Forêt d'Antinéor
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Dans cette grande forêt obscure et inquiétante vivent de nombreux de peuples (humains, nains, elfes, orques, gnomes, hobbits...) Certains ont fondé des villes, d'autres se sont enterrés sous terre, et les derniers sont allés vivre dans les arbres.
 
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 2004-L'AUTRE MOITIÉ

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MortCroc

MortCroc


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MessageSujet: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:12 pm

De : Maître du jeu (Message d'origine) Envoyé : 2004-01-05 12:02
(Hors jeu : Je replace ici en plusieurs messages ce qui s'est joué dans la discussion "Enfin seul" à partir de l'escapade d'Hermangarde et de Shalandar)

Hermangarde guide Shalandar par la main dans les ruelles désertes jusqu'aux portes de la ville. Deux soldats montent la garde et les salue lorsqu'ils quittent l'enceinte de la ville. Hermangarde mène son cher et tendre en direction d'un petit bosquet d'arbres près duquel coule un petit ruisseau.

Il constate qu'en s'approchant de Hermangarde, son cerveau se liquéfie, il est certes toujours aussi calculateur mais toute notion de manipulation et de froideur le quitte cela n'est pas désagréable et il sourit. La nuit est étoilée, tiède et les grillons chantent.
Lorsqu'ils sont loin de tous les regards Shalandar se saisit de son petit volcan et l'embrasse fougueusement. Il regarde, entre deux baisers, les lieux, et lui glisse à l'oreille :
- Ce n'est certes pas une cascade mais ce petit ruisseau chantera aussi bien sinon mieux ta beauté, ma douce

La jeune femme répond à son baiser et s'abandonne dans ses bras, laissant ses mains courir sur son dos et son torse. Elle rougit à l'évocation de la cascade et semble soudain être très timide... Même si ses gestes se font plus mesurés, plus pudiques, ses yeux, eux reflètent toute l'agitation qui boue en elle.
- Un bain de minuit ma douce ?
La jeune femme ne sait plus où se mettre soudain. Elle n'avait pas pensé que cela irait si vite. L'étiquette dit que... Elle ouvre de grands yeux en éclatant de rire et en s'exclamant :
- Au diable l'étiquette !
D'un geste rapide, elle défait une agrafe et laisse tomber sa lourde robe laissant apparaître une fine nuisette de coton blanc, lui dénudant les épaules et lui arrivant à mi cuisses.

Shalandar prend conscience de la situation il la regarde et, au risque de briser le charme déclare
- Si tu trouves que ça vas trop vite, nous irons à ton rythme ma belle, je dormirais avec toi dans mes rêves plutôt que dans mes bras.
En tenue légère, la jeune femme s'est peut être une fois de plus laissée emporté par son tempérament fonceur. Elle regarde sa robe étalée sur la mousse et hausse les épaules :
- Elle me tenait trop chaud de toutes manières...
Sur ces mots, elle se dirige vers le ruisseau, s'assied sur une pierre et faire tremper ses pieds dans l'onde claire. Shalandar s'approche d'elle, lui entoure les épaules et lui fait une bise dans le cou, il la serre contre lui et puis décide qu'il est trop tard, après demain il sera parti et ne verra plus son ange, il n'aura que son souvenir.

Il se déshabille complètement, et l'attire dans l'eau
Hermangarde a bien du mal à ne pas laisser ses yeux caresser le corps de son prétendant. Elle s'empourpre et se laisse entraîner dans l'eau fraîche. Elle n'est plus qu'une jeune fille ignorante en la matière et se laisse guider par le jeune homme qui se montre tendre et attentionné, il se nourrit de ce corps qu'il ne verra plus pendant longtemps et de cet amour qui lui manquera tant.

Elle savoure la fraîcheur de l'eau et se mouille la nuque et les épaules, collant sa tunique sur sa peau. Elle s'approche ensuite de Shalandar, l'embrasse et lui souffle, presque gênée :
- Je... n'ai... jamais....
- Je t'aime et ça me suffit, laisse moi te voir, car bientôt nous ne serons plus ensemble et chacune de ces minutes compte
La jeune femme se fige. A t-elle bien entendu ? Elle recule un peu et plonge son regard dans le sien :
- Je... t'aime aussi, Shalandar, mais... pourquoi ne serons nous plus ensemble d'ici peu ? Je n'ai pas l'intention de te quitter, mon amour.
- Ma chérie, il l'attire vers lui, je t'ai promis de te ramener ton frère.

Hermangarde le regarde comme si elle ne comprenait pas. Elle secoue très légèrement la tête et lui dit finalement :
- Mon aimé, je ne te laisserai pas y aller seul. Je viendrai avec toi ! Tu as éveillé en moi tant de nouveaux émois, tant de bonheur de joie, tu m’as comblée de tant d’attention et de gentillesse, que te savoir loin de moi serait un véritable tourment… Je ne veux pas te quitter… Si ce soir je m’offre à toi c’est pour que nos liens se resserrent encore plus, pour que nous ne soyons plus qu’un, pas pour que nous nous séparions…
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:12 pm

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Conseiller Message 2 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-05 12:03

Shalandar hésite entre la joie d'avoir Hermangarde et le fait qu'elle manque de maîtrise se soi, il se demande quoi faire, il la regarde en souriant partager entre l'esprit et le corps
- Tu veux venir avec moi?
- Oui. Je ne te laisserai pas partir seul.
- Et tu m'offres ton corps pour nouer cette alliance, rien que pour ça?!?
La jeune femme s'offusque. Ses yeux se durcissent un moment, elle tente de se détacher de Shalandar, vexée :
- Je ne suis pas de celles qui vendent leur corps. Tu n'as pas besoin de risquer ta vie pour y avoir droit. Si je m'offre à toi c'est tout simplement parce que tu ...parce que je t'aime.
- Mais chérie c’est toi qui a dit que tu m'offrais ton corps pour ça, pas moi. Souhaites tu que je te rappelle tes paroles?
La fille se tortille mais ne peut se soustraire à la poigne de son compagnon. Hermangarde ferme la bouche, surprise. Elle secoue la tête de façon négative :
- Je me suis mal exprimée. Tu es trop troublant ! Comment une pucelle telle que moi peut-elle garder son calme à tes cotés ?
Elle ravale sa salive et reprend :
- Si je me donne c'est pour être à toi et parce que je t'aime. Je ne souhaite pas que tu m'acceptes comme un tribu. Si tel est le cas, je dois rentrer...
- Je t’arrête tout de suite Hermangarde je n'ai pas parlais de tribu c 'est toi qui évoque le sujet, moi je voulais connaître la femme que j'aime, faire communier nos deux corps et nos deux esprits, alors ne me prêtes pas tes paroles. Je vais te lâcher et te donner le temps de la réflexion, si tu m'aimes tu reviendras dans mes bras, sinon...
- Sinon Quoi ?! s’insurge la jeune femme.
Shalandar lâche sa prise
- Sinon rien tu auras fait ton choix

Le visage d'Hermangarde change légèrement. Elle pince les lèvres à les faire devenir presque blanches. Un grand dilemme se joue en elle, et cela est fortement lisible dans son regard.
- Je n'aime pas les chantages. Par nature, j'ai tendance à les repousser violemment. Tu es cruel, le sais tu ? Si je m'écoutais, je quitterai ce cours d'eau pour rentrer chez moi, oui, mais voilà, je n'en ai pas envie.
- Cruel? Shalandar accuse le coup et recule un peu, comme sonné. Mais je t'aime moi, je veux t'éviter tous les dangers d'une mission de ce type, te préserver de ce monde hostile et...
- Que m'as-tu fait ? Quel sortilège m'as-tu jeté pour que je me sente attachée à toi ainsi ?
- Envoûtée!!! Non ton corps et ton intuition savent que je ne veux que ton bonheur jamais je n'ai voulu te manipuler. Tu n'imagine même pas comme c'est dur pour moi de te poser ces questions, je voudrais que tu viennes avec moi te savoir à mes cotés chaque jour où nous chercherions ton frère, où je pourrais contempler ton visage et m’émerveiller mais ce n'est pas si simple
Hermangarde s'exclame :
- Je ne comprends pas. Tu dis que tu m'aimes, que tu souhaites m'avoir près de toi et ... tu me pousses dans mes retranchements... dans quel but ? que souhaites-tu avoir , Tu veux me tester ? Vas-y pose moi tes questions, je n'ai pas peur de te dire qui je suis réellement, je n'ai pas de secrets....
Elle s'arrête un moment et poursuit. ses yeux ont changé et se sont radoucis :
- De quoi as-tu peur, Shalandar ?....
- Reviens dit il, presque implorant en ouvrant ses bras pour qu'elle vienne s'y blottir

La jeune femme le regarde droit dans les yeux, elle cherche à voir ce qui effraie tant l'homme qui lui a fait chavirer le coeur. Ses yeux sont si attendrissant, si suppliants Cet homme est là, devant elle, nu lui tendant les bras, cet homme qu'elle aime... Elle n'y tient plus... D'un pas, elle franchit la distance qui les sépare.
Shalandar l'accueil avec bonheur il respire et la dévore des yeux
- Ma chérie, ma douce Hermangarde, commence-t-il
La jeune femme se blotti dans les bras du magicien, et lève la tête pour le regarder et lui demande à nouveau avec une voix douce :
- De quoi as-tu peur, mon aimé, dis le moi...
Elle défait sa main droite du dos de Shalandar et vient la placer contre la joue du magicien, la lui caressant doucement.
- Ecoute ce que j'ai à te dire et pense avec ta tête (il place l'index sur son front déplaçant une mèche rebelle qui occulte une partie du visage de son ange), pas avec ton cœur (l'index descend lentement et viens se placer au niveau du cœur)
Il ne cesse de la dévorer des yeux. Elle frissonne sentant le doigt du mage descendre sur sa peau.
- Un roi de pacotille que tu domines a réussi à te faire perdre ton sang froid, moi même, avec une parole qui n'était qu'une transcription de tes propres mots j'ai faillit te perdre, toi même tu reconnaît ton impulsivité, dis moi si je me trompe? Dis moi si tu vois ce que je tente de te montrer?
Elle le regarde un instant sans répondre. La magicienne lui sourit légèrement et répond :
- Je pense que oui...
- Tu es une rose au milieu des chardons, mon aimée et ils veulent t’étouffer pour prendre ta part de soleil, voilà la vérité. Tu manques de maîtrise et dans cette quête nous en aurons sans doute besoin

Le jeune femme ferme les yeux, comme si elle venait d'entendre une sentence de mise à mort. Elle baisse la tête, la détournant légèrement.
- Ce que tu es train de me dire c'est que je dois mieux prendre sur moi, c'est cela ? Sans quoi, tu ne m'accepteras pas pour ce voyage ? Que puis-je répondre à cela ?
- Il n'est pas question que je t'accepte ou pas il est question des dangers d'un tel voyage, quant à ce que tu peux répondre beaucoup de chose: me dire que tu as déjà connu l'aventure et me citer un exemple ou tu as su garder le contrôle, jouer sur la corde sensible de mon amour pour toi … Répond avec ton cœur cela me suffira. Je t'aime pour ça.
Elle relève la tête et plante ses yeux dans le regard de Shalandar. Une grande détermination s'y lit :
- Tu veux savoir si j'ai déjà connu l'aventure ? Et si j'ai déjà su garder le contrôle sur moi ? Dans ce cas, je vais avoir besoin de m'asseoir...
Malgré la détermination qu'il s'y lit, sa main se met à trembler légèrement. Elle se détourne du magicien et prend sa main pour l'inviter à venir se poser à coté d'elle sur la berge.
Shalandar retourne délicatement son visage en l'attirant vers lui, il plante son regard dans le sien :
- Cette détermination que je lis dans ton visage remplacera ton histoire, tu me la narreras après.
La jeune femme se retourne et lui dit :
- Pour l'aventure, sache que je suis allée dans les terres du Nord, terres des Nomades, proches de la ville d'Athaenyl (c'est à l'Est de Rubyl tout au nord). J'ai participé là-bas avec mon ami Myn à la libération de la cité de l’organisation abominable et ignoble qui y était en place.
- Je te crois.
- En ce qui concerne, le contrôle de moi -même, si je te dis que j'ai accepté les pires insultes et les pires traitements pour sauver mes compagnons d'aventure, cela te va t-il ?
- Ne t’énerve pas tu auras besoin de calme. Je te dis que je te crois.
- Cela se passait en 4102 (c'était il y a 3 ans) et je n'en garde pas un bon souvenir. Avec le recul, les deux seules choses positives qu'il m'en restent, sont l'amitié de Myn et l'apprentissage d'une nouvelle langue.
Shalandar sourit soin petit volcan est entré en éruption, les mots s'écoulent

- Je te propose une épreuve, libre à toi de l'accepter ou non: Un duel de volonté
- Et quel est l'enjeux de cette épreuve ?
- Pourquoi tu vois toujours un aspect négatif
- Un aspect négatif ? Non, je souhaite savoir l'enjeux de ce duel. Dans tout duel, il y a quelque chose au bout : la gloire ou l'humiliation pour l'une des deux parties et je t'avoue que t'humilier ne me tente pas outre mesure.
Sur les derniers mots, ses yeux sont devenus très taquins.

Shalandar tique, perdu dans ses pensées, il n'écoutait pas vraiment soudain dans son crâne raisonne "pire traitement" son regard s’assombrit, quelqu'un aurait touche sa licorne? Il revient au présent :
- L'enjeu est de savoir si tu peux ou non te dominer Rien d'autre.
- Donc ce que je t'ai dit, ne te suffit pas ?
- Eh bien si en fait mais je suis têtu.
Il sourit.
- Alors nous allons avoir un problème... poursuit-elle. Je suis très susceptible, tu sais...
- Si peu?
Une petite grimace comique se peint sur son visage et le bout de la langue de la jeune femme montre le bout de son nez. Shalandar l’embrasse pour la peine

Elle reprend vite son sérieux et poursuit :
- Et si j'échoue ?
- Et bien je te formerai avec plaisir en te donnant des fessées

La bouche de la jeune femme s'arrondit de stupeur.
Shalandar a retrouvé sa bonne humeur et ses yeux pétillent.
- C'est une plaisanterie baronne, ne vous offusquez pas !
Elle fronce les sourcils et prend un air faussement mécontent :
- A oui ? Essaie toujours ! , dit elle avec des petits yeux malicieux
Elle tire vivement sa main pour se défaire de lui et s'apprête à partir en courant.

Shalandar souffle, il a eut peur, décidément cette demoiselle ne cesse de la surprendre. Il se dit que pour penser lui échapper alors qu'ils ont de l’eau jusqu’à la taille, il faut qu'elle ait confiance en elle, il la laisse se retourner et la saisit par la taille au moment ou elle est de dos. La taille était une mauvaise idée dans un rayon de lune, le bas du dos d'Hermangarde hypnotise Shalandar.
Sentant les mains autour de sa taille, la jeune femme s'abaisse vivement disparaissant totalement sous l'eau. Elle recule vivement entre les jambes du jeune homme qui sent deux mains se poser sur ses mollets.
Shalandar est totalement surpris. Une des jambes du magicien est sortie hors de l'eau, le déséquilibrant. Shalandar bascule en arrière dans l'eau en un gros "Plouf"

Shalandar se redresse lentement, il aurait du imposer le duel de volonté pense-t-il en la cherchant du regard.
Hermangarde fière d'elle se redresse. Sa tunique de coton blanc est cette fois entièrement trempée et collée à sa peau. Ses long cheveux sombres coulent le long de son visage et de ses épaules. Elle a les yeux qui pétillent et le sourire moqueur au bord des lèvres.
Shalandar l'observe avec beaucoup de plaisir et de fierté, son visage, moins dur et encore plus attirant, au travers des cheveux, on peut voir briller son regard. Il éclate de rire
Maintenant qu'il est totalement dans l'eau, et qu'il va perdre du temps à se relever, la jeune femme se détourne en gloussant et part en courant en lui criant :
- Essaie toujours !
D'un bond assez souple, elle se retrouve sur le bord du ruisseau et se met à courir en direction d'un gros chêne au tronc épais derrière lequel, elle disparaît.
Shalandar se lance à sa poursuite, il perdra mais il s'en moque, il est trop heureux pour que ça le touche vraiment. Il l'entend marmonner quelques mots derrière le tronc.

Lorsqu'il arrive niveau de l'arbre, la jeune femme n'est plus là. Le magicien, la voit sortir de derrière un autre arbre et se diriger toujours en courant vers le ruisseau. Le jeune femme se déplace en silence et la lune ne se reflète pas sur elle. Il se moque de cette illusion et cherche l'invisible.
Soudain, Shalandar reçoit une goutte d'eau tombant de l'arbre. Pourtant le ciel est clair Il regarde vers sa licorne qui se prend pour un écureuil :
- Veux tu bien descendre ! ?

Shalandar entend un nouveau petit gloussement suivi d'autre paroles d'incantations. Hermangarde saute au bas de la branche et redevient visible. Sur son visage un sourire encore plus moqueur est dessiné. Ses yeux pétillent de mille feux. Elle s'approche du magicien lentement et lui demande :
- Alors cette fessée ?
– Tricheuse.
Elle ouvre de grands yeux :
- Tricheuse ? Dis donc je n'ai eu besoin de rien, pour te mettre à l'eau mon ange ! Ce n'est pas ma faute si tu n'as pas d'équilibre !

Il commence à courir vers elle, se prend les pieds dans une racine et tombe lourdement au sol, on sent bien que son honneur d'homme lui interdit de pleurer ou même de hurler mais il souffre visiblement beaucoup (il fait de la comédie)
Le sourire de la jeune femme se fige un moment. Elle s'approche de lui lentement, le visage inquiet, mais encore sur ses gardes. Cela lui paraît un peu gros. Doucement, elle se met à genoux près de lui et lui demande :
- Ca va ? Tu ne t'es pas trop fait mal ?
D’un geste qu’il veut rapide, le magicien se saisit d'elle par les jambes. Elle ne se démène pas et lui laisse prendre prise. Il la laisse partir et lui dit souriant :
- Non je tricherai pas
Il se redresse. Elle se relève aussi et le regarde droit dans les yeux. Petit à petit son regard se promène sur la peau nue du magicien. Un regard intense, presque gourmand. Puis, redressant la tête, elle lui dit :
- Je n'ai plus envie de te fuir.

Il s'approche d'elle, majestueux dans sa nudité, la saisit et la porte dans les bras jusqu'à ses habits. Il l'allonge au sol et… sous le clair de lune, Hermangarde offre sa fleur à l'homme qu'elle aime.
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:13 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-05 12:03

Allongée sur le ventre, le baronne regarde l'homme qui lui a fait connaître l'amour. Ses yeux sont clairs à présent, son coeur est paisible. Elle triture un brin d’herbe entre ses doigts, les yeux dans le vague.
Shalandar ne cesse de la contempler, en souriant.
– As-tu froid mon amour ? demande t-il et, pour la première froid la réponse l’intéresse vraiment
La jeune femme sort de ses pensées et reporte son attention sur Shalandar. Elle se penche vers lui et l'embrasse avant de lui répondre :
- Froid ? Oh, non, mon bien aimé, mon coeur est plus chaud et plus brûlant qu'il ne l'a jamais été !
Il couve du regard, se colle encore plus.
- Quand es-tu née ma licorne?
Elle croit comprendre dans la question du magicien, un sous entendu et vient se blottir contre lui, jouant avec son médaillon. La jeune femme sourit tendrement :
- Je suis née au coeur de l'hiver, le quinzième jour des Grands Froids en 4081 (c'est à dire il y a 24 ans)
Les yeux du mage deviennent vagues tandis qu'il réfléchit intensément, il se lance ensuite dans des calculs, embrassant ses doigts pour les retenues, lorsqu'enfin il y est, il l'embrasse sur le front, se redresse, repère la zone de la voûte céleste concernée et lui fait signe de venir se placer entre ses jambes.
La jeune femme intriguée s’exécute docilement et naturellement lève les yeux vers les étoiles.
Shalandar indique la constellation qui la protège, la sienne et lui fait une description complète de sa destinée à venir dans ses grandes lignes

(en attente)

- Tu vois mon aimée, les étoiles nous disent qu'elles sont nos cartes, pas comment les jouer
La jeune femme écoute attentivement. Elle pose sa tête sur l'épaule de son amant et lui demande :
- Et la tienne, où est-elle ? Quand es-tu né ?
Soudain, elle réalise qu'elle connaît bien peu de choses sur cet homme. Elle écrase une pointe de remords. Ce qu'elle connaît de lui, lui suffit amplement pour l'aimer.
- Si tu as des question, mon aimée, pose les je veux bien y répondre

La jeune femme se retourne face à lui. Elle le regarde droit dans ses yeux et semble s'y perdre un moment. Puis, elle se décide enfin à lui poser la question qui lui avait tant brûlé les lèvres tantôt :
- Tu l'avais rencontrée où Palieta ?
- Je répondrais à cette question mais es-tu sûr de vouloir connaitre la réponse, parfois la curiosité est dangereuse
L'inquiétude de son amant attise encore plus la curiosité de la jeune femme. Elle fouille le regard de Shalandar avant de répondre :
- Je suis certaine.
- Bien , dans ce cas je vais répondre.
Il dépose un baiser sur ses lèvres avant de reprendre :
- Le jour où je suis arrivé en ville, je me suis fait abordé par une femme superbe qui m'a proposé , enfin tu vois ce que je veux dire, il se trouve que cette femme c'est dame Palieta.
Hermangarde ouvre de grands yeux. Elle ne semble pas comprendre et demande des précisions :
- Que veux-tu dire ? Palieta t'a proposé... comme une gourgandine ?
- Pire en fait mais je t’épargne certains détails car tu n'es pas comme elle!

Cette révélation laisse soudain la jeune femme pensive et perplexe. Tout tourne dans sa tête. Elle prend conscience qu'elle est en possession d'un secret bien important qui peut nuire à la princesse mais ne parvient pas à s'en réjouir. Pourtant, elle poursuit dans sa demande de précisions :
- Et je suppose que si elle t'a fait tant de faveurs, c'est que tu ne l'as pas repoussée ?
Ses yeux noisette soudain se voilent. Elle connaît la réponse. Lentement du fond de ses entrailles, un vague brûlante monte en elle. une jalousie profonde et acide. Elle pose son index sur les lèvres du mage et ferme les yeux :
- Non, ne répond pas…
Les yeux toujours fermés, elle tente de se contrôler. Tout tourbillonne dans sa tête. Si elle avait su cela, jamais elle n'aurais laissé Shalandar inviter cette... à danser. Cherchant à se contenir, la jeune femme fait appel à toute la sagesse dont elle dispose pour ne pas se laisser submerger par la colère et la jalousie. Il voulait un test, cette nouvelle en est un de taille et elle ne le décevra pas !
Hermangarde prend une grande inspiration et ouvre les yeux. Shalandar est toujours là et c'est avec elle qu'il est aujourd'hui, pas avec l'autre. Elle lui sourit et lui dit simplement :
- Merci de ta franchise.
Shalandar la regarde, un peu triste :
- Hélas je ne peux m’arrêter là.
Elle le regarde cette fois-ci vraiment inquiète et se demande quelle révélation il va à nouveau lui faire.
- Sinon cette douleur que tu as là, il place sa main au niveau de l'estomac grandira et ton amour pour moi se transformera en haine et cela je ne permettrai pas, tu es ma destinée, Hermangarde, la moitié que l'on cherche vainement tout une vie et je veux que tu saches, elle n'est rien par rapport à toi, vraiment, demain nous irons voir Dame Tickie, elle sait percevoir le mensonge, alors et seulement à ce moment tu sauras que je t'aime! Alors cette boule disparaîtra et note amour pourra s'envoler et grandir.
L'envie de l’arrêter dans ses paroles a été moins fort que la curiosité. Elle l'a laissé parler jusqu'au bout. Le voile de jalousie s'étiole légèrement alors qu'elle lui répond :
- J'ose croire que cela est arrivé avant que tu me connaisses et dans ce cas, je n'ai pas à te juger sur son passé.
- N'ose pas mon amour sois-en persuadée, je ne savais même pas que tu existais lorsque j'ai croisé cette femme
Hermangarde pose son doigt sur les lèvres de Shalandar :
- Chut. Ne te justifie pas, je ne te le demande pas. Embrasse moi plutôt.
C'est un ordre auquel il s'empresse d'obéir. Il l’embrasse donc longuement et tendrement. Lorsque leurs lèvres se descellent, c’est à regrets pour le mage qui peste contre le facteur respiration ! Encore une chose qu'il lui faudra maîtriser!
- D'autres questions?
A la perche tendue, la baronne répond :
- J'ai une question qui je pense me permettra de mieux te connaître, toi. A condition que tu y répondes sincèrement.
- Tu as encore des doutes? Demain nous irons voir dame Tickie pour te rassurer.
Hermangarde secoue la tête négativement :
- Je n'ai jamais douté de toi. Je te crois. Je ne savais pas Tickie avait ce don, mais si tu y tiens, je te suivrais. Es-tu prêt pour ma question ?
- Oui mais je veux un baiser avant.

Ses yeux brillent malicieusement, elle se jette sur le mage, le bousculant avec une force qu'il ne lui prêtait pas (il faut dire qu'avant de descendre de l'arbre, elle avait lancé un sort de Force, son score est donc de 11 à présent). Elle fait donc basculer Shalandar, se mettant à califourchon sur lui. Ainsi, en position dominante, elle l'embrasse pour répondre à sa requête. Puis, se mettant à plat ventre si lui, elle plante son regard dans l'océan bleu du jeune homme et semble rêvasser un peu... Elle poursuit, à moitié rêveuse :
- Parle moi de toi, dans cinq ans. Que feras-tu ? Que seras-tu ?
Shalandar lève les yeux vers le ciel, se demandant pourquoi dans une position pareille elle lui pose cette question, pfft toute une éducation à faire !
- Et bien dans cinq ans je serais ton époux, nous aurons l'idée d'avoir des enfants, je serais un mage puissant et respecté, dans la foulée j'aurais évincé la princesse Palieta de son poste en la mariant à Benoît le "pied facile et le regard d'une huître". C'est un début tu veux que je développe ? Amie ça risque te coûter cher en baiser des question pareilles …
Hermangarde a un large sourire qui se dessine sur les lèvres lorsque Shalandar se moque du prince. Puis, elle prend un air songeur et annonce :
- J'ai besoin de précisions, j'ai bien peur qu'un conflit se dessine à l'horizon...
Elle embrasse Shalandar d'un baiser suave et profond, puis poursuit son interrogatoire :
- Tu auras évincé Palieta de quelle place ? Méfie toi de ne pas prendre celle que je brigue !
– Vrai ? fait Shalandar avec des yeux ronds
Hermangarde éclate de rire et poursuit :
- Que crois-tu ? Que je vais me contenter de rester simple enseignante dans l’académie ? Non, il n'en est pas question ! Je suis meilleure qu'elle et Palieta le sait. Mais en tant qu'époux... peut être sera t-il possible de négocier....
Elle lui donne un nouveau baiser.

En même temps que cette force qui fait monter les ambitieux toujours plus haut, Shalandar sent son désir renaître. Un désir décuplé. Il prend sa tète et l'approche de la sienne, dans un souffle rendu rauque par le baiser il lui souffle :
- Je savais que tu étais une reine, je te laisse cette place, mon amour, mais entrevois déjà plus loin !
Il la regarde dans les yeux et elle peut y lire une joie sauvage presque effrayante de puissance et un sentiment commence à l'envahir, un sentiment qu'un mot seul résume: inéluctable. Il serre les dents pour contenir son désir et déclare :
- Une dernière question, ma reine et après je t'aimerais jusqu'au chant du coq!
Hermangarde a les yeux qui se troublent elle aussi et lui répond :
- Je n'ai plus de questions à te poser mon amour, je n'ai qu'une chose à te demander : aime moi.

Réponse

Conseiller Message 4 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-05 12:04

Les premières lueurs de l'aube peignent le paysage de couleurs vives dans le bosquet. Les oiseaux se mettent à chanter leur ode de bienvenu au nouveau jour. Les premiers rayons du soleil viennent réchauffer la peau des deux amants endormis, les corps enlacés.
- Je pense mon aimée que le temps est venu de regagner votre logis,
Il se lève, lentement avec quelques courbatures.
Hermangarde ouvre les yeux, sereine. Elle flotte sur un petit nuage. Lorsqu'elle aperçoit que le soleil est en train de se lever, elle se redresse brusquement en s'écriant :
- Ciel ! Que vais-je dire à mes parents ! ?
Soudain, la jeune femme de la nuit laisse la place à une toute jeune fille, réfléchissant ardemment à l'excuse qu'elle pourra donner si on la questionnait de façon trop poussée.
- Tu as besoin d'une excuse ma douce?
Elle se lève et s'arrête regardant le visage de Shalandar :
- A vrai dire... je ne crois pas que mon père apprécierait de savoir que j'ai passé la nuit avec toi, mon tendre... Je pourrais bien trouver une excuse et lui dire que je t'ai fait visiter la ville jusqu'au petit matin, mais la ville n'est pas si grande que cela... A moins que je ne parvienne à rentrer sans que l'on m’aperçoive...
Elle passe une main dans ses cheveux :
- Car mes cheveux défaits parlent d'eux mêmes...
- Et bien on va passer à mon auberge où tu te coifferas ensuite nous dirons à ton père que nous avons erré toute la nuit, je lui dirais, lorsque le matin est venu nous sommes passé au temple puis je suis venu avec toi pour lui parler comme il m'avait invité. En fait ton père étant un grand naïf, je n'aurais aucun mal à modifier le sens de la conversation par contre tu ne pourras rien cacher à ta mère car tu es comme elle désormais.
La jeune femme hoche de la tête et repasse sa robe, tournant le dos à Shalandar pour qu'il l'aide à rattacher les agrafes de sa tenue. Elle défroisse le tissu rapidement et se retourne vers son amant, un grand sourire aux lèvres :
- Je t'aime.
Elle l'aide à se revêtir avant de reprendre le chemin de la ville, laissant derrière eux le lieu de leurs premiers ébats.
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:13 pm

Tout en marchant vers la ville, ils peaufinent leur plan :
- On peut aussi dire qu'on est passé à l'académie faire des recherche sur le pays ou est parti ton frère c'est laid mais efficace, propose Shalandar
- Non, je ne pense pas que cette voie soit exploitable, en revanche, que je t'ai fait visiter l'académie, oui. Il y a tant à voir et à lire à l'intérieur que cela sera plausible... D'ailleurs tant que j'y pense, tu étais sérieux lorsque tu as dit ne plus vouloir t'y inscrire ?
– Et bien là on part sauver ton frère alors j'aurais pas beaucoup de temps mais dés qu'on revient, je m’inscris.
- Tu n'es pas obligé, tu sais... si tu ne veux pas revoir la princesse... je peux sortir des ouvrages de temps à autre, il te suffira de me dire lesquels tu souhaites
- Petite pointe de jalousie Hermangarde, il ne faut pas le montrer, ça flatte nos ego de mâle et après on est intenable, on exige des baisers et tout ce qui s’en suit…
Dans ce cas il demande un baiser comme prix de cette leçon.
La baronne rougit de s'être fait prendre. Shalandar est perspicace, elle sait qu'elle ne pourra rien lui cacher. Lorsqu'il lui demande un baiser, elle fait la surprise :
- Oh, mais dois-je penser qu'il est déjà trop tard avec vous, messire ? Vous quémander sans cesse mes lèvres, alors qu'elles vous sont acquises...
- Je suis poli mais si elle me sont acquises …
Il l'embrasse donc fougueusement et longuement avant de poursuivre :
- Note ma licorne que c'est pas non plus une chose à dire, maintenant je ne demanderais plus.
Et le magicien met son affirmation à exécution.
- Tu as de la chance que l'on soit contraint par le temps déclare t-il quand il se décide, avec regret à cesser de l'embrasser
Hermangarde se demande si c'est vraiment une chance d'ailleurs... Elle aime lorsqu'il l'embrasse.
Shalandar se dit que si elle insiste encore une fois il faudra une excuse pour expliquer qu'ils sont arrivés pour le déjeuner plutôt que le petit déjeuner.

Ils arrivent enfin en ville, puis jusqu'à l'auberge du Petit Gris. Les rues sont en désordre. Une grande fête a eu lieu ici. Ci et là, quelques bonnes volontés balaient devant leur porte. La ville semble endormie. Dans l'auberge, la salle est déserte et les deux amants peuvent monter sans être vus.

Dans la chambre de Shalandar, un plateau repas a été déposé. Il y a du pain, du fromage, du lait et des œufs durs.

- Parfait la fête est notre amie, peut être que tes parents dorment encore, une rapide toilette et je te raccompagne.
Hermangarde se place devant le miroir et se regarde, passant ses doigts sur son visage, puis s’attelant méthodiquement à refaire son chignon. Shalandar couché sur le lit la laisse faire, il n'y connaît rien .
En quelques minutes, elle a retrouvé sa mine de la veille au soir. Elle s'assied aux cotés de Shalandar sur le lit et pose une de ses mains sur les siennes :
- Suis-je autorisée à te rendre visite lorsque bon me semblera, maintenant que je connais ton repère ?
Le mage est surpris par la question
- Vu que nous partons demain il ne te reste plus beaucoup de temps, mais oui ... enfin non car sinon tu viendrais ce soir alors le mieux c'est que je te fasse signe !
Hermangarde renvoie à son tour une grande surprise :
- Tu... tu ne veux pas me voir ce soir ?
- Oh que si, d’ailleurs je me retiens présentement de ne pas t'attirer vers moi pour qu'on finisse notre nuit ensemble dans de vrais drap mais il y a loin entre ce que je veux et ce qu'on peut !, Déjà on va mentir à tes parents pour cette nuit alors je crois qu'on aura du mal pour la suite si on récidive. Prends en compte le fait qu’on va être rien que tout les deux a partir de demain et que toutes ces nuits seront pour nous. Par contre si tu insiste, je fais fie de toute forme d'étiquette et de convenance et tu restes avec moi toute la journée, sous la couette !
Shalandar semble détermine elle ne doit pas savoir tous les efforts qu'il consent pour la laisser partir.
- Je n'ai pas envie de te laisser non plus... que dirais-tu que je rentre chez moi, avec quelques explications pour ressortir dans la matinée et venir passer la journée avec toi en attendant l'heure du thé ? J'aime parler avec toi, mon amour... et pas seulement.
Elle se penche et l'embrasse simplement. Il lui rend son baiser.
- Cela me semble risqué ? Dis moi un mensonge pour voir et une vérité je te dirais lequel est vrai et lequel et faux.
- Un mensonge et une vérité ? fait-elle étonnée. Laisse moi réfléchir un instant.
- Prend ton temps ma belle.
Shalandar se lève et arpente la chambre, elle n’imagine pas la torture qu’il subit?!? Elle est là, à moins de trois mètres de lui, belle et offerte et il ne goûte pas au fruit défendu?!? C'est une médaille qu’il mériterait au lieu de son regard de femme blessé!

- Si je te dis que je suis la meilleure plumeuse de poulets de Salnium et aussi que je fais les plus belles tapisseries de la région, laquelle de ces affirmations est fausse ?
- Si j'ai juste, tu me laisses te donner un gage ?
Shalandar se fait gourmand mais c'est sa faute elle ne sait pas lui dire non!
- Un gage ? D'accord !
Il la regarde amoureusement, quelle chance quelle ne soit pas tombé sur un Don Juan.
- Tu plumes les poulets et tu es nulle en tapisseries.

Hermangarde est soufflée. Elle récupère son controle très rapidement et demande simplement :
- Quel est ton gage ?
- Bon je vais être gentil pour cette fois, apprête ton futur mari.
Il écarte les bras et lève le menton pour qu’elle défroisse les vêtements qu'elle lui avait trouvé :
- Tu sais ma belle, je t'aime et en plus je ne suis pas tes parents alors imagine … dit il
Elle se lève en souriant, visiblement rassurée du gage. Délicatement, elle passe ses mains sur le tissu froissé, d'abord sur les épaules, puis sur le torse. Elle reboutonne docilement la jaquette, se baisse pour défroisser les jambières du pantalon et termine en enlevant les faux plis du par dessus brodé. Une fois cela fait, elle se relève et toise le mage du haut de sa petite taille :
- Méfies toi de ce que tu me demandes, beau ténébreux, car, la prochaine, fois je ne t’apprêterai pas... et tu sais que je n'ai que peu de contrôle sur moi...
Se mettant sur la pointe des pieds, elle l'embrasse. Il la rejoint à mi-chemin donc elle ne fournit pas un trop grand effort. Alors il dit une chose avec des yeux si brillants de joie et un sourire si large que personne au monde ne pourrait penser qui croit ce qu'il dit en lui caressant cheveux
- C'est bien tu es une épouse docile comme je les aime, partons maintenant
Il lui tapote les fesses en lui indiquant la porte et lui glisse sérieux :
- Et cesse de me provoquer c'est mon dernier avertissement.
Elle se détourne légèrement en lui répondant malicieusement :
- Tu veux que l'on remette le coup de la fessée ?
Il serre les poing et les dents.
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:14 pm

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2004-01-05 16:55

De la main droite, lentement, avec le pouce et l’index, le mage pince son arrête nasale ,entre les yeux, un peu comme s’il avait une sinusite, il en profite pour noter que la vigueur de sa compagne n’est pas uniquement un don pour leurs ébats amoureux, elle a passé une nuit dehors dans le plus simple appareil et pas la moindre signe de rhume, cette pensée ,fugace, est très rapidement occulté par la situation présente !

Son index gauche se lève, sentencieux, il tremble un peu, témoin du trouble intérieur qui agite le nécromant, il entame alors :

– bien, Hermie, je vais faire court, ceci était la dernière chance que je te laissais de sortir de cette chambre !, tu n’imagines pas comme il m’est difficile de te laisser t'éligner et je te rappelle que je n’ai, moi, aucun rang à tenir, aucun père à rejoindre, la seule chose important c’est que je dois partir demain pour retrouver ton frère ! le reste, y compris le repas avec ton père, m’indiffère au plus au point, peu à peu tu aliènes toute raison en moi donc

ton prochain propos ne devra pas éveiller en moi le moindre émoi ou tu ne rejoindras pas ta chambre avant longtemps, je te le garantie !

Réponse

Conseiller Message 6 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-06 06:27

(Hors jeu : C’est Shalandar qui la provoque ! ! Elle n’a que très peu de sagesse, tu sais… Par contre, elle est plus rapide que lui, beaucoup plus même et bien plus solide aussi…)

Hermangarde la main sur la poignée de la porte se retourne et le regarde amusée. Ses yeux brillent encore plus lorsqu’elle voit le doigt levé. Se voulant instructeur, il trahit son propriétaire et laisse apparaître son trouble. La jeune femme s’en trouve flattée et songe les yeux emplis de tendresse « Tu m’as dit tout à l’heure de ne pas montrer ma jalousie afin de ne pas flatter ton ego, mon tendre, mais tu me flattes moi, plus que tu ne le penses… ».

Elle marque un temps d’arrêt et revient vers lui. Lui caressant le visage tendrement, elle le regarde droit dans les yeux et lui murmure :
- Tu as les traits tirés, mon amour, nous avons tous deux besoin de repos… Je vais rentrer chez moi et te laisser te reposer. Demain, nous partons et nous ne savons pas ce qu’il nous attend… J’ai des choses à préparer, notamment expliquer à mon père où je vais… ensuite, je compte bien négocier avec lui sur un sujet qui me tient à coeur depuis longtemps et encore plus maintenant que je t’ai rencontré… Bientôt, nous aurons un endroit à nous, rien qu’à nous et personne ne nous obligera à nous séparer lorsque nous n’en avons pas envie…

Elle le regarde maintenant avec une expression de détermination dans les yeux :
- Tu es mon avenir, Shalandar. Et je t’aime. Je ne pensais pas le dire un jour à un homme, mais tu as su toucher mon coeur par ta franchise, ta simplicité et ton attention à mon égard. L’idée de me séparer de toi me semble une véritable épreuve et je n’en n’ai pas non plus envie… mais hier tu m’as proposé une épreuve de volonté… celle-ci est bien assez difficile à mon goût… mais je n’y faillirai pas… pour toi.

Elle se met sur la pointe des pieds et lui donne un petit baiser avant d’ajouter :
- Je veux que tu sois fier de moi. Allons-y… viens…

De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2004-01-07 03:00

Alors qu’elle lui donne ce baiser, Hermangarde constate que le corps de son amant tremble. Lorsqu’elle lève les yeux et se recule, elle constate que toute trace de lassitude a quitté ses traits, au contraire, il semble plus en forme que jamais, ses yeux expriment une joie immense, un triomphe total, la même joie que plus tôt dans la nuit mais décuplée.

Shalandar en a rêvé depuis qu’il a découvert le tome du pouvoir, cette femme est tout ce qu’il a toujours désiré, une seconde moitié incarnée, présente face à lui, cette fête est le lieu de sa plus grande réussite, alors, comme toujours depuis la nuit des temps, quand l’homme se transcende qu’il réussi des épreuves, son corps, à l’unisson de son esprit le gratifie !

Le cervelet commande et des glandes hormonales déversent dans le corps des substances. Par conséquent un flot continue d’endorphine qui annihilent la douleur et les courbatures, envoyant au loin la fatigue, l’adrénaline aiguise ses réflexes, le rendant plus réactif et attentif. Il est comme un boxeur qui trouve, après la victoire, la force de soulever ses bras et son trophée, comme le marathonien, exténué qui fait un dernier tout de piste sous les hourras de la foules. <o:p></o:p>

Ses narines frémissent, se gorgeant de l’odeur de sa compagne et d’autres essences que l’homme normal ne peut percevoir sauf dans cet état d’extase. Il baisse la tête, plongeant son regard dans le sien, un regard sans faille. Délicatement mais fermement ses mains se posent sur les épaules de la dame d’Angecourt. <o:p></o:p>

Alors Hermangarde, peut voir l’homme qu’elle a choisi d’aimer, si elle est un volcan, il est un tsunami, une vague qui domine tout et qui a la couleur de ses yeux et ce caractère inéluctable, sa voix est profonde et envoûtante, une voix qui dominera les foules le moment venu, une voix qui peut imposer un silence sépulcrale ou des ovations sans limites

– Mon amour, je veux te croire et je veux t’aimer, nous allons sortir et dans la rue, personne ne pourra savoir que tu es mienne et que… Je vais te raccompagner jusqu’à ta demeure puis je viendrai ici restaurer mes forces, cette après midi, je te rejoindrai et te parlerai avec courtoisie, ainsi je ferai honneur à cette détermination que je lis dans tes yeux. Malgré l’attraction que tu exerces sur moi, je ferai taire mon cœur et ne le libérerai que sur la route qui nous mènera à ton frère et à la délivrance de ton esprit ! Mais avant…

A ce moment personne ne peut douter que son frère ne lui sera rendu sous peu. Lentement, presque caressantes, ses mains remontent le long des épaules et du cou, prenant le visage aimé comme s’il s’agissait d’une coupe contenant un liquide précieux et divin.

– Mais avant, mon aimée, je veux boire à cette coupe que tu m’offris quelques heures plus tôt !.

Cérémonieusement il approche ses lèvres et les scellent à celles de sa compagne goûtant avec délectation ce fruit qui lui sera bientôt interdit pour ce qui lui parait une éternité. Avec regret, il relâche enfin son étreinte, il la regarde une dernière fois, prend sa main et rejoint la porte, il regarde dehors si personne n’observe, lâche la main et présente son bras !

Au moment où il a traversé le pas de la porte , il redevient Shalandar le « cavalier » et « l’amant » disparaît.

– Je vous raccompagne, madame, en votre demeure.<o:p></o:p>
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:15 pm

e : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-07 05:55
(Hors jeu : jolie métaphore ! )


La jeune femme ne quitte pas Shalandar des yeux. Elle aime ce qu’elle y voit. Elle aime la force qui s’en dégage et s’en empreigne toute entière pour renforcer la sienne qu’elle sent pourtant encore bien faible malgré ce qu’elle veut montrer.

Elle ne peut s’empêcher de frémir lorsque les mains de son compagnon remontent le long de ses épaules jusqu’à son cou pour lui enserrer le visage. Elle ferme les yeux et se laisse aller à ce baiser plein de tendresse. Elle aussi s’emplit du goût des lèvres de Shalandar qui va bientôt lui manquer.

C’est avec regret que ce baiser ce termine. Elle prend une grande inspiration et ouvre les yeux. Ils sont brillants de bonheur.

Elle suit Shalandar au dehors de la chambre et prend son bras. Après, tout en le prenant comme un petit jeu entre eux, cela sera peut être plus… supportable…

[…]

Les deux jeunes gens traversent donc la ville et se rendent jusqu’à la propriété des D’Angecourt. Tout est calme. Hermangarde pousse la grille et demande à Shalandar :
- Es-tu certain de vouloir m’accompagner jusqu’au bout ? Tout semble calme. Ils doivent encore dormir…

Réponse

Conseiller Message 9 sur 16 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2004-01-07 06:07
- et bien mon aimée, il me semble que l'étiquette me contraint à te laisser ici, à tout à l'heure. (dit-il à voix basse)

il s'incline et repart, snas un regard, vers l'auberge où il compte bien dormir jusqu'à midi, heure à laquelle il s'appretera pour son repas.

[...]

Devant la demeure des angecourts, alors qu'il sonne, il ne peut s'empecher de se demander si Hermangarde aura su gardé la tête froide et géré la situation, il le saura en entrant de toute manière, ensuite et bien...

Réponse

Conseiller Message 10 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-07 09:16

Shalandar expédie les aux revoirs et c’est mieux pour les deux amants. Hermangarde l’embrasse une dernière fois du regard et lui dit un simple « A tout à l’heure » avant de pousser la grille et d’entrer dans la propriété de ses parents.
[…]

La demeure du baron semble bien plus éveillée qu’au petit matin. Les tentures aux fenêtres sont tirées et quelques serviteurs vont et viennent dans les jardins. Le magicien, tire donc sur la fine chaîne et une clochette se met à sonner pour informer de son arrivée.
Tandis que les aboiements de chiens retentissent dans une des dépendances, une jeune fille brune au décolleté généreux arrive en courant, relevant sa jupe recouverte d’un petit tablier, pour ne pas se prendre les pieds dedans. Elle ouvre la grille et le guide dans le petit salon, lui indiquant que Monsieur le baron ne va pas tarder.

C’est la mère d’Hermangarde qui arrive la première visiblement surprise de voir le magicien :
- Bonjour messire. Nous ne pensions pas recevoir votre visite avant l’heure du thé, mais soyez le bienvenu. Vous partagerez bien notre repas ?
Sans attendre la réponse du mage, elle donne des instructions rapides à un des serviteurs qui passait par là. Elle se retourne ensuite vers lui et lui demande :
- Hermangarde nous a dit qu’elle comptait partir quelques jours à Silivren pour des recherches dans leur académie, elle prépare son départ. Souhaitez-vous que je la fasse appeler ?La baronne semble des plus sincères et accueillante, pourtant au fond de ses yeux, elle semble plutôt intriguée par Shalandar. Derrière la mère d’Hermangarde surgit le petit frère de la magicienne, les yeux espiègles. L’enfant se contente de rester près de sa mère et dévisage maintenant l’homme.

(Hors jeu : Silivren est la ville voisine la plus proche au sud de la forêt. Elle y est accessible à trois jours à cheval et possède une très bonne école de magie)

Réponse

Conseiller Message 11 sur 16 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2004-01-07 18:54

- et bien si elle vous a dit qu’elle se rendait à Silivren (première déception note Shalandar), je souhaiterais en effet la voir pour lui souhaiter bonne route et réussite dans ses recherches, mais cela n’a rien d’urgent, il me parait plus pressé de vous présenter mes excuses pour cette méprise, j’avais compris être invité pour le déjeuner d’où ma présence, je vous remercie pour votre hospitalité et tacherai de m’en montrer digne. Je vous remercie pour ces vêtements, il tend les habits de gala d’hier, proprement pliés, puis je les remettre entre les mains de l’un de vos domestiques et, si vous le souhaitez, nous pourrions profiter de cet instant pour apprendre à mieux nous connaître en discutant, ainsi, je l’espère, je pourrai éclairer Nicolas qui remplit parfaitement son rôle de petit frère attentionné et protecteur, il s’incline devant l’enfant avec un large sourire.



Son attitude est très courtoise et un rien détachée quoi que très amicale, si la mère pensait lire facilement en lui, elle se trompe et prend conscience de la forteresse impénétrable pour la plupart des gens qui protège Shalandar et ses plans.



HJ/il s'est rien passé à l'auberge?/HJ

Réponse

Conseiller Message 12 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-08 06:09
La baronne hoche de la tête :
- Vos excuses sont toutes acceptées messire Shalandar et votre compagnie me fera plaisir.
Elle se saisit des vêtements tendus pas Shalandar avec une légère expression intriguée puis les donne à son fils :
- Tiens, Nicolas, apporte cela à Maria, et reviens vite.
Ni une, ni deux, le gamin s’exécute et disparaît en courant. Dès qu’il s’est éclipsé, la baronne se retourne et le sourire qu’elle avait adressé à son fils disparaît rapidement pour laisser un visage sérieux.

Elle regarde le magicien droit dans les yeux, cherchant visiblement à sonder son âme et entre dans le vif du sujet avec une franchise impressionnante :
- Quelles sont vos intentions envers ma fille Messire Shalandar ?

(Hors jeu : en rentrant à l'auberge, Shalandar a trouvé un pli qu'il n'avait pas vu lorsqu'il y était passé avec Hermangarde un peu plus tôt. Il s'agissait d'une invitation royale pour la fête de la veille.)
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:16 pm

Réponse

Conseiller Message 13 sur 16 dans la discussion
De : Surnom MSNtzarwolf Envoyé : 2004-01-08 08:34
Shalandar observe la femme, il savait qu'elle comprendrait et, de toute façon, elle s'occupe de sa fille chose fort previsible!
"et bien précisez votre question et je vous repondrai honnetement et sans détour!"

Réponse

Conseiller Message 14 sur 16 dans la discussion
De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-09 14:06

La baronne ne quitte pas son visage sérieux et referme la porte de la pièce derrière elle. Lorsqu’elle se retourne ses yeux sont devenus presque inquisiteurs :
- Ce que je veux dire, messire Shalandar, c'est que ma fille nous a dit qu'elle se rendait à Silivren, mais vous et moi, savons qu'il n'en est rien. Elle fait ce que son père aurait du faire depuis un moment déjà... l'accompagnez-vous ?
- La réponse est oui, bien évidemment!

La femme semble légèrement soulagée et poursuit :
- Et ensuite ? Je veux dire... ma fille ne vous avez pas rencontré du matin, que déjà elle nous parlais de vous... c'est une jeune femme droite et intègre et je ne souhaite pas qu'elle subisse quelconque revers.
- Que sous entendez vous par là ? (Les yeux du mage lance des éclairs!)
La baronne ne se laisse pas démonter par le regard furieux du mage et précise :
- Je sais comment sont les hommes, messire. Vous avez très bien compris.
- Et bien en l'espèce vous êtes tenue de me faire confiance!
Pour une fois qu'il est honnête voilà qu'on doute de lui, Shalandar note ça pour plus tard, les gens ne font confiance qu'aux menteurs, la vérité est tellement effrayante qu'elle génère le doute.

La mère d'Hermangarde ne semble pas vraiment satisfaite de la réponse. Elle s'apprête à répondre lorsque la porte derrière elle s'ouvre et entre Nicolas tout sourire. Devant son fils, la femme ne veut pas continuer cette discussion et conclue :
- Nous en reparlerons une autre fois, si vous voulez bien messire…
Le visage du mage s'est métamorphosé, il est maintenant doux et amical :
- Inutile.
Il se tourne vers Nicolas :
- Tu peux aller chercher ta soeur, je te prie, ta mère et moi souhaitons nous entretenir avec elle. Après, si tu le souhaites je parlerai avec toi, histoire de me rattraper pour la dernière fois, ça te va?
L'enfant, ne défait pas son sourire et jette un regard en arrière et dit :
- Et ben ce n'est pas la peine, elle est là !

En effet, Hermangarde entre dans la pièce. Ses cheveux sont simplement coiffés en une longue natte posée sur son épaule. Elle porte une robe simple. Son visage, bien que rayonnant lorsqu'elle voit Shalandar, indique par ses traits tirés qu'elle n'a pas du se coucher.
- Parfait dans ce cas tu peux nous laisser, je te rejoins dans quelques instants dit Shalandar.

L'enfant ne semble pas comprendre pourquoi on l'évince. Son sourire se fige alors que sa mère le pousse gentiment hors de la pièce en le réconfortant. Il quitte la pièce visiblement déçu.
Le visage de Shalandar rayonne en apercevant la jeune femme. Il lui fait signe de s'approcher
Hermangarde lui sourit elle aussi et s'approche de lui en lui tendant la main tout en lui disant :
- Je suis réellement ravie de vous revoir messire.
Il fait un signe de tête du genre « C'est bon elle sait inutile de continuer la comédie »
- Pareillement, ma licorne.
La jeune femme lève un sourire dubitatif et se retourne vers sa mère qui lui fait simplement un signe de tête positif. Immédiatement, Hermangarde s'empourpre et se sait plus où se mettre. Comme pour la mettre mieux à l'aise, sa mère s'approche d'elle et lui donne une accolade sincère en lui murmurant :
- Ma fille... nous aurons à parler, mais avant je veux te dire que pour ton voyage - elle jette
un regard vers Shalandar et corrige - pour votre voyage, tu ferais bien d'emmener "Gorgoth".
Hermangarde étreint sa mère et la regarde surprise et heureuse à la fois :
- Je n'osais vous le demander mère...
Shalandar observe cette scène; laissant les femmes à cette communion du sang où il n'a pas encore sa place
Hermangarde prend les mains de sa mère, et se retourne vers son amant rayonnante et annonce :
- Avec Gorgoth, nos chances sont encore plus grandes !
- C'est qui ce Gorgoth? Note que je voudrais bien une accolade moi aussi lui réclame t-il.

Amusée la jeune femme lui répond :
- C'est le chien de mon frère Guillaume.
Et toute aussi amusée, elle quitte les bras de sa mère et se jette dans ceux de Shalandar.
Il lui baise le front en la recevant dans ses bras ouverts.
- C'est un molosse ce chien?
Elle savoure ce baiser en fermant les yeux. Sa mère, pudique détourne légèrement la tête et répond :
- Je crois que mastodonte serait plutôt le mot, messire...
- Mastodonte donc pas discret êtes vous sur que ce soit un avantage en ce cas?

Cette fois-ci la baronne se retourne et annonce :
- Ce n'est pas la discrétion qui est sa première qualité, je vous le concède, en revanche, il est excellent pisteur et plutôt hargneux lorsque l'on s'attaque à ses maîtres... j'en serais rassurée de le savoir avec vous...
- Le soucis, de toute manière, n'est pas là, vous avez des inquiétudes, naturelles, de mère qu'il faut solutionner maintenant sinon vous ne serrez pas tranquille pendant cette quête et ça, je le refuse, je vous écoute, Hermie saura si je mens !
La baronne laisse tomber sa masque de sévérité et c'est effectivement la mère inquiète qui apparaît. Elle s'explique :
- J'ai un fils, paladin qui est porté disparu, lui et ses quatre compagnons de mission. Vous comprendrez, bien évidemment que je sois inquiète pour ma seule et unique fille qui se lance à sa recherche...

Hermangarde se détache de Shalandar et prend les mains de sa mère pour la rassurer :<o:p></o:p>

- Mais mère... il n'y avait pas de mage dans leur mission… Et nous sommes deux. Là où l'épée n'aura pas triomphé, la magie réussira !
- Je doute que cela la rassure, mon aimé!.
Il s'approche de la mère et prend les mains des deux femmes. Plantant son regard dans celui de la mère :
- Je n'échouerai pas madame! Votre fille parle avec le coeur, regardez la raison qui habite le mien!
Son regard est de l'acier le plus pur.
La maman le regarde et serre les mains du magicien, sans dire un mot. Par ce simple geste elle lui dit du fond du coeur, qu'elle espère qu'il a raison. Elle poursuit néanmoins :
- Je vous ferai préparer quelques affaires... et je vous remercie de tout mon coeur de ce que vous faites tous les deux...

Son regard change et se durcit, la mère inquiète disparaît derrière la grande dame et elle poursuit :
- Mais allez, mes enfants, vous avez sûrement beaucoup de choses à vous dire... Je vous ferais appeler pour le repas... mon époux va s'impatienter.
- Je pense que vos doutes existent encore, je ne veux pas partir en vous laissant troublée et inquiète.
La baronne regarde une nouvelle fois Shalandar et lui répond :
- Ramenez moi mes deux enfants et mes doutes n'auront plus raison d'être messire...
- Bien à votre convenance, d’ailleurs, à propos de convenance, ma douce, j'imagine que nous devons reprendre nos rôles devant ton père?
Hermangarde hoche de la tête à regrets. La baronne se retire sur ces quelques mots :
- Le repas sera servi dans trente minutes...

Aussitôt que sa mère a quitté la pièce et qu'ils sont seuls, la jeune femme se retourne vers Shalandar et l'embrasse tendrement. Shalandar lui rend son baiser :
- Il faut que je parle à ton frère maintenant. Vivement demain ma belle.
- C'est fou comme le temps passe vite lorsque je suis avec toi et comme les minutes semblent interminables lorsque tu es loin...
Elle lui caresse la joue tendrement et lui redonne un baiser. En le regardant amoureusement, elle lui dit :
- Soit, je te laisse aller parler avec Nicolas... je vais me préparer pour le repas... Je dois me changer de toutes façons. Mais avant de te laisser ...
Elle l'embrasse à nouveau, fougueusement ? Après le baiser, Shalandar la regarde et lui dit :
- Tu n'as pas dormi mon aimée
- Je... euh.. non, je ne pouvais pas... j'avais trop de choses à préparer... je me suis contenté de me changer et de filer aux écuries ainsi qu'au temple pour prendre des cartes et des plans de la région...
- Il faut que tu prennes soin de toi, mon aimée, tu es épuisée et ça ne me plait pas, tu m'avais dit que tu dormirais!

Elle semble faire sa mauvaise tête et lui répond malicieuse :
- Je ne dormirai que dans tes bras, beau brun... (Elle redevient sérieuse) je pense que tout sera prêt dans l'après midi... et ensuite je prendrais du repos. Je te le promets.
- File vile tentatrice!
Elle lui donne un rapide baiser en riant et s'éloignant de lui se met à onduler généreusement des hanches avant de disparaitre en courant. Le mage serre les poings et sort voir Nicolas.

Le petit garçon est dans le jardin et les serviteurs indiquent au mage où il se trouve.<o:p></o:p>

Nicolas est en train de jouer avec des cailloux ronds, cherchant à leur faire rejoindre un petit trou. Il se relève lorsque le magicien s'approche.
- Alors jeune homme tu voulais me parler?
De ses yeux bleus, il dévisage Shalandar et lui demande le plus sérieusement du monde :
- Quelles sont vos intentions avec ma soeur ?
- Belle entrée en matière. Tu entends quoi par là?
Le petit garçon le regarde, nullement impressionné et précise :
- Elle vous aime bien, ça se voit, et elle parle souvent de vous. Ne la faites pas souffrir, ou.... vous aurez affaire à moi !
- Tu es gentil Nicolas mais je ne veux que le bien de ta soeur! Je peux te dire un secret?
Il serre les poings comme pour montrer qu'il serait prêt à se battre si besoin
Shalandar se baisse sur ses genoux pour être à la hauteur du garnement. L'enfant abaisse sa garde légèrement et lui répond :
- Dites toujours...
- Tu vois, ta soeur je l'aime alors tu as pas de soucis à te faire !

Les petits poings s'abaissent totalement et retombent sur ses flans alors qu'il lui demande encore méfiant :
- C'est bien vrai ça ?.... J'vous préviens, quand mon grand frère est parti, il m'a demandé de prendre sa place et de veiller sur elle... alors je la surveillerai, j'vous préviens !
L'enfant est vraiment déterminé à assumer sa charge pleinement.
- Oui c'est vrai et ton frère il a bien placé sa confiance, tu es un bon prétorien pour ta soeur mais moi je suis son chevalier alors tu peux me croire!
- Dans ce cas, vous aller jurer sur votre honneur d'homme que vous ne lui ferez jamais du mal ! A ce moment là, seulement, je vous croirai.
- Tu vois Nicolas si je suis méchant cette promesse ne vaudra rien et puisque j'aime ta soeur elle est inutile! Regarde là quand elle est avec moi et dis moi si tu penses que je lui fais du mal!

Nicolas se méfie toujours et semble réfléchir un instant. Au bout d'un moment, il tend en avant sa main en signe de "pacte" et annonce :
- Je vais vous croire... mais attention, vous êtes prévenus et si elle souffre... vous aurez affaire à moi !
Le mage sert sa main.
- Tu m'aimes pas trop toi !?
L'enfant plante ses grands yeux bleus dans ceux de Shalandar et lui dit :
- Détrompez-vous. J'aime tout le monde. Je protège ma soeur c'est tout. J'accepterai sincèrement vous battre aux billes après le repas... mais après car il est l'heure maintenant.
- Ok on va manger et après je te ruine à ton jeu.
L'enfant prend le défit au sérieux et annonce :
- C'est ce que nous allons voir !
Il part en courant en direction de la maison.

De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-09 14:19
(Hors jeu : j’expédie volontairement le repas et la discussion avec le baron, sauf si tu as des questions particulières à lui poser)

Le repas est servi et Hermangarde joue à merveille le rôle qu’elle doit tenir devant son père. La baronne reste bien taciturne, semblant perdue dans ses pensées tandis que le baron part dans ses grandes théories politiques pour la ville.

Le repas reste plutôt frugal en ce lendemain de fête et le baron offre du vin à Shalandar, bien que lui n’en prenne pas car selon ses dires « il a trop arrosé le jardin hier ».

Bientôt, le repas touche à sa fin et le baron invite le magicien à fumer un peu d’herbe à pipe et à déguster un Kawa dans son bureau. Les discussions qui en ressortent restent légères et sans grand intérêt. Le nécromant note tout de même qu’en manière de politique, le père d’Hermangarde sait utiliser les mots et possède un certain don oratoire. Les arguments mis en avant restent par contre assez faciles à déjouer.

Bientôt, les deux adultes sont dérangés par Nicolas qui réclame après sa partie de billes. Le baron souriant remercie son hôte et l’encourage à rejoindre son fils. Il invite Shalandar à passer lorsque bon lui semblera pour partager un verre de liqueur et parler politique.

Hermangarde rejoint donc Nicolas et Shalandar dans les jardins pour se faire supporter de ses deux préférés. Nicolas se montre plutôt agile et rentre deux billes en un seul coup. Lorsque c’est au tour du magicien de jouer, une légère brise se lève apportant à ses narines quelques effluves de violettes en provenance de sa douce qui a décidément les traits de plus en plus tirés.
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MessageSujet: Re: 2004-L'AUTRE MOITIÉ   2004-L'AUTRE MOITIÉ Icon_minitime16/01/09, 01:16 pm

De : Maître du jeu Envoyé : 2004-01-11 08:38

Shalandar se redresse<o:p></o:p>

- Il est temps de vous reposer, dame Hermangarde (ses yeux hurlent: TOUT DE SUITE!). Prétorien accompagnez votre protégée en sa chambre, nous poursuivrons plus tard
S'entendant appeler de la sorte, le jeune garçon relève la tête surpris et lui répond :
- Ben, pourquoi, elle a dormi toute cette nuit déjà ?
Hermangarde amusée se redresse et prend la parole :
- Je pense que messire Shalandar voulait dire que j'ai encore des choses à faire avant mon voyage de demain et que je ferai bien d'aller profiter d'un bon lit avant le trajet...
- Bien sur
La magicienne poursuit :
- Mais je n'ai pas besoin de toi pour me montrer la route, Nicolas, en revanche, je souhaiterai m'entretenir quelques instants avec ton adversaire car, il ne sera peut être plus là lorsque je reviendrai
Le regard d'Hermangarde se fait légèrement insistant pour qu'il la raccompagne un bout du chemin... au bout du jardin.
- Avec plaisir noble dame, il présente son bras, que puis je pour vous?
Elle lui donne son bras et commence à marcher en direction de la maison. Elle lui parle à voix mi basse pour que ses paroles ne soient pas entendues par son frère :
- A quelle heure souhaites-tu partir demain mon aimé ?
- Quand tu seras fraîche est dispo! Et ne fait plus jamais ça!
Elle semble surprise et lui demande :
- Plus jamais quoi ?
- Ne pas prendre soin de toi! Tu dors debout tu crois que j'aime te voir comme ça, nous avions convenu de nous reposer, en plus demain tu dois me présenter ton Gorgorth
Elle se sent confuse soudain et baisse les yeux :
- Oui tu as raison. J'ai tant de mal à me séparer de toi... Je t'ai fait une promesse et je vais l'honorer mon amour. Ne pas pouvoir t'étreindre avant demain me blesse le coeur... Mais je vais prendre du repos, tu as raison.
- Je ferais bien le mur pour te rejoindre mais ce ne serait pas sage alors j’ordonne de dormir
Les deux amants passent près d'un buisson de lauriers dense et touffu. Hermangarde lève les yeux vers son compagnon et lui sourit :
- Je t'aime... va rejoindre mon frère, il va s'impatienter. A demain, mon amour.
- Quelle heure?
Les yeux de la jeune femme se mettent à briller soudainement. Elle brûle de lui poser une question, cela se voit et puis, elle se lance :
- Ai-je le droit de venir te réveiller et de t'en faire la surprise ?
- Bien sur que oui, je t'attendrais, le soucis c'est que ça risque décaler notre départ si tu me rejoins
Le sourire de la jeune femme s'illumine alors qu'elle conclue :
- Je m'arrangerai pour que cela n'ait pas d'incidence sur l'heure de notre départ... à demain donc, mon amour.
Ils tournent au coin de la maison, un coin qui n'est ni visible de la rue, ni des fenêtres, ni de Nicolas. Soudain, Hermangarde pousse Shalandar le long du mur et lui donne un baiser passionné. Shalandar le lui rend avec force et fougue, il fait un effort pour garder le contrôle de son corps, met fin à l'étreinte et dit dans un souffle :
- File maintenant ou je ne te laisse pas partir et tant pis pour l'étiquette!!"
La jeune femme a les yeux brillants. Elle non plus n'a pas envie de partir, cependant son corps réclame du sommeil de toutes ses forces. Avec tendresse, elle donne à Shalandar un dernier baiser et s'éclipse dans la maison après lui avoir murmuré :
- A demain, mon ange.
« Elle m'énerve, pense le mage, elle me fait perdre mon contrôle ! Il faut que je me calme ! »

Il rejoint le petit Nicolas, bien décidé a lui mettre une correction aux billes.

[…]

La porte de la chambre de Shalandar s'ouvre sans grincements. Il fait encore nuit au dehors. Lentement, Hermangarde s'approche de l'homme endormi dans le lit. Elle l'observe dans l'obscurité et les rayons de la lune.
Après avoir passé de longues minutes à le contempler, elle pose son sac au sol, sans un bruit et dégrafe sa combinaison. Elle se glisse ensuite sous la couette et se blotti contre le corps chaud de son amant, déposant un baiser sur son épaule.
Shalandar ouvre un oeil faussement surpris :
- Tu as oublié les croissants mon aimée, dommage pour toi, je vais devoir me nourrir de ton amour.
Il scelle ses lèvres contre les siennes et fait remonter sa main le long de son corps fuselé. Il la retire vivement et la regarde avec une réelle déception.
- Tu ne m'as offert que tes lèvres mon aimée et je ne prendrais rien sans ton accord.
Il la regarde tendrement.
La jeune femme répond en frissonnant au baiser de son amour. Elle ne semble pas comprendre pourquoi, il retire aussi vivement la main qui lui donnait une caresse exquise. Lorsque l'explication vient enfin, ses yeux s'attendrissent. Elle l'embrasse tendrement et lui murmure :
- Tu n'as pas à prendre, beau magicien... je m'offre à toi en cet instant. Aime moi.

[…]

Les premiers rayons du soleil teintent le ciel de roses et de pourpres. Hermangarde cesse de caresser le torse de Shalandar. Elle semble particulièrement pensive, les yeux perdus dans le vague.
La tête posée sur son sein, Shalandar écoute le rythme régulier de son coeur, bercé par cette musique, il fait vagabonder son index et sa main sur ce corps tant aimé.
- Alors ma douce, je crains que nous ne devions nous résoudre à partir…
Il embrasse un téton et grimace à l'idée de quitter ce lit pour une longue chevauchée. Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne répond pas.
Shalandar se redresse :
- Je te parle, Hermie??
Elle se contente de caresser ses cheveux doucement et régulièrement. Lorsqu'il l'interpelle, elle sort de sa torpeur et lui adresse un petit sourire gêné. Shalandar l'admire en silence, c'est de son frère qu'il s'agit lui pourrait vivre heureux encore longtemps, il lui rend son sourire, chaleureux et amical.
La jeune femme se redresse légèrement. Son visage est soucieux, son regard l'est aussi. Elle déglutit et demande à Shalandar :
- Mon amour, il y a un sujet sur lequel nous devons parler sérieusement je crois...
- Plusieurs en fait.
Elle replace une nouvelle fois une mèche des longs cheveux bruns de Shalandar et poursuit :
- Que ferons-nous si... je veux dire si la nature hâte la conception de notre descendance ? Souhaites-tu attendre ? Ou prendre la vie comme elle vient ?
Shalandar ouvre de grands yeux! Il voyait avec des soucis d’étiquette, de mariage et d'autres choses.
- J'avoue ne pas avoir réfléchi à la question mais de toute façon les astres ne parlent pas d'enfants dans un avenir proche ma douce.
La jeune femme reste sérieuse et poursuit :
- Je me suis documentée tout à l'heure. Il existe des tisanes qui permettent de repousser l'arrivée des enfants... Si tu souhaites que nous attendions... dis le moi simplement mon amour. En ce qui me concerne, je suis prête à tout pour toi.
- Quoi?!?
Shalandar se lève et va à la fenêtre, il ouvre un bras et lui fait signe de le rejoindre. Elle ouvre de grands yeux. Elle ne sait pas ce qu'il va lui montrer. Curieuse, elle se lève et s'approche de lui. Il la prend dans se bras (donc elle est devant lui, face à la fenêtre), alors que ses bras enserrent sa taille tendrement, il lui mordille l'oreille et lui glisse :
- Entrouvre les rideaux ma belle.
Elle est intriguée et pourtant hésite. Sa main se pose sur la tenture et ne bouge pas. Elle se retourne et lui demande :
- Pourquoi ? Quelqu'un pourrait nous voir de la rue.
Elle plante ses yeux dans ceux de Shalandar. Son regard est chargé d'incompréhension.
- Dans ce cas on s'en passera mon aimée mais cela prouve que tu ne ferais pas tout pour moi !
Il balaie cette idée en déposant un baiser sur ses lèvres.
- Ce que je veux dire c'est que nous devrions attendre, écoute bien le mode que j'emploi, avant d'avoir une descendance, ceci dit, pour toi, ma licorne, je veux bien des enfants mais pour ton frère et son salut , nous attendrons que cette mission soit terminée !
La jeune femme comprend. Elle hoche de la tête et annonce à Shalandar :
- Dans ce cas, je prendrais cette tisane tous les soirs tant que nous n'aurons pas retrouvé mon frère... Je t'aime, mon amour. Tu as su conquérir mon coeur et allumer en moi cette flamme. Bien sûr que je souhaite des enfants de toi, bien sûr que nous aurons une famille... lorsque nous aurons décidé le moment.
Shalandar sourit :
- Bien il est temps de partir… Mais avant… Je me sens plein de force.
Il la soulève et la porte jusqu'au lit. Il tourne la tête et regarde dehors :
- Disons que tu me présentes ton chien dans une demi bougie.
Il pose un regard sur elle, et se pince le nez.
- Je pense une bougie plutôt !

[…]

Les deux amants finissent par sortir de la chambre de longues minutes plus tard. Hermangarde a récupéré son sac. Elle porte une tunique moulante (pantalon et haut) noire, tissée dans une étrange matière. Par dessus, elle a passé une simple veste cintrée à la taille. Elle guide Shalandar jusque dans les écuries de l'auberge où les y attendent deux montures déjà scellées et harnachées. Les deux chevaux ont sur leur croupe tout le nécessaire de camping. Dès leur entrée, un grognement se fait entendre dans un coin et surgit d'une des stalles un chien.
Un géant, une montagne. L'animal mesure plus de quatre pieds aux épaules. Le poil noir et ras luit de bonne santé. Ses oreilles taillées sont droites et dressées, sa queue coupée s'agite lorsqu'il reconnaît Hermangarde. Ses yeux noirs et vifs pétillent.
- Bon ma chère je crois qu'il faut que tu lui expliques que toi et moi on est très amis !
Le chien s'approche de Shalandar en hérissant le poil sur le dos. Lentement, il approche sa truffe de la tunique du mage et renifle. Hermangarde s'accroupit aux cotés du molosse, elle parait toute petite à coté de lui. Lentement, elle lui caresse derrière les oreilles et lui murmure doucement :
- Voilà, soit calme, Gorgoth. C'est Shalandar... c'est l'homme de mon coeur. Il va faire la route avec nous... soit calme...
Du regard, Hermangarde invite le magicien à caresser la tête du chien.
Shalandar s'exécute. Le chien peut sentir que l'homme ne le craint pas et que, en outre, il s'agit d'un meneur ! Le chien commence à tressaillir. Il est clair qu'il n'a qu'une envie c'est se défiler et pourtant la main de la jeune femme sur son dos le retient Pourtant le regard de l'animal est fuyant.
Hermangarde se redresse avec un grand sourire aux lèvres :
- Bien les présentations sont faites
- Qu’est ce qu'il a ton chien?
Elle lève les yeux vers Shalandar et lui sourit :
- Ce n'est pas mon chien, mais celui de Guillaume. Et s'il ne t'a pas mis en pièces, c'est qu'il t'aime bien... il est un peu.. "asocial" parfois. Ne t'en fais pas cela ira mieux au fil du temps. Il faut que vous appreniez à vous connaître.
- Je me moque du chien il n'y a que la maîtresse, en route maintenant ton frère attend son chien !

Hermangarde sourit et se dirige vers un des chevaux, elle ouvre la sacoche pendant sur son flan. Le pan de cuir épais découvre un sac contenant deux livres, des parchemins et quelques fioles ainsi qu'un morceau d'étoffe.
La magicienne se saisi d'un des parchemins et le montre à Shalandar. Il s'agit d'une carte des environs. Elle pointe du doigt un endroit près de la rivière de l'elfe sec :
- Je sais que mon frère devait voir le grand druide Treeser à cet endroit.. Je te propose de commencer par là, je te parlerai de ce que j'ai découvert de plus sur le sujet...
La jeune femme range la carte et saisi son cheval par la bride :
- Et bien, alors ! En route !
- Trouve une clairière sur ta carte il faut que j'observe une ou deux choses et, surtout, quoiqu'il advienne pendant ce test, n'oublie pas que je t'aime et pardonne moi
La jeune femme se retourne et le regarde ne comprenant pas ce qu'il lui dit :
- Ce test ? Et te pardonner ? Mais de quoi ?
- Monte en selle, ma belle, tu comprendras tout à l'heure et n'oublie pas cette recommandation.
Il pose un tendre baiser sur ses lèvres :
- N'oublie pas non plus que tu es ma licorne, une élue!
Hermangarde fronce les sourcils. Elle ne semble pas être tranquille. Elle ne monte pas en selle tout de suite et tente de cuisiner Shalandar pour qu'il parle :
- Mon chéri, je n'aime pas ce que tu me dis là et les cachotteries qu'il y a derrière. Sache que je t'aime moi aussi, mais si tu comptes m'empêcher d'aller jusqu'au bout ...
- Ne dis pas de bêtises ! Tu iras avec moi jusqu'à ce que nous ayons retrouvé ton frère, ensuite nous pourrons nous aimer plus encore car tu auras l'esprit libre!
Il se penche vers elle et lui glisse: premier test : « Dis moi si une petite fille nous observe? »
- Et ne tente pas non plus de me cuisiner, tu sauras tout lorsque nous aurons quitté cette ville où je suis enferme par des règles que je n'accepte pas et qui m'empêche de hurler que je t'aime... maintenant monte !

La jeune femme hausse un sourcil :
- Tu veux savoir si... bon très bien !
La magicienne sort une pièce de cuivre de sa bourse et la tourne entre ses doigts en fermant les yeux et en marmonnant des incantations magiques. Elle lance le sort de ESP et e profite pour sonder aussi l’esprit de Shalandar. Elle parvient à saisir quelques unes de ses pensées au passage :
1*/le chien risque être une gène donc il faut faire quelque chose
2*/la tenue d'Hermangarde et inadaptée
3*/il se demande comment doit il réagir
4*/bref il est dans l'expectative la plus complète

Hermangarde ouvre les yeux après quelques instants et lui sourit :
- Nous sommes seuls, hormis les animaux.
Ses yeux pétillent et un sourire malicieux, presque flatté se peint sur ses lèvres. Elle poursuit néanmoins :
- Te voilà rassuré ? Filons vite de cette ville, mon amour !
Sur ses mots, elle monte à califourchon sur le dos de sa monture.
Shalandar fait la même chose, il monte sur son cheval, il est en tenue de voyage, sa tenue simple de paysan (pas de robe car trop encombrante), sa bourse de composantes et son bâton sont à portée de main, il se redresse et peste intérieurement contre le cheval qui est un animal qu'il ne connaît pas... Il prend la tête en appelant le chien :
- Gorgoth, en route !
Le ton est impérieux et dominateur, pas celui d'un homme qui aurait peur.

(Hermangarde et Shalandar, changent de discussion et filent dans la forêt dans « Sur le chemin »)
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