/12/2007 17:40
(Hj: Ça c'est ce que j'appelle de l'efficacité )

Près de son père Lillie lui fait un grand sourire et s'efforce de suivre ses consigne, bien qu'elle croque un légume du bout des lèvres, comme si c'était quelque chose de dégoûtant. Heureuse d'avoir toute l'attention du druide, elle se rapproche un peu de lui en lui racontant ses anecdotes du jour au sujet de la famille de lièvres sauvages qu'elle aime bien épier, sans s'être encore rendue compte que ces bêtes faisaient chaque jour exactement la même routine. À l'arrivée de la sorcière, elle se blottit contre l'elfe et regarde la dame d'un oeil craintif.

Palim est ravie d'avoir la compagnie de Lirendel pour le repas et c'est avec un grand sourire qu'elle lui tend son repas. Peu de temps après, ils sont rejoints par Jhalna qui pose quelques questions polies mais intéressées à Lirendel telles que son nom, son âge et ce qu'il fait dans la vie. À l'arrivée de la Dame du Lac, la Félys devient silencieuse et sa gestuelle devient un peu nerveuse mais elle accepte les remerciements de l'apparition brumeuse avec un sourire courtois.

La dame a un sourire maternel envers Galil alors qu'elle lui apporte une réponse emplie de logique quant à leur présence actuelle en ces lieux. D'un léger mouvement de tête, elle lui signifie que les ruines où ils ont laissé leur équipement sous l'ordre du druide ne sont pas le temple en question. Au moment où elle allait ouvrir la bouche, l'archer descend de son perchoir et elle tourne le regard vers lui, le laissant approcher et lui faire part de son désir de partir d'ici. Ce qu'il lui demande amène une trace de tristesse dans son regard vert et elle se penche vers lui, pour poser sa délicate main sur la tête du jeune elfe et caresser un moment ses cheveux argentés.

- (elfique) Je ne peux pas te renvoyer dans ton monde. Tu sais très bien que, si tu retournais chez ton peuple, ils te tueraient. J'avais espéré en t'emmenant ici que ta présence éviterais un grand malheur mais ma tentative a échouée. Maintenant, je ne peux que te demander de terminer la mission qui t'avait été confiée, il y a trois décennies de ça.

Lirendel prend à son tour la parole et la Dame se redresse, délaissant Sidhe pour faire un pas en direction du demi-elfe. Le regard qu'elle accorde au métisse porte à croire qu'elle aimerait parler à lui seul mais en un lent battement de paupières cette impression est chassée et elle regarde ailleurs, vers le ciel étoilé.
- (elfique) L'Épée, le Coeur et la Toile seront vos armes pour vaincre le mal qui se referme sur Antinéor tel une main de fer. Les dieux ont choisit leurs champions, dans lesquels ils fondent leurs espoirs, même si ces êtres ne croient pas nécessairement en eux. Ce mal qui court, corrompt, brise et change l'essence même des êtres et peuvent même empoisonner les dieux. Si vous ne combattez pas au nom d'une divinité, alors combattez pour ce que vous chérissez le plus, car rien ne sera épargné.

Quittant la voûte étoilée, la dame regarde en direction du druide et le pointe de son index.
- (elfique) Champion de Mydria, tu es le seul des anciens druides qui survit encore. Les autres se sont donnés la mort ou sont tombés sous l'emprise du mal que vous avez voulu contenir. Tu devras aller avec ces jeunes gens rassemblés ici et faire encore une fois preuve de ta dévotion envers ta déesse. En échange de ton aide, je m'engage à garder Jhalna et ta fille en sécurité ici, jusqu'à ton retour ou que le monde ne change.

Le regard profond de la femme passe sur chacun des aventuriers, avant de poursuivre:
- (elfique) L'Épée de Vérité m'est cachée pour le moment; pour la trouver je vais devoir découvrir le nid du Corbeau et il est rusé et astucieux pour cacher ses trésors. La Toile est protégée dans les terres elfiques; ce n'est donc pas urgent pour l'instant de la prendre. Le Coeur, qui est gardé au Temple de la Lune est votre principale préoccupation. En ce moment même, le champion de la Reine Araignée tente de le reprendre aux mains impies mais la Reine s'affaiblit car ses partisans furent parmis les premiers touchés par le mal qui sévit. Trouvez où la lune se reflète et vous trouverez la porte menant à son Temple. Je ne peux répondre à toutes vos questions, car le mauvais oeil me regarde en ce moment, mais si vous en avez, parlez maintenant.

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De : Anylu MyFel Envoyé : 28/12/2007 18:41
Un urgent besoin de parler me fait tressaillir tellement il me semble important. Je ne peux retenir plus longtemps et je délaisse Aloïs que j'envoie par le geste vers Meldril, espérant qu'il comprenne. J'avance d'un pas décidé vers Sorcière, qu'importe si mes paroles sont mal accueillies.

-(commun) Vous aviez parlé de deux élus...l'un qui se tient du côté du noir et l'autre qui serait notre allié... Comment être certain que le Noir ne s'est pas déjà emparé de l'un d'en nous et qu'il nous espionne en ce moment même?

Je glisse un regard appuyé vers Astrid et un autre plus furtif, vers Sidhe. Je sais que je ne me suis pas fait que des amis parmi cette troupe. Qui sait comment ils vont réagir si j'accuse directement Astrid d'être du côté du mal?

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 12 sur 44 dans la discussion
Envoyé : 28/12/2007 20:10
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.

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Conseiller Message 13 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNStockage Envoyé : 28/12/2007 20:15
La Dame du Lac plonge son regard dans celui d'Anylu et répond, à la fois dans sa tête et à haute voix. Comme la dernière fois, la voix forte de l'entité tonne dans sa tête, contrastant avec la voix douce et mélodieuse que tous peuvent entendre.

- (elfique) Tous peuvent devenir des alliés, il s'agit à toi de choisir où sont tes intérêts. Si tu crois que le mal s'est emparé d'un être proche, seul ton coeur pourra te dicter la réponse.

"Tue-le" tonne la voix froide et implacable dans sa tête.

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Conseiller Message 14 sur 44 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 28/12/2007 20:30
À deux mains, je me prend la tête, surprise une autre fois par la douleur que peut engendrer la voix tonitruante de Sorcière. Mais cette fois-ci, les mots qui résonnent dans ma tête font émerger une douleur plus brève. Je me remet assez rapidement, quoique mes compagnons ont dû se rendre compte que quelque chose n'allait pas.

Non. Je n'allais pas exécuter Astrid de sang froid, devant les autres sans auparavant être certaine que mes soupçons étaient fondés. Malgré que cette femme semblait détenir une vérité dont je n'arrivais pas à percer le sens, j'avais avec Astrid une relation de confiance que je n'était pas prête à flouer pour un doute incertain.

Mais que faire s'il était rellement possédé par la mal qui noyait toute vie dans la forêt? Ma main me démange d'intervenir tout de suite et de suivre les ordres de cette sorcière. Mais mes sorts sont trop faibles pour affronter un mage de son espèce. Astrid aurait tôt fait de me mettre à sa merci. Les autres ne comprendraient pas non plus ce qui se passe... Je ne peux agir tout de suite.

Baissant les yeux vers le sol, je recule vers l'endroit où j'ai laissé Aloïs, marmonnant presque pour moi-même: - (commun) Je saurai de quel coté tu es, lorsque le moment sera venu...





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Conseiller Message 15 sur 44 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 29/12/2007 07:05
Aloïs vient me rejoindre alors que je recule vers l'endroit où je l'ai laissé. Une autre question impérative se forme aussitôt. Tandis que je le prend dans mes bras, me retournant une fois de plus vers Sorcière, je lui lance, comme à défi:

- (elfique) J'ai décidé de...laisser Aloïs ici. Tu peux me... garantir sa... sécurité, à lui aussi?

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Conseiller Message 16 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 29/12/2007 14:50
Cette fois, la Dame a l'air contrariée. Son regard vert se fait aussi acéré qu'un éclair qui foudroie Anylu sur place, alors qu'elle essaie d'imposer ses volontés sur un ton de bravade.

- (commun) Je vois que Messire Findoniel a un grande influence sur toi! Souviens toi que, contrairement à lui, tu n'es pas essentielle, même si Isis te sourit!

Sa gentillesse et sa patience envolée, c'est sa façade puissante et imposante que la femme dévoile cette fois. Elle semble tout à coup plus grande auréolée d'une lumière blanche. Les aventuriers se sentent entourés par une force et une volonté implacable, qui pourait achever leur existence d'un geste, si l'envie lui prenait. Pourtant, elle ne le fait pas et l'impression diminue peu à peu alors que la Dame reprend la parole.

- (elfique) J'ai été sotte de croire qu'aider les peuples d'Antinéor serait une raison suffisamment valable à vos yeux! S'il faut que je marchande avec chacun d'entre vous, pour vous lier à la survie de la Forêt je le ferai! Toi! Arrogante Anylu My-Fel, ton fils pourra rester ici, sous la garde de Palim et Jhalna. Toi, Prince Astrid, je peux libérer ton aimée de la pierre... à moins que tu préférerais que je ramène le fils que tu as perdu? Galil la barde, ton père est toujours vivant, je peux faire en sorte que vos chemins se retrouvent. Lirendel fils d'Eldor, Érise Exéphir pourrait à nouveau être près de toi... sauf si ta vengeance contre le Corbeau est encore plus brûlante en toi. Meldril Ar'thanas Findoniel, un avenir plus réjouissant. pourrait être assuré pour ta fille. Sidhe... je n'ai rien à marchander avec toi, mais si au terme de cette quête tu émets un désir, je te l'accorderai s'il est en mon pouvoir.

Elle s'interrompt et ferme les yeux un moment, comme si tout ceci venait de l'épuiser. Elle rouvre les yeux et leur fait un signe de la main.
- (elfique) Je vous laisse réfléchir à cette proposition et aux dangers de l'arrogance de certains. À l'aube soyez prêts pour votre départ.

Et sans attendre davantage, sans être retenue par un geste ou une parole, la dame s'évanouit dans un nuage de brume, qui se dissipe lentement par après.

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Conseiller Message 17 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 29/12/2007 15:58
(hj: QUOIIIIII??????)

Depuis mon passage au village des Trois-Chutes, je suis au courant du mal qui parcourt la forêt. J'aurais bien pu répondre les grands principes à la Dame Rousse, mais elle le sait, je le sais, on le sait, donc pourquoi y revenir? De plus, je croyais qu'elle parlait spécifiquement du Val. La méprise est facilement percevable....

Mais, du moins, nous avons maintenant des éclaircissements sur ce que nous devons rechercher dès maintenant. Le coeur du Temple de la Lune.... Pourquoi j'ai une impression de déjà vu? Parce que j'ai déjà vécu une histoire de Lac et de coeur... c'est la même? ou non? On verra bien...

Une discussion s'amorce entre Anylu et la Dame rousse, sans que je n'y porte mon attention, cherchant dans ma mémoire des indices ou anticipant ce qui pourrait arriver. Cependant, l'éclat de la dame en devient presque douloureux un instant, mais ce qui est encore plus blessant, ce sont les paroles qui suivent.

Un court instant, j'ai la vague impression d'être qu'une moins que rien aux yeux de tous. Elle m'a rappelé mon père à ma mémoire, sans tenir compte que le passé reste le passé. Oui, nous avons été séparé. Mais depuis un bon moment, et je ne m'en porte pas plus mal. Pourquoi croit-elle qu'elle peut me marchander sa présence? Mais c'est que je ne lui ai rien demandé à celle-la!!! ... sauf peut-être d'arrêter de faire les yeux doux à Lirendel....

Parlant de Li....

Alors qu'elle termine sa phrase, je me lève instinctivement, ne sachant trop si c'est pour un affrontement ou autre chose.

-(elfique) Mais je ne vous ai rien demandé....

Loin de m'écouter, la dame rousse disparaît dans son nuage de brume qui se dissipe. Ne pouvant plus confronter le mauvais caractère de cette sorcière, je me tourne vers Lirendel, les yeux emplis de colère. Cette fois, les doutes sont vraiment bien installés, et balaient tous ses propos de notre discussion.

-(elfique) Et on peut savoir c'est qui cette ÉRISE? Ha et puis non, ça n'en vaut même pas la peine. Si on doit partir demain, on part demain. Sur ce, bonne nuit la compagnie!

Mon ton n'est pas agréable, je le sais. La journée a été mauvaise, je suis emplie de doutes et la rouquine se permet de me rappeler le passé. Que ça soit le bien, le mal, le vent s'en moque et souffle quand même.

Je dépose le bol vide près des deux femmes et tourne le dos au groupe, préférant me réfugier près de l'étang pour me calmer et tout remettre en place.

Un grand role nous attend. J'y ai un acte à jouer. Petite, je n'aurais jamais cru que cela m'arriverait, alors, pourquoi ne pas en profiter? Mais avant tout cela, il me faut du repos. Le chant des grillons et la sérénade des grenouilles calment doucement mes émotions et mes yeux se perdent dans le calme des vaguelettes.

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Conseiller Message 18 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 29/12/2007 20:06
C'était tellement évident qu'il aurait dû le voir venir. Pourquoi est-ce qu'il n'avait rien soupçonné? Rien remarqué? Était-il devenu tellement préoccupé par sa propre prison qu'il n'était même plus capable de voir à travers les plans que les dieux tentaient de mettre en place?

Jadis, les dieux avaient aussi nommé leurs champions. Des prêtres pour la plupart, ou de grands fidèles. Tous avaient échoué, rencontrant une mort horrible ou se la donnant eux-mêmes, avant qu'ils soient entièrement rongés par la corruption qu'ils avaient tentés de vaincre. Si des gens avec la foi avaient échoué, est-ce que ce ramassis de païens préoccupés par leur nombril en serait capable?

Meldril ne bronche pas à l'ordre lancé par Sorcière à son égard. Il s'y attendait en fait. Il n'aurait pas pu rêver de voir ces Étrangers simplement entrer et sortir du Val et ensuite avoir la sainte paix. En plus, il devait être celui qui connaissait el mieux Antinéor et les artefacts que Sorcière avait énumérés. Que la combinaise des trois arrive à vaincre le Noir, ça c'était du nouveau, il n'aurait jamais cru à uen telle combinaison, pourtant, aussi fou que ça pouvait en avoir l'air, ça semblait possible.

Et voilà Anylu qui remets ça, à braver Sorcière malgré les avertissements qu'il avait pu lui faire au préalable. Elle n'avait pas l'air tout à fait consciente à qui elle s'adressait, ni qu'il n'était pas bon de tester la patience d'une quasi divinité. Meldril n'écoute que d'une oreille, plutôt occupé à confier à Aloïs que sa mère était une vraie tête de mule et de ne jamais la prendre en exemple. Les choses s'empirent alors que la demi-elfe revient à la charge, reprenant son enfant comme s'il n'était qu'une poupée qu'elle trimballait d'un côté et de l'autre au gré de ses fantaisies. Le druide ferme les yeux et secoue la tête sitôt qu'il entend le ton de défi d'Anylu. Non... il ne faut surtout pas agir comme ça!!! Tu n'es pas en position d'exiger quoi que ce soit!

C'était du joli, maintenant Sorcière était en colère et ne leur livrerait plus aucun indice. Du coup, il sent lui aussi la colère monter, contre Anylu. Tu ne peux vraiment pas penser à autre chose que ta petite personne! Tu dois toujours essayer d'en faire trop, de dépasser les limites avec chaque personne que tu rencontres! Un bon jour tu vas tomber sur quelqu'un qui va mettre un frein à ta crise égocentrique et tu vas la fermer un peu! Même si le druide brûle d'envie de dire tout ce qui lui passe par la tête, il s'applique à garder les lèvres closes. Il y a trop de choses qui se sont dites, bien des informations qu'il a reçues maintenant sur ces gens et il les regarde, un à un à son tour, et essaie de coller un dieu à chacun d'entre eux. Anylu serait bénie par Isis, déesse de la fertilité et de la vie, pas étonnant. Astrid l'abomination... il aurait dit la Reine Araignée, si ce n'était que Sorcière avait évoqué que son champion était ailleurs déjà; la Vierge Noire alors? Peu probable. Galil devait être favorite de Musabel, divinité de la poésie et des arts. Lirendel... voilà un bien intéressant oiseau. Érise Exéphir, Eldor, voilà à qui il lui faisait penser. Il serait le fils de la petite Érise peut-être? Si c'était le cas, Corellon était son protecteur sans l'ombre d'un doute. Il restait ce Sidhe, que Sorcière n'avait pas l'air d'être capable de jauger... et lui non plus d'ailleurs. Le druide ne voyait pas quel dieu sensé voudrait d'une abomination comme champion.

Galil est partie, après une colère au pauvre Lirendel qui doit trouver que tout passe trop vite en ce moment. Ah les femmes, un beau paquet de problèmes et d'humeurs massacrantes. Meldril a un soupir puis regarde sa petite Lillie toujours près de lui et lui ébouriffe les cheveux avant de la serrer contre lui. Même s'il ne croyait pas que le mal puisse être détruit, il se devait au moins d'essayer, au moins pour elle. La soulevant dans ses bras en même temps qu'il se mets debout, l'elfe passe près d'Anylu, sans lui accorder un regard pour ne pas raviver sa colère envers elle. Après avoir dit à Jhalna qu'il allait faire une ballade avec Lillie dans la forêt, il grimpe la petite hybride sur ses épaules et emprunte un sentier s'enfonçant entre les arbres.

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De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 29/12/2007 23:49
Astrid n'a pour ainsi dire aucune réaction, que ce soit Sidhe qui s'avance et qui demande à retourner à Ardven-Eil, Lirendel qui parle de lui en tant que "l'Élu" le liant à un destin et une épée ou encore la montagne de révélations que leur amène la femme auréolée de blanc. Il reste assis, les jambes allongées devant lui, les chevilles croisées, appuyé sur ses mains dns une position un peu nonchalante et détendue qui ne lui ressemble pas vraiment. En même temps, c'est visible qu'il est épuisé, lui aussi.

Le regard appuyé d'Anylu rencontre le sien et il la regarde, calmement, comprenant parfaitement qu'elle parle de lui mais ne réagissant pas davantage, si ce n'est qu'il détourne la tête alors que la demi-elfe a sa réponse.

L'offre qui lui est lancée ne trouve aucun écho, si ce n'est qu'un léger froncement de sourcils, un peu contrarié qu'elle ait pu lire autant de choses en lui, aussi subitement. De toute manière, tout ceci n'était que promesses, en échange d'un service, pour une cause qui ne le concernait même pas, malgré ce que les autres pouvaient en dire. Après le départ de la dame, la colère contenue de Galil et son isolement volontaire des autres, Astrid passe une main sur son front, comme s'il n'arrivait pas à se défaire d'un mal de tête, ou que la fatigue le harcèle toujours. L'elfe blanc s'éloigne à son tour, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Avec un soupir, le sorcier se lève lentement et, considérant les options qui se présentent, il fait d'abord quelques pas vers Anylu.

- (elfique) Était-ce vraiment nécessaire? Tu es... agressive... dernièrement, Anylu, loin d'être la métisse que j'ai rencontrée lors de mon arrivée ici... (commun) Est-ce que tu vas bien? Je peux faire quelque chose?

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De : Anylu MyFel Envoyé : 30/12/2007 00:20
La colère qu'a démontré Sorcière me ferait presque plaisir, tellement elle dévoile peut-être ses véritables intentions... Malgré tout, je serre Aloïs sur mon coeur, un peu plus fort, tandis qu'elle nous met en garde. En m'élevant contre sa volonté, j'ai déclenché les foudres de celle qui règne sur cette forêt. Mais en même temps, j'ai sans doute ouvert les yeux de certains. Cette femme n'est pas aussi bonne et douce qu'elle semblait nous le faire croire.

De plus, cette mission, je ne l'ai pas souhaité. Loin de moi de regretter les montagnes rudes de mon enfance, j'aspirais pourtant à un peu plus de tranquilité en descendant jusqu'ici. Mes bonnes résolutions semblent s'être envolées alors que je m'apitoie encore sur mon sort... Mais que pourrons-nous faire contre la malédiction du Noir qui détruit tout? Nous marchons sans doute vers un destin encore plus noir... dont je ne vois pas l'issue.

Galil quitte le cercle, se réfugiant plus loin, vers le marais. Meldril s'éloigne aussi, évitant de me regarder...parti faire une promenade... Alors que l'heure est si grave!! Entre le découragement et la colère, je laisse Aloïs rejoindre le sol et quitter ma protection. Il se dirige derechef vers la maisonnette où il a laissé son jouet, s'accrochant aux jupes de Jhalna au passage. Je le regarde s'éloigner de moi, le coeur serré, appréhendant la prochaine rupture. Je ne reviendrai pas vivante d'une telle expédition. Aussi bien laisser une chance de survie à ce petit être qui n'a pas demandé à vivre...

C'est alors que ma gorge se noue qu'Astrid s'approche de moi. Ses paroles, loin de me réconforter, font voler en morceaux les rares remparts qui me restaient de ma dignité. Et je fond en larmes, sans réussir à m'arrêter. Lorsque je reprend un peu le contrôle de moi-même, j'hésite à livrer le fond de ma pensée à Astrid.

- (elfique) Non...Je ne vais pas bien.... et j'ai...peur... de mourir...ou pire. Être emportée par la malédiction et servir le Noir.... Je suis si fatiguée, Astrid....

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Conseiller Message 21 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 30/12/2007 17:55
S'il avait dit que, de toute manière, sa vie n'avait aucune importance aux yeux des siens et qu'il serait sans doute déjà mort s'il était resté là-bas... ça n'aurait rien changé de toute manière, alors l'archer s'était tout simplement contenté de rester silencieux et s'était éloigné sitôt que l'occasion s'était présentée. Ça n'avait pas tardé d'ailleurs, puis que les autres avaient à parler avec cette femme. Les paroles prononcées autour ne parviennent pas jusqu'à lui. Dans son esprit, une seule phrase est présente et tourne en ronds sans cesse :"...je ne peux que te demander de terminer la mission qui t'avait été confiée, il y a trois décennies de ça."

Comment elle pouvait savoir cela et le lui rappeler en ce moment même alors qu'il avait formulé des doutes quant aux changement observables chez Astrid...? Cette femme était... terrifiante mais ce qui l'était encore plus était tout ce que sa demande impliquait. Il ne serait pas capable. Il ne l'avait pas été il y a des années, il ne le serait pas davantage aujourd'hui. Pourtant, comme à l'époque, si un tel ordre était donné, c'était par nécessité... mais ici, ce n'était pas Ardven-Eil... C'était pour ça qu'il était ici? Pour... tuer? Il avait de la difficulté à enlever la vie à un animal... et lors de cette attaque contre les orques, Elrael avait été obligé d'achever son adversaire... Non, il n'en serait pas capable, sans compter que ses faibles capacités ne seraient pas suffisantes.

Vaguement, Sidhe croit entendre la femme s'adresser à lui mais il ne tourne même pas la tête vers elle. Elle exige déjà suffisamment de lui, en entendre davantage est au-dessus de ses forces. Sitôt que les autres commencent à se disperser, il fait de même, cherchant parmis les arbres poussant derrière l'habitation de la femme-chat, un en haut duquel il pourrait grimper et ainsi s'isoler un peu pour réfléchir et chercher la détermination nécessaire à l'accomplissement de sa mission.

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Conseiller Message 22 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 30/12/2007 21:52
Le sorcier détourne la tête, ennuyé, gêné et mal à l'aise qu'Anylu fonde ainsi en larmes. C'était un comportement qu'Astrid n'appréciait visiblement pas mais par politesse sans doute, il ne dit rien et attend que la crise d'émotions de la jeune femme se soit calmée un peu. Après quelques minutes, elle arrive à dire quelques paroles, entrecoupées de sanglots et d'elfique toujours hésitant et, comme il l'a fait si souvent, l'elfe des glaces écoute la demi-elfe lui confier ce qui la tourmente.

- (elfique) Mon peuple dit souvent que pour exécuter de grandes choses, il faut vivre comme si on ne devait jamais mourir. Nous allons tous mourir un jour personne n'y échappe, alors pourquoi en avoir peur Anylu? Et si cette... malédiction dont tu parles est à tes yeux pire que la mort, alors si tu sens qu'elle s'empare de toi, tu sauras quoi faire pour y échapper.

L'elfe marque une pause, tout en regardant la magicienne dans les yeux, pour voir si elle va se calmer et accepter sa logique au lieu de sans cesse s'émouvoir de tout. Un peu comme tout à l'heure, il semble subitement assaillit par un violent mal de tête et il porte la main à son front en fermant les yeux. Durant une longue minute, il ne bouge pas, hormis ses doigts qui massent légèrement ses tempes pour en chasser la douleur, même si la crise semble beaucoup moins forte que la dernière fois qu'Anylu y a assisté. Le mal s'apaise et Astrid a un soupir fatigué avant de s'adresser à nouveau à la métisse.

- (elfique) Tu devrais trouver un endroit pour te reposer et refaire tes forces pour demain, tes idées seront plus claires et tes peurs moindres avec un esprit reposé. Pour ma part, je crois que je vais mettre ta suggestion de tout à l'heure en pratique et changer de vêtements après une visite qui me sera bien nécessaire à l'étang... voudrais-tu me dire c'est dans quel coin?

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Conseiller Message 23 sur 44 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 31/12/2007 15:06

Cette subite perte de contrôle me rend mal à l'aise, autant que ce que je perçois chez Astrid. Moi qui avait le dessein d'obéir à Sorcière, tout à l'heure! Il est clair que ce que je ressens maintenant pour le guerrier-mage n'est, ni tout à fait noir, ni tout à fait blanc. La crise passée, la tension diminue. Je me sens étrangement plus calme et j'écoute une fois de plus mon ami s'occuper de mes craintes en philosophant sur la vie et la mort, selon son modèle à lui.



Il ne semble pas moins mal en point que moi, et je l'observe sans dire un mot se masser les tempes comme en proie à un mal de tête ou une grande fatigue. Astrid ne va pas bien, lui non plus... Ses changements de personnalité inquiétants valent la peine qu'on s'y intéresse... Mais ce sera demain... Pour le moment, la suggestion d'aller se reposer semble la meilleure. Toutes ces émotions m'ont épuisées.



J'indique avec ma main la direction de l'étang, intriguée qu'il pense seulement à se rafraîchir.



- (elfique) C'est par là. Bonne... baignade. Nous nous reverrons... demain.



Une fois qu'il ait tourné les talon, je regagne les abords de la maisonnette de Jhalna, et je prend le panier d'osier où Aloïs a dormi. Je me trouve un endroit calme pour passer la nuit, tout en surveillant du coin de l'oeil mon petit qui joue un peu plus loin. Au bout de quelques temps, il vient me rejoindre et grimpe dans son petit lit improvisé de lui-même. Attendrie par son caractère tranquille, je m'endors bientôt près de lui, enroulée dans une couverture trouvée non loin de là.





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Conseiller Message 24 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 03/01/2008 10:42
Est-ce que c'était une promenade pour se calmer les nerfs ou plutôt une d'adieu à son territoire et à sa fille? La tranquilité qui régnait à cet endroit allait lui manquer. Une fois de retour dans la réalité, il n'aurait plus de retraite où éviter les autres, plus d'endroits pour se cacher. Comment est-ce qu'il allait faire pour endurer tous ces égocentriques citadins et résister à l'envie de les égorger? Et ces deux abominations... il ne s'imaginait pas du tout devoir veiller sur eux, mission divine ou pas!

Le druide secoue la tête. À quoi bon se tracasser avec le futur? Ça allait gâcher son moment avec Lillie.
- (elfique) Princesse... tu sais, tu avais en partie raison tout à l'heure. Les Étrangers qui sont ici vont en effet repartir avec moi et je vais vous laisser ici, Jhalna et toi. Tu es assez grande pour comprendre l'engagement qu'un druide a envers la nature et que le devoir doit parfois passer avant ses désirs personnels. Ce n'est pas de gaieté de coeur que je m'en vais... mais... je t'aime beaucoup Lillie et pendant mon absence je veux que tu écoutes Jhalna.

Pas très cohérent le papa dites donc. Il avait toujours été nul pour exprimer en paroles ce qu'il ressentait de toute manière, il n'allait pas changer aujourd'hui. Comment le puceron allait réagir? Allait-elle faire une crise? Probablement, elle criait dès la moindre contrariété ces derniers temps.

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Conseiller Message 25 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 03/01/2008 14:55
Chacun et chacune semble donc rechercher l'isolement, au lieu de chercher à apprendre à connaître davantage ses nouveaux -et moins nouveaux- compagnons de voyage. Il est vrai qu'il sera bien temps de faire plus ample connaissance avec eux au fil des dures journées qui s'annoncent.

La nuit s'installe dans le Val et Jhalna tente, tant bien que mal, d'accomoder tout un chacun qui se présente dans les parages pour le coucher, s'assurant que chacun ait une couverture ou un endroit confortable pour se reposer.

Parti davantage au coeur de la forêt, Meldril et Lillie discutent un moment, la petite passant des cris aux larmes et finit par accepter de laisser partir son père sans elle. Pour lui prouver qu'elle est une grande fille, elle décide de rentrer seule à la maisonnette de la Félys... ce qui tombe à point puis que les trois soeurs dryades, alarmées par ce qu'elles ont entendu alors qu'elles espionnaient le druide et sa fille se précipitent sur l'elfe, sitôt la petite hybride partie, pour le harceler de question et tenter de le dissuader de partir. Incapables de le faire changer d'idée, elles insistent pour que le druide passe sa dernière nuit dans le Val avec elle et l'elfe trouve assurément le repos entre les doux bras des trois femmes végétales.

Au matin, Jhalna leur sert un copieux déjeuner composé de restes froids de la veille, galettes d'avoine et fruits variés. Alors que le soleil est encore timide dans le ciel, la lumière est voilée par un voile brumeux, annonçant l'arrivée de la Dame du Lac.

-(elfique) Allez reprendre armes, armures et effets personnels, sitôt équipés ce sera le temps de partir.

(notez rapidement ce que votre personnage a fait durant sa soirée et au matin jusqu'à ce point. Inutile d'entrer dans les détails, à moins que vous soyez très motivés)



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Conseiller Message 26 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 03/01/2008 16:24
(Tu me donneras l'adresse à laquelle je dois poster le 50$ pour cette réponse!!!! Ou bien c'est 150$ vu que y'a trois pitounes?)

Le soleil est déjà levé mais c'est avec un grand manque d'empressement que Meldril rejoint la clairière de Jhalna. Il prend son temps en chemin pour cueillir quelques feuilles de menthe qu'il mâchouille tout en s'étirant. Il se traîne les pieds jusqu'à la chaumière, sans prendre la peine de saluer les autres, tant il est encore endormi... ou que ses pensées sont encore tournées vers la nuit passée. En grognant un peu, il déniche un vieux sac de cuir usé et y jette quelques affaires, pour finalement considérer le tout et laisser choir le sac sur le sol. L'appel du déjeuner est plus fort et il va glaner quelques fruits pour se restaurer.

Assis par terre en indien, il remarque que quelques feuilles son restées accrochées à ses cheveux, qu'il retire avec plus ou moins d'attention. Sitôt que Jhalna passe près de lui, il s'accroche à une de ses jambes, se sentant anormalement taquin ce matin et lui demande:
- (elfique) Tu aurais vu ma cape? Elle pourrait m'être utile, de l'autre côté...

L'arrivée de sorcière met un terme à sa bonne humeur et Meldril se rembrunit, pour reprendre son air peu sympathique habituel que les autres lui connaissent bien. Il laisse la Félys libre de ses mouvements et termine son petit déjeuner en silence, non sans quitter la dame d'un regard noir. Il brûle d'envie de lui demander plus de détails au sujet de l'épopée dans laquelle elle s'apprête à les lancer mais par orgueil, se tient muet. Comment elle allait les envoyer là-bas, tout en même temps, l'intriguait autant que le rendait nerveux. Pour avoir vu la mort que la magie pouvait amener, il n'était pas très optimiste à l'idée d'utiliser un quelconque moyen magique pour se rendre là-bas... s'ils pouvaient amrcher jusque-là, ça serait bien mieux.

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Envoyé : 03/01/2008 22:35
L'auteur a supprimé ce message.

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Conseiller Message 28 sur 44 dans la discussion
De : Anylu MyFel Envoyé : 03/01/2008 22:37
(HJ: Toujours les mêmes qui ont tout! )

Pour une rare fois depuis que je suis partie des montagnes du nord, j'ai dormi une pleine nuit, sans rêves... Lorsque le jour se lève, la première chose qui me vient en tête est de me préparer à affronter cette difficle aventure en choisissant judicieusement les sorts qui me seront utiles pour protéger ma vie, et celle du groupe... Je me souviens d'un petit calepin noir, trouvé il y a quelques semaines par terre, lorsque j'avais demandé de l'aide à la vieille sorcière au bord de la rivière. La prétentieuse elfe qui l'avait échappé alors, n'avait pas eu le temps de venir reprendre possession de son petit grimoire. Il était plus que temps que j'en prenne connaissance. Son contenu pouvait m'être grandement utile.

Debout avant la plupart des autres compagnons, je vais fouiller dans mon sac et mes doigts trouvent la couverture de cuir épais. Pour ne pas alerter mes hôtes, il est bien évident que je vérifie avant de l'emporter vers la maisonnette, s'il ne comporte pas du métal dans sa fabrication. Rassurée sur ce point, je retourne vers l'endroit où j'ai passé la nuit, remarquant au passage que Jhalna s'active déjà à faire le déjeuner. Avant que tout le monde ne s'éveille, je me retire dans un coin et je passe en revue les pages griffonnées qui contiennent des dessins que je déchiffre sans trop de peine.

Je n'ai malheureusement pas le temps de m'approprier ces précieux sorts et je délaisse à regret le carnet lorsque la bande se retrouve à nouveau autour du feu. Il faudra bien que je grignote quelque chose moi aussi. Ce que je fais sans plus attendre.

Sorcière apparaît déjà, nous ordonnant de se préparer à partir. Cette fois-ci, je ne discute pas. Me contentant de noter de mémoire les recommendations à faire à Jhalna au sujet d'Aloïs. J'attend la suite...

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Conseiller Message 29 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 04/01/2008 15:44
(hj: Y'a pas qqun qui me doit un chocolat chaud??
Hj2: Les filles, bon sang, vous faites comment pour taper avec des ongles longs??C'est vraiment une horreur ces trucs, ca va me prendre 1 h taper mon message....)

Calmée par la tranquilité de l'étang, je prends une dernière inspiration, puis me lève. Refaisant route vers la maisonnette et le feu, je croise Astrid, mais je n'engage pas la conversation, gênée de mon précédent éclat.

L'heure du sommeil arrivé, je m'enroule dans une couverture, après avoir chaudement remercié Jhalna, You blottie contre moi.

Le matin apporte son humidité et c'est cette dernière qui me réveille dans une frisson. N'osant plus trop aller vers les autres, tout en sachant que c'est une nécessité, je me contente pour l'instant de manger mon petit déjeuner.

L'arrivée de la Dame n'est pas pour me rendre plus joyeuse. Je me lève, remercie Jhalna de son aide précieuse, et me rééquipe soigneusement. Tenant la cape de velours dans mes mains, j'attends son propriétaire pour la lui rendre, ne voulant pas abuser de sa gentillesse.

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Le nombre de participants qui recommandent ce message. 0 recommandations Message 30 sur 44 dans la discussion
Envoyé : 04/01/2008 22:39
L'auteur a supprimé ce message.

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Conseiller Message 31 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 04/01/2008 22:46
(Hj: Pour les ongles, aucune idée, les miens sont toujours courts, avec une seule main, s'il fallait en plus que je me soucie de longs ongles, ça serait la galère totale)

Astrid n'a pas dormi de la nuit, il n'en ressent pas le besoin. De toute manière, mieux valait rester éveillé et l'empêcher de reprendre le dessus.

Après une rapide mais bienfaisante baignade, débarrassé du sang et de la boue accumulés, avec des vêtements propres et sans déchirures, il s'était appliqué, toute la nuit, à la pratique de nouveaux sortilèges. Au matin, il avait réussi à en maîtriser un et avait bien entamé l'élaboration d'un second. Dommage que le temps ne lui manque. Au moins il avait pu pratiquer sans être dérangé par les vermines à peaux blanches.

Pendant que les autres sont en train de s'étirer et se nourrir, le sorcier va directement à son équipement délaissé. Il inspecte chaque pièce d'armure avec soin, testant la solidité des attaches, notant si le métal est endommagé ou affaibli, si les anneaux rivetés de sa cotte de maille ne font pas défaut... Le fil de sa lame était un peu émoussé, sans doute d'avoir frappé les chaînes retenant la cage dans l'arène contre Gargul... mais encore suffisamment tranchant pour se débarrasser des nuisibles. L'arc... ce genre de jouet n'était pas très utile, de toute manière aussi bien l'emmener. Intrigué par le livre qu'il déniche dans le sac, il l'ouvre et a un sourire en coin en y apercevant les runes inscrites sur les pages. Oh, il avait oublié ce détail. Faisant mine d'étudier, il parcourt rapidement les pages des yeux, sélectionnant ceux qui pourraient êtres utiles rapidement en cas de besoin.

Il ne parle à personne, s'aidant d'un air absorbé par son étude comme prétexte, levant un oeil de temps à autres pour savoir où les autres en sont rendus avec leurs préparatifs, il attend le départ.

(sort mémorisés: Projectile magique, poigne électrique, bouclier, image miroir, force, toucher vampirique)

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Conseiller Message 34 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 05/01/2008 21:52
Hrj: Je sais c'est l'horreur d'écrire avec les ongles longs. J'essais le plus possible de mes couper afin de pouvoir écrire avec plus de facilité Louis, comme discuter sur msn, j'aimerais bien ouvrir un apparté avec la dame du Lac finalement. J'ai l'impression que tout va trop vite et que j'ai pas le temps d'écrire.)

Lirendel resta une partie de la nuit, près du feu en compagnie de Palim. Sa présence eut pour effet de calmer ses inquiétudes. Il pratiqua par le fait même son elfique. Il apprit à connaître un peu mieux la jeune femme, sa petite fille dont il aima toute suite le sourire. La jeune elfe noir ne semblait pas trouvé la présence du demi-elfe ennuyante et elle lui laissa même prendre quelques instants sa petite fille pendant qu'elle préparait son lit. Il sentait chez elle un chagrin manifeste à la perspective de laisser son enfant, mais elle voulait les accompagner pour cette mission.

Puis, il la laissa seule avec sa petite et partie vers l'étang où il se lava soigneusement et vigoureusement au clair de lune. La fraîcheur de l'eau lui fit le plus grand bien. Il fit quelques exercises musculaires jusqu'à ce qu'il sente ses muscles crier au secours. Il se remémora les paroles de la déesse. Galil était parti sur un coup de tête, en crise de jalousie. Il n'avait même pas pu lui expliquer qui était Élise. A quoi bon, il était vraiment épuisé de toujours s'expliquer. De plus, ils allaient partir bientôt et personne ne s'adressait la parole. Il soupira.

Avait-il rêvé, il lui semblait avoir remarquer le regard changé de la dame quand elle l'avait regardé. Il s'enveloppa dans sa couverture et se dirigea vers la maisonnette. Il put avoir des vêtements propres. Il rangea son collier et s'étenda sur sa couverture. Il ne désirait point que sa mère revive. Elle était morte pour les siens. Il trouvait que c'était une mort honnorable.

Finalement, le sommeil le gagna. Il fut réveiller par le cri de la petite fille de Palim. Il s'assit sur sa couverture. Elle le regarda d'un air désolé. Il lui sourit. Une brume légère se leva. Les battements de son coeur s'accélérèrent. La dame du lac fit son apparition et leur demanda de se préparer. Il détestait quand il n'avait plus le contrôle de son corps. Tout le monde se vêtit pour le départ. Lirendel fit de même. Puis il s'adressa à la félys et au druide :

-(elfique)Jhalna et Meldril, je tiens sincèrement à vous remercier de nous avoir accueuilli dans votre demeure. J'espère que pour vous Jhalna tout se passera bien. J'ai une dette envers vous deux.

Le guerrier eut une idée et s'approcha de la félys. Il sortit le pendentif de sa poche et lui montra :

-(elfique)Ah oui, je tenais à vous montrer ce collier. Votre petite fille m'a dit que vous en possèdier un vous aussi. Moi je l'ai trouvé. Est-ce que je pourrais voir le vôtre avant de partir?

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Conseiller Message 35 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 05/01/2008 23:56
(Hj: j'ai vaguement l'impression quelque part que c'est moi qui te doit un hot coco Julie mais je ne me souviens pas pourquoi... bon si jamais je gagne le million je réitères l'offre de t'amener faire une tournée gastronomique (et vin) de l'Europe, je suis pardonné?)

Sidhe a pour sa part eu beaucoup de difficultées à trouver le sommeil. S'isoler des autres n'était peut-être pas une aussi bonne idée que ça. Seul avec rien d'autre pour le distraire, il n'avait que tourner et retourner ses pensées, des pensées qu'il aurait préféré ignorer. En fait, il avait passé la moitié de son temps à essayer de se persuader qu'accomplir sa mission serait la meilleure chose à faire, puis l'autre à se dire qu'il ne pouvait moralement pas commettre un tel geste. Finalement, à court d'énergie, il avait fini par descendre de l'arbre et s'était endormi, deux courtes heures avant l'heure du réveil.

Les bruits de mouvements l'avaient tiré d'un sommeil agité. D'abord confus de l'endroit où il était, l'elfe des glaces n'avait pas prit trop de temps à replacer ses esprits et à se sentir à nouveau accablé par la lourde tâche qui l'attendait. Il avait terminé de se réveiller à l'étang, l'eau refroidie par la nuit ayant grandement aidé à le rendre alerte à nouveau. Il s'était par la suite mêlé un peu aux autres, bien que gardant le regard rivé au sol et ne recherchant pas les interactions avec eux. Même si son estomac était noué, il se devait de se nourrir un peu, ne serait-ce que pour refaire ses forces avant un périple et des enjeux qui lui étaient inconnus... et auxquels il était indifférent à vrai dire.

Il suit les consignes données par la dame, sans dire un mot et en évitant soigneusement de tourner le regard vers Astrid... qui de toute manière ne semble se soucier de personne. Lorsqu'il est fin prêt, Sidhe attend, tête baissée et son arc tenu très fort dans sa main, que l'ordre du départ soit donné.

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De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 06/01/2008 13:41
La Félys chute presque alors que le druide lui saute aux jambes. Loin d'être contrariée par cet élan de bonne humeur inespérée, Jhalna au contraire lui assure qu'elle a déjà tout préparé pour son départ et que sa précieuse cape y est également. Pendant quelques instants, son regard se fait triste, elle regarde Meldril sans parler, en essayant de mémoriser une dernière fois son visage avant de le voir partir pour très longtemps, peut-être même pour toujours. Comment allait-être la vie ici, sans lui et ses éclats de personnalité? Elle avait voulu passer l'éternité en sa compagnie et l'aurait fait sans jamais le regretter... mais maintenant il devait partir et elle rester derrière, seule avec deux, peut-être trois enfants à prendre soin. L'arrivée de la dame brise ses pensées qui s'assombrissaient et elle s'éloigne un peu pour jeter un oeil à Aloïs qui s'amuse avec Lillie et quelques jouets. Rassurée sur la sécurité des enfants, elle accepte les remerciements de Galil en la serrant brièvement contre elle, en ronronnant et fait de même avec Lirendel. À la question posée par ce dernier, Jhalna incline d'abord la tête sur le côté puis semble comprendre à quoi le métis fait allusion. Elle lui fait signe d'attendre, va dans sa chaumière puis en ressort avec un sac qu'elle dépose aux pieds de Meldril avant d'y fouiller.

Elle en sort une petite pochette de cuir et après avoir jeté un oeil un peu nerveux vers le druide, elle s'applique à défaire les nombreuses ficelles qui la retiennent fermée. Elle en fait glisser une partie de son contenu dans sa main, suffisamment pour que Lirendel et les autres pouvant être intéressés par la chose voient une bague en or montée d'une émeraude émorme, une chaînette dorée et enfin, un pendentif en or et argent, représentant un croissant de lune finement ouvragé surmontant une pierre de saphir où des armoiries elfiques sont gravées. Le pendentif ressemble beaucoup à celui que possède Lirendel mais il est d'un ouvrage et de qualité supérieurs, digne de la noblesse ou mieux encore. À mi-voix, Jhalna dit à Lirendel:

- (elfique) Ce n'est pas à moi, c'est à... à une perrrrsonne qui... qui n'est plus.

Rapidement, elle remet le tout dans le sac et le referme, se tournant vers Meldril, les oreilles un peu basses comme un chaton qui vient de commettre un impair. La Félys se penche pour ranger la bourse dans le sac du druide, se ravise et finit la placer dans le fond du sac puis regarde l'elfe.

- (elfique) J'ai mit quelques choses qui peuvent t'êtrrrre utiles une fois de l'autrrre côté, on ne sait jamais. Ne les jette pas s'il te plaît, même si tu en as dédain... tu pourrras toujourrrs les vendrrre ou les trrroquer si vous en avez besoin.



Plus loin, Palim l'elfe noire est inconsolable à l'idée de laisser sa petite fille ici. Elle pleure, serre et embrasse sa petite fille sans se résoudre à s'en séparer et finit par approcher de la dame, son poupon pressé contre son coeur.
- (elfique) Dame du Lac... je vous supplie... je ne peux pas abandonner mon enfant, même si ce serait désobéir à ma déesse. Elle est tout ce qui me reste, ma seule raison de vivre et je ne peux pas m'en séparer, ni l'amener devant le danger.

La dame jette un regard indifférent à la prêtresse et lui répond sans attendre:
- (elfique) Je savais que tu te défilerais. Saches que certains ici vont peut-être mourir parce qu'ils n'auront pas accès à des soins rapidement. Meldril peut soigner mais ce n'est pas sa fonction principale... peu importe, une froussarde n'a pas sa place parmis des héros. Reste ici et vis avec la honte de ne pas avoir aidé ta déesse, elle ne te répondra plus désormais.

Tremblante face à cette réponse aussi franche et directe, Palim porte la main à son cou, sur le petit disque de bois où le symbole de sa déesse est gravé et elle ferme les yeux, pour les rouvrir, bouleversée de ne pas avoir senti le lien la reliant avec sa divinité. Honteuse mais en même temps soulagée, elle s'éloigne pour se blottir près de la chaumière, sans oser regarder la dame ou les aventuriers.


La Dame se déplace ensuite, leur faisant signe de la suivre. Elle se dirige vers l'étang sans dire un mot. Une fois devant l'étendue d'eau, elle fait quelques gestes gracieux qui ont pour effet immédiat de faire jaillir l'eau hors de la mare, la faisant se figer sur place en même temps pour ne pas éclabousser. Au fond, des pierres blanches, un peu vitrifiées, que tous ont sans doute vues lors de leur toilette mais sans s'être interrogé sur leur présence ici. D'un autre geste, ces pierres bougent, émergent du sol lentement pour dévoiler un portail rectangulaire à l'intérieur bouge une surface bleutée sans cesse en mouvements et à travers laquelle il est impossible de discerner ce qui attend de l'autre côté.

- (elfique) Le Temple de la Lune est de l'autre côté. Une fois la porte traversée il n'y a pas de retour en arrière possible. Qui veut y entrer en premier?

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De : Anylu MyFel Envoyé : 06/01/2008 14:27
À la hâte, je retrouve mes affaires, et surtout mon précieux médaillon que j'arbore avec fierté. Il me semble que ces quelques heures de sommeil m'ont paru des semaines. J,ai aussi le sentiment distinct que je retrouve une partie de moi-même...

Je dis une dernière fois adieu à mon fils, convaincue que je ne reviendrai plus jamais dans cette clairière. Aloïs s'amuse avec la petite félys et ne comprend pas la gravité de la situation. Tant mieux, je n'aurais pas été capable de l'abandonner s'il s'était accroché à moi. En quelques pas, je me suis rapprochée de Jhalna qui discute avec Galil et Lirendel. Je jète un oeil sur les bijoux qu'elle leur montre, étonnée qu'une telle richesse dorme ici. Ses conseils sont judicieux, la vraie vie existe au dehors et les pièces d'or décident parfois de la vie ou de la mort d'un individu, pour autant qu'il soit capable de les marchander...

Je glisse quelques mots de remerciements à Jhalna, sincères mais brefs. L'heure n'est pas aux épanchements de tristesse. Et même si ma gorge est nouée par l'émotion, je réprime l'envie de pleurer devant la félys. Sa tâche est aussi difficile que la nôtre, elle fera face à la solitude plus souvent qu'à son tour.

Des éclats de voix me font tourner la tête et je vois l'elfe noire dénommée Palim sangloter devant Sorcière qui ne semble pas empreinte de compassion. Au moins, Jhalna ne restera pas seule. Et Aloïs pourra compter sur deux femmes aimantes pour veiller sur lui. Je prend une grande respiration, en fermant les yeux. Puis je me tourne vers l'avenir...

Le portail est ouvert, le Temple de la Lune est de l'autre côté... D'un pas décidé, j'entre la première, sans me retourner.

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De : Surnom MSNAstrid_ice Envoyé : 06/01/2008 17:34
Enfin!
D'un mouvement sec, Astrid referme son livre et le range dans son sac. Les révélations de Jhalna au demi-elfe, les épanchements d'émotions et de remerciements, la plainte de la drow à l'envoyée des dieux, tout ça était du temps gaspillé en futilités. Il avait hâte de partir d'ici, d'être libre de ses mouvements sans les yeux de cette dame sur lui. Sitôt sortis de la prison entre les plans, il pourrait quitter ce groupe à la cause perdue d'avance et voir à ses propres buts. Maintenant qu'il savait leur plan d'action, ce serait facile de les retracer au moment voulu.

Sans un mot, sans un regard, le sorcier suit le groupe aux abords de l'étang et observe en silence le portail s'extirper du sol. "Trouvez où la lune se reflète et vous trouverez la porte menant à son Temple." Astucieux. Il ne serait pas douté que cette phrase en apparence sans grande portée était en fait la localisation exacte du portail. C'était pourtant, le seul endroit ici où la lune se reflétait dans l'eau, le soir venu et ces pierres blanches auraient dû attirer davantage son attention. Peu importe, le résultat était le même en fin de compte.

Anylu est entrée la première, le prenant de vitesse. Du coup, il n'est plus certain s'il va la suivre ou attendre qu'un autre, Lirendel ou Galil par exemple, passe avant lui. Il n'avait pas été dupe des regards que la magicienne lui avait lancés et son allusion à peine voilée d'hier lui laissaient croire qu'elle pourrait être tentée de faire quelque chose d'absurde contre lui, raison de plus de se méfier et de quitter ce groupe. Après une rapide réflexion, c'est préférable de se retrouver seul face à Anylu que peut-être contre davantage d'adversaires. Et si elle restait sage, il pourrait profiter de ce moment pour s'en aller avant que les autres n'arrivent.

Sans plus hésiter, Astrid passe en second dans le portail.

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De : Surnom MSNJ-Konari Envoyé : 07/01/2008 11:45
Sidhe n'a pas repris sa cape comme je m'y attendais. En fait, cela ne me suprend qu'à moitié. Aussi, je la réajuste sur mes épaules, et relève la tête en suivant la Dame. L'éclat de Palim ne m'intéresse guère, puisqu'elle m'avait déjà prouvé sa couardise. Par contre, je n'apprécie pas le ton froid de la Dame... il n'y a pas que son ton que je n'apprécie pas d'ailleurs....

L'étang découvre son secret, celui d'un portail menant au Temple de la Lune. Mon intuition était donc bonne, mais je ne pensais pas le trouver si près, et de toutes façon, j'avais autre chose en tête. Inconsciemment, ma main se porte à ma mèche, mais retombe tout aussi rapidement.

Ai-je été trop dure? Il est vrai que je ne lui ai pas laissé la chance de s'expliquer. Et je sais que je ne suis pas la seule à se tourner vers ses pensées puisque l'ambiance est très morose...

Anuly a traversé le portail, suivi du grand elfe bleu. Son compagnon ne le suit plus à la trace, encore une discussion qui n'a pas eut le dénouement voulu....Je soupire et passe devant la Dame sans un regard ni un commentaire. Posant le pied sur les galets, je m'engage dans le portail.

Alea jacta est...

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De : Surnom MSNMeldril Envoyé : 07/01/2008 14:01
Sérieusement, elle allait lui manquer. Lui qui était si peu planifié, si peu à l’ordre, comment allait-il faire pour se retrouver avec un sac complet remplit d’objets à gérer? Il n’avait pas toujours été comme ça. Autrefois, il pouvait savoir le nombre exact d’épingles que pouvait contenir un coffret, et gare à ses serviteurs s’il advenait à en manquer une. Quel imbécile. Les choses n’avaient plus grand valeur à ses yeux maintenant, c’était pour ça qu’il égarait toujours tout. Que Jhalna ait déjà pensé à préparer ses affaires le touchait. Elle n’avait pas à le faire, elle n’était pas à son service après tout mais en même temps la Félys avait certainement pensé à des choses que lui aurait laissées de côté.

Aile-de-Corbeau… Lirendel de son prénom s’il se souvenait bien des paroles de Sorcière remercie Jhalna de son hospitalité et lui par la même occasion. Le druide n’a qu’envie de lui dire que si ça n’avait été que de lui, il serait mort en travers du chemin, une lance dans le crâne mais la sagesse lui dicte de rester muet sur ce sujet. Ce n’était pas parce qu’il était le fils d’Érise que ça allait changer quelque chose, les enfants ne ressemblaient pas forcément à leurs parents.

Ils parlent de médaillon, Jhalna leur montre, avec l’attitude de quelqu’un qui commets un méfait grave. En fait, ce n’était pas qu’elle réponde avec franchise à toute question posée qui le fâchait, c’était qu’elle ait conservé ces monstruosités. Il les avait pourtant lancées au bout de ses bras, aux quatre vents pour être certain de ne jamais retrouver ces futilités et voilà que la Félys avait tout retrouvé et conservé et qu’en plus elle les lui refilait en douce. Il savait bien qu’elle n’avait pas pensé à mal et qu’en effet ces babioles pourraient leur faciliter les choses en cas de besoin mais…. . Il se sentait tiré vers l’arrière, forcé de redevenir civilisé, réveiller une part de lui-même qui dormait paisiblement et qu’il préférait ainsi.

- (elfique) C’est jamais plaisant de se faire remettre son passé en pleine figure mais je sais que tu ne ferais jamais quelque chose méchamment, et tu as raison, ça pourrait être utile.

Son attention est attirée par la drow et Sorcière. Même s’il croit que chacune a parfaitement raison, il ne peut s’empêcher d’être exceptionnellement d’accord avec Sorcière. Il n’avait rien d’un guérisseur et l’énergie qu’il perdrait à utiliser des soins magiques ne pourrait pas être utilisée à l’attaque ou la défense… Et puis ça l’ennuyait de jouer dans les blessures des autres!

Il ne va pas tout de suite avec les autres qui suivent Sorcière comme des moutons. Loin du regard de ces étrangers, Meldril en profite pour dire un dernier au revoir à Lillie, la serrer dans ses bras contre son cœur et lui chuchoter à l’oreille qu’elle restera toujours sa seule étoile. Les adieux à Jhalna sont un peu moins émotifs, ça n’avait jamais été de l’amour de toute manière, plutôt une belle complicité.

Pieds nus qui foulent pour la dernière fois la terre et l’herbe de son Val le druide arrive au moment où Anylu franchit le portail. S’il avait su qu’il y avait ça caché sous ses pieds, il l’aurait détruit il y a belle lurette et c’est un regard de reproches qu’il dirige vers Sorcière, même s’il ne dit rien. Pourquoi avait-il l’impression qu’elle n’avait cessé de se jouer avec lui depuis le premier jour? Et maintenant, elle allait jouer avec ceux-là également et malgré le fait qu’il en était conscient, il ne savait pas comment l’éviter.
Maintenant pressé de partir puisqu’il avait fait ses adieux. Pour s’assurer qu’il n’allait pas faire comme Palim et décider lâchement de rester, Meldril franchit à son tour le portail.

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De : Surnom MSNUrylë Envoyé : 07/01/2008 16:57
Jhalna accepte de lui montrer le médaillon. Quand elle revient, elle tient dans ses mains un petit sac de cuivre. Les regards qu'elle lance inquiet à l'elfe sauvage, Meldril intrigue Lirendel, mais il ne dit rien. Il garde pour lui ses pensées.

Li met son pendantif près de celui de la félys. Ils sont pratiquement identiques, mais celui que possède Jhalna est une qualité bien suppérieur au sien. L'écriture qui y est gravé est elfique. Il aurait bien voulu lui poser d'autres questions, mais il constate que la félys est mal à l'aise. Le médaillon disparaît dans le sac du druide.

Le guerrier regarde Meldril, mais reste muet. Il aurait bien l'occasion de reparler au druide. Il n'était pas très coopératif, mais bon... Il commençait à s'habituer à ses sauts d'humeurs. Bizarrement, Lirendel avait plus confiance à lui que l'élu qui n'avait adressé la parole à personne, s'enfermant dans un silence inquiétant. Décidemment, ce repos avait été bénifique uniquement pour le corps, pensa Lirendel.

Puis une brume se leva. La dame fit de nouveau son apparition. Quand elle arrivait, elle avait le don d'attirer à elle tous les yeux, qu'ils soient méchants, doux ou inquièts. Certe elle était une déesse, masi elle aurait provoqué les mêmes réactions, si elle aurait été qu'une simple mortelle, songea le guerrier.

Les paroles froides qu'elle adressa à Palim, quand elle refusa de les suivre, car elle voulait rester avec son enfant, étaient fondées, mais il ne put s'empêcher d'être triste pour cette elfe qui avait apprit à connaître durant cette courte soirée.

Toujours aussi silencieux, le demi-elfe suivit ses compagnons à l'étang où la dame leur ouvrit un portail. Le Temple de Lune se trouvait de l'autre côté. Allaient-ils réussir cette mission? Il jeta un dernier coup d'oeil au Val et entra à son tour...

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De : Surnom MSNSidhe_Lelorian Envoyé : 07/01/2008 19:32
Sidhe s'était contenté d'écouter et observer les autres. Il n'avait rien d'intéressant à dire, aucune connaissance qui puisse aider à faire avancer quoi que ce soit. Il avait jeté un regard curieux à ce que la femme-félin et celui nommé Lirendel tenaient entre leurs mains mais il était un peu loin pour bien voir de quoi ils s'agissait et n'avait pas osé s'approcher non plus. Il y avait déjà suffisamment de tension dans le coin sans qu'il en rajoute et il savait que l'elfe blanc du nom de Meldril préférerait le voir mort plutôt que dans son entourage. Aussi bien se l'avouer, sa présence n'était désirée nulle part. Il n'y avait qu'une chose qu'on attendait de lui et il serait sans doute incapable de l'accomplir.

Il se garde bien d'écouter ou encore de juger la confrontation entre l'elfe à la peau noire et la femme de blanc. Elles parlaient de choses qu'il ne comprenait pas tout à fait, puisqu'elles parlaient de déesse, encore un mot qu'il ne connaissait pas, même si elles s'étaient exprimées en elfique.

L'ordre de départ est donné et le bruit sec du grimoire qu'Astrid referme fait sursauter intérieurement Sidhe. Le sorcier avait... comment définir... une arrogance qu'il ne lui connaissait pas. En fait, il commençait à agir comme ses compatriotes, complètement dénué de toute la compassion et la compréhension qui le caractérisaient. Est-ce que, en prétendant changer et laisser le passé et leur monde derrière eux, il était en train de devenir comme les elfes d'Ardven-Eil?

Une étrange porte est ouverte et ils sont invités à y entrer. Uns à uns, Sidhe regarde les membres du groupe disparaître d'un côté de l'arc, pénétrer dans cette mare huileuse et mouvante tendue dans l'arc de pierres. Bientôt, il se retrouve dernier et il hésite. Sitôt traversé il devrait agir, profiter de ce moment de confusion pour utiliser l'élément de surprise... Il a un regard vers la dame qui l'a emmené dans ce monde; la chance inespérée qu'il avait cru avoir était maintenant devenue un cauchemar. Prenant une flèche de son carquois, il l'encoche sur son arc, prête à être tendue puis lancée et il entre dans le portail à son tour.

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Envoyé : 07/01/2008 19:32
L'animateur ou l'animateur adjoint a supprimé ce message.

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Conseiller Message 44 sur 44 dans la discussion
De : Surnom MSNGardien-de-la-forêt Envoyé : 07/01/2008 20:19
Direction: Chaînes d'Erdell: Le Temple de la Lune