2004-EXPLICATIONS

De : Maître du jeu (Message d'origine)
Envoyé : 2004-01-31 15:11
Hermangarde est partie, entraînant les enfants avec elle dans une des salles par laquelle le groupe est arrivé. Affairée à tenter de distraire les jeunes pour qu’ils ne portent pas trop attention aux cris qui pourraient résulter de la question habilement menée par Velkyn, elle ne voit pas Fifrelin se fondant dans les ombres et s’éclipsant. C’est tout étonnée, qu’elle voit revenir son compagnon vers elle et l’attirer par le bras.
- Que ce passe t-il ?





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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-03 09:40
<DIR>
- Et bien ma chérie nous partons
Hermangarde fronce les sourcils :
- Je ne comprends pas, pourquoi donc ? Qu'a dit ce prêtre ?
- Ils n'ont pas commencé à le torturer mais l'elfe noir m'a et plus grave encore t'a insulté donc je le laisse mourir seul et là, présentement je vais me moquer de ton ferre qui aide un sbire de Reine Araignée.
Les sourcils de la jeune femme ne se défroncent pas :
- J'ai toute confiance en mon frère et s'il les a laissé en vie c'est qu'il a une bonne raison, par contre... il m 'a insultée dis-tu ? Je vais aller lui dire ma façon de penser !
Elle va pour se diriger en direction du "mouroir"
Shalandar l’arrête
- Tu as compris que je partais?
Hermangarde se retourne et lui demande :
- Et tu renonces au premier imbécile que tu croises ?
- Tu penses vraiment ce que tu dis ou il s'agit d'une pique?
- A ton avis ? Je n'aime pas plus que toi ces sbires des profondeurs et leurs façon d'agir, ils ont trop fait de mal à ma ville, et il n'est pas question de les laisser gagner une autre fois, tu comprends?
- Tu parles des sous race ou des prêtres ?
- De ces drows.
- Ah, tu veux qu'on les tue alors ?
Hermangarde secoue la tête et répond :
- Je n'ai pas dit cela. J'ai dit tout à l'heure que la violence devait être évitée tant qu'elle peut l'être et à mon sens, des insultes n'appellent pas la violence... mais toi... je ne crois pas un seul instant que les insultes d'un drow te fasse renoncer... tu sais quelque chose sur ce culte, que je ne sais pas c'est ça ?
- Non je veux simplement qu'ils meurent lentement pour payer leur stupidité et... certaines choses qu'ils ont dites! Hors, si nous les rejoignons, je me sentirai obligé de te protéger et donc de les protéger bref quelque chose de contraire à ma volonté
- Et ces gens ? Il faut les aider ! s'insurge presque Hermangarde en montrant du doigt le lieux où les malades reposent
- Ah, tu as des pouvoirs de soins ? Des compétences en médecine ? D’autres choses d'utiles ?
Hermangarde fusille du regard son compagnon et lui déclare sèchement :
- J'ai un coeur et quelques connaissances en herboristerie... et je compte bien les utiliser !
- Donc tu rejoins les drows ?
Hermangarde tique, Shalandar ne semble pas comprendre le dilemme qui l'habite. Les yeux de la jeune femme se pose sur les gamins qui les regardent depuis tout à l'heure et s'emplissent d'une grande tendresse. Lorsqu'elle repose ses yeux sur le nécromant, elle déclare :
- Non, je te suis... avec les petits. A Salnium ils seront soignés.
Shalandar la regarde, dubitatif, il se demande s'il a envie de discuter, de lui expliquer ou pas? Il lui fait signe de s'approcher de lui (signe qu'elle connaît bien maintenant)
La jeune femme, plisse la bouche, en une moue de contrariété, mais s'exécute. Ses yeux semblent dire : "pas de scandale devant les gosses."
((Je précise pour nos lecteurs cousins du Québec, que le mot « Gosse » signifie enfants chez nous et pas… enfin vous savez quoi ! ))
Il la regarde tendrement s'approcher et ses doutes s'envolent, il lui sourit, penchant légèrement la tête, genre "allons qui est la personne spécialiste des envolées lyriques?"
- J'ai droit à un baiser malgré les enfants ?
Les yeux d'Hermangarde se mettent à pétiller et le plissement de sa bouche se transforme en petit sourire alors qu'elle déclare en s'approchant plus près des lèvres de son compagnon :
- Les marques d'affection sont probablement ce qui leur manque le plus...
Elle pose ses lèvres sur celles du nécromant et lorsqu'elle se détache lui dit :
- On emmène les enfants, n'est-ce pas ?
- Mais oui ma chérie, même le prêtre si tu veux, et elle peut lire dans ses yeux qu'il ne plaisante pas, ne la taquine pas, ne joue pas, ne la teste pas, un mot d'elle et il escortera qui elle veut ! Mais, en échange, tu m'embrasseras tous les matin pendant une semaine comme tu viens de le faire, tu veux mon avis quand même ou cette approbation te suffit-elle?
Ainsi donc, il serait près à faire ce qu'elle lui demande ? Alors pourquoi sa réponse laisse comme un goût de frustration amer dans la bouche d’Hermangarde ? Son regard se durcit légèrement et elle lui murmure :
- Je ne t'ai jamais empêché de d'exprimer et ton avis m'intéresse toujours... quant-aux baisers, il ne tient qu'à toi de les avoirs chaque matin de ta vie, mon ange...
- En fait tu as demandé si certains de ses enfants avaient un parent alité?
Hermangarde se recule légèrement et lui demande :
- Tu me prends pour une idiote j'ai l'impression... Ces enfants m'ont dit qu'ils n'avaient plus leurs parents... et honnêtement, ils ne semblent pas encore atteint de cette maladie terrible, seule la malnutrition semble les ronger... je ne peux pas les laisser ainsi
- Si tu t’énerves...
Cette fois-ci la jeune femme se recule vivement et encore à voix basse lui déclare :
- Non, je ne m'énerve pas, comment le pourrais-je tu ne m'as pas encore dis ce que tu en pensais.
- Je crois t'avoir dis ce que j'en pensais! (la voix du mage est plus tendue), je voulais te faire plaisir, c'est tout! je n'ai rien a ajouter, je fermerai la marche au cas ou les deux elfes reviennent (et j'en profiterai pour penser un peu!)
Hermangarde fronce les sourcils et lui dit, presque malicieuse :
- Là c'est toi qui t'énerves, mon chéri... tu m'as demandé si je voulais ton avis, et bien sur que je le veux, maintenant si c'était pour savoir si ces enfants ont encore de la famille, je crois que le sujet est clos à moins que tu n'aies autre chose à me dire...
Elle se rapproche de lui et pose sa main sur son bras tendrement :
- Je ne veux pas que tu sois fâché...
- Je ne suis pas fâché mon aimée, je suis conscient de payer des erreurs du passé mais elles me sont imputables et j'assume! De toute façon je t'aime, ce sera ma force (et, parfois ma faiblesse pense-t-il en coulant un regard vers les enfants) menons les à la rivière pour qu'il se lave, ensuite nous leur donnerons à manger.
Hermangarde peut sentir qu'il a gardé une remarque en suspend. Il se rapproche d'elle jusqu'à la toucher et passe sa main dans sa chevelure.
Les mots prononcés par son compagnons, semblent être ceux qu'elle attendait. Ses yeux se mettent à pétiller et le sourire retrouve sa place sur son visage. Le contact des doigts de Shalandar dans ses cheveux à la racine de sa longue natte la fait frissonner. Elle pose pourtant une main sur son torse et se collant à lui, lui murmure dans l'oreille :
- Qu'il y a t-il mon homme, que tu n'oses me dire?
- Il y a un orphelinat là bas ? Il faut penser au futur de ces enfants répond-il en la serrant contre lui.
Elle se blotti contre lui et le rassure :
- Nous les confieront à Dame Kamylle, elle tient une maison pour les enfant sans famille... Je t'aime tu sais.
- Je sais et je suis bien chanceux mais nous allons nous occuper de tes petits protégés maintenant.
Il prend sa main et l'embrasse
- Bien les petits vous allez suivre la dame dehors
Les gamins, ont assisté à la scène en écoutant attentivement ce qui s'était dit, conscients que leur sort se jouait à cet instant. Ils arborent tous une mine réjouie sous leur couche épaisse de crasse. La voix du mage a change de timbre, elle est douce et amicale, forte et apaisante pour des enfants. Les gamins hochent de la tête docilement et s’apprêtent à emboîter le pas de la belle dame.
Hermangarde donne un autre baiser à son compagnon, puis, saisi la torche et ouvre la marche en repérant les marques faites par le hobbit sur les parois
Shalandar sourit et ferme la marche veillant à ce qu'aucun des enfants ne se perde. Il parle au dernier
- Comment tu t'appelles gamin ?
Le petit garçon se retourne et répond :
- M'appelle Pierre m'ssieur et là, c'est ma petite sœur Margot, dit-il en désignait une gamine pas plus haute que trois pommes avec des cheveux blonds sale emmêlés.
Hermangarde les guide remontant la piste et s'arrête à une intersection, visiblement perplexe. Elle s’accroupit, cherchant la marque tracée à la craie et ne trouve rien... elle se retourne et demande à Shalandar :
- Je ne me souviens plus.. à ton avis.. à gauche ou à droite ?
- Par où tu veux, mon amour, suis ton instinct de femme
La baronne est vraiment perplexe. Elle vient devant le tunnel de droite, puis devant celui de gauche et enfin revient devant celui de droite et déclare :
- Je crois que c'est celui-ci, je sens un léger courant d'air... ce doit être la trappe...
Shalandar fronce les sourcil, tend sa torche au gamin
- Tu surveilles hein?!?
Il passe entre les enfants, rejoint sa compagne, prend sa main, l'embrasse, embrasse la compagne.
- Toujours celui de droite mon amour ?
Le môme est tout heureux d'être responsable de la torche. Il regarde vaciller la flamme avec fascination.
Hermangarde hoche positivement de la tête :
- Oui, je crois
Il se tourne vers les enfants :
- Vous allez suivre cette dame sans faire de bruit
Il repère le plus fort de la bande, lui donne son sac et son bâton :
- Pour Te défendre si on vous attaque !..
Hermangarde demande :
- Que vas-tu faire ?

Il se place devant Hermangarde, sort sa dague
– Ca me rappellera ma prime jeunesse, tu me donnes un autre baiser avant que je parte ? Je pars en éclaireur en route
Hermangarde lui adresse un grand sourire et l'embrasse avec un peu moins de retenue et hoche de la tête conseillant aux enfants :
- Tenez-vous bien par la main et suivez moi de près d'accord, les enfants ? Allons-y !
Shalandar pars vers l'avant, tout ses sens en éveil, il prend une quinzaine de pas d'avance et observe, revenant faire son rapport de temps en temps.
Le tunnel ressemble à s'y méprendre à celui qu'ils ont emprunté à l'aller, faille entre deux couches géologiques...bientôt une nouvelle intersection pointe son nez, puis une troisième et une quatrième. Le sol devient particulièrement argileux et humide, Shalandar ne remarque aucune emprunte sur le sol. Ils marchent ainsi pendant presque une heure pour se rendre à l'évidence qu'ils ont du se tromper à une des intersections.
Shalandar commence alors à noter le chemin !
- Hermangarde, nous nous sommes égaré, donne nos rations aux enfants
La baronne garde son sang froid et fait rapidement la distance qui la sépare de Shalandar en lui annonçant :
- Si tu trouves un point d'eau, il faudra se ravitailler...
Bientôt Un vacarme épouvantable se faire entendre, un bruit sourd et régulier, emplissant et ricochant sur les parois rocheuses.
- Tu m'épouseras une fois sortie de là ?
Hermangarde rit à la question de son compagnon et lui dit :
- Pas besoin de sortir de là, si tu veux marions nous ici !
- Non mon amour je veux quelque chose de magnifique mais tu sais pourquoi je dois être sur que tu m'épouseras.
- Tu doutes encore de mon amour pour toi ?
Elle jette un bref coup d’œil aux enfants et poursuit :
- Tu n'as pas à douter, mon amour, je t'aime et oui, je veux t'épouser, n'en doute pas, jamais.
Shalandar poursuit sa route mais se préoccupe moins du bruit qu'il fait pour se focaliser sur sa discrétion. Au bout d'un moment, Shalandar débouche dans une salle qui semble immense car sa torche n'éclaire pas les parois. Il règne un vacarme terrible, produit par une grande chute d'eau à coté de laquelle, ils viennent d'arriver par le haut. Le chemin, le seul pour poursuivre semble être celui qui s'aventure sur les pierres glissantes au bord de l'eau, s'enfonçant dans l'obscurité.
Shalandar attend Hermangarde
- Le temps est venu de boire et de faire le plein des gourdes.
Tous s'abreuvent avec plaisir et soulagement.
Hermangarde s'approche de Shalandar et lui demande :
- Souhaites-tu que je produise de la lumière pour y voir plus clair ? Elle nous éclairera pendant une heure
- Parfait.
Elle l'embrasse et attend que tous soient près à repartir pour tracer ses runes et illuminer le bout du bâton de Shalandar. Le chemin descend loin, profond, et semble particulièrement glissant. Hermangarde aide les enfants un à un à descendre pour ne pas tomber. Au bout d'une quinzaine de mètres, une galerie artificielle semble s'enfoncer sur la gauche alors que le chemin continue encore de suivre la chute d'eau.
- Je reviens, pas d'actes inconsidérés, tu m'attends et tu surveilles les enfants
Shalandar descend avec précaution dans ce boyau.
Sur le sol, il distingue à la lumière magique des empreintes de bottes dans la glaise qui vont et qui viennent. en fait, elles semblent toutes avoir la même taille. Il continue sa route, sur ses gardes. Il marche encore comme ça pendant presque dix minutes et le bruit de la cascade s’atténue. Bientôt une volée de marches montante taillées dans la pierre se dessine.
Le mage revient chercher son petit groupe et leur dit d’attendre en silence au pieds des marches qu'il monte bien sur. Les marches montent accrochées à la paroi et donnent sur un autre petit boyau, fermé par une porte grossière de bois tenue par un simple loquet.
Encore plus sur le qui vive, Shalandar place son oreille contre la porte et n'entend... rien
Le loquet coulisse avec quelques difficultés et les gonds grincent, ouvrant sur une salle souterraine aménagée grossièrement en débarras ou cellier. Des jambons et des tonneaux sont entreposés ici. Au fond, une autre porte, en meilleur état est fermée.
Shalandar prend un des jambons et descend le donner aux enfants
- Vous attendez ici, on revient annonce t-il.
Les enfants se jettent sur la pitance apportée et décident de lui faire sa fête pendant que les adultes montent. Hermangarde suit Shalandar docilement sans faire de bruit.
Il prend la main d'Hermangarde.
- Tu connais une auberge dans le coin?
Elle secoue la tête négativement, visiblement perplexe. Il dit dans un sourire :
- Avec de la chance on va trouver un lit.
Sérieusement, Shalandar se dirige vers l'autre porte et écoute. Shalandar n'entend rien, il est trop occupé à regarder le décolleté d'Hermangarde il ouvre lentement et sans bruit la porte
La clenche tourne, mais la porte ne s'ouvre pas. Donc il crochète. Hermangarde regarde Shalandar sortir ses outils et s'affairer sur la serrure en ne parvenant pas à l'ouvrir.
Elle pince les lèvres et lui murmure ;
- Et maintenant ?
- Et maintenant ? On va défoncer la porte, j'ai toujours rêve de le faire.
Il prend de l'élan et hop !
- Attends !
Shalandar s'est élancé un peu vite et voulant freiner s'est fracassé sur le bois ce qui semble amuser un peu la jeune femme, qui tente de se retenir. elle lui déclare :
- Attends, j'ai un sort de force
- Ah. En effet ça pourrait être utile faudra que tu me donnes ton grimoire.
- Je t'apprendrais tout mon chéri
Elle incante et pose ses mains sur le torse de son homme qui sent une nouvelle vigueur remplir ses muscles. Hermangarde en profite un peu et caresse le torse du magicien en lui volant un petit baiser. Shalandar se laisse faire, il trouve cette composante très agréable, il exigera qu’elle soit souvent utilisée, ensuite, il défonce la porte.
L'épaule du magicien cogne contre les planches de bois et laissent espérer qu'au prochain coup, elle s'ouvrira. La porte cède au second coup et donne dans un couloir non éclairé. Il s'enfonce à gauche et à droite. A gauche, on peut décompter une porte et à droite trois.
A gauche le couloir se termine en cul de sac.
Il commence par la gauche. La porte de gauche est elle aussi fermée et résiste ! Ne se décourageant pas, le nécromant sort ses outils de spécialiste une nouvelle fois.
"Clic " La porte s'ouvre.
Hermangarde reste stupéfaite et murmure :
- Ainsi donc ce n'était pas du bluff tout à l'heure ?
- Ben ma chérie ça me fait de la peine que tu doutes de moi mais je suis sur que tu trouveras un moyen de te faire pardonner.
Il regarde dans la pièce. C'est un lieu de stockage où sont entreposés des barriques et des coffres fermés par de gros cadenas.
- Tu vois, ma chérie, je sais pas où on est mais..
Des bruits de pas se font entendre en provenance du coin du couloir tournant ensuite sur la gauche. Quelqu'un approche. D'un geste rapide, Hermangarde tente de camoufler la lumière qu'elle porte par la manche de sa robe et révise ses sorts restant en mémoire
Shalandar se dissimule et attend pour placer une attaque sournoise.
Un homme portant une armure de cuir cloutée, une épée longue et une barbe mal taillée avec des cheveux gras collés sur le front tourne dans le couloir. Lorsqu'il aperçoit les débris de la porte jonchant le sol, il pose la main sur sa garde en fronçant des sourcils et s'approche tout doucement, en passant juste devant Shalandar. Hermangarde s'est cachée dans la réserve de nourriture. Shalandar le plante sauvagement
La lame du poignard du nécromant se plante dans le cou de l'homme, lui ouvrant une artère et lui arrachant un gargouillis avant de s'écrouler.
Hermangarde sort de sa cachette en arrondissant les yeux et se précipitant vers l'homme au sol, planquant ses mains sur la plaie pour qu'elle cesse de saigner. Elle lève les yeux vers Shalandar et lui demande :
- L’assommer n'aurait-il pas été suffisant ? Nous ne savons pas à qui nous avons affaire...
- Ben je sais pas assommer les gens mon amour.

Shalandar avec ses talents le soigne avant de l’attacher solidement. Hermangarde regarde Shalandar soigner l'homme avec une pointe de reconnaissance dans le regard. L'homme retrouve ses esprits et commence par regarder ses deux agresseurs penchés sur lui
Shalandar regarde l'homme :
- Tu es qui ?
L'homme a donc été tiré dans la dernière salle. Il regarde tour à tour Hermangarde et Shalandar, visiblement peu rassuré et incrédule. Puis il fronce les sourcils et déclare :
- Marc... que voulez-vous ?
- Tu fais quoi ici et c’est quoi ce bâtiment ?
Les questions du mage semblent encore plus l'intriguer. D'ordinaire lorsque l'on rentre par effraction dans un lieu, on sait où on se trouve... Il déglutit et répond :
- Je suis garde de la réserve
- C'est quoi ce bâtiment, évite de me faire répéter une autre fois.
L'homme ouvre de grands yeux et répond peu rassuré :
- J'vous l'ai dit..; c'est la réserve, un lieu de stockage pour mon patron c'est tout.
- Et ton patron , il fait quoi dans la vie, on est où ?
- Je .... euh... je... dans la forêt dans sa réserve que personne d'autre n'est sensé connaître... je... heu...
- Donc c'est un contrebandier! Vous êtes nombreux ?
- Heu.. oui pour ainsi dire... ben ... on garde nous c'est tout. ce soir, on est six.
- Donc il fait nuit dehors ! Bien, ils sont où tes copains?
- Ils tournent
- Il est grand comment ce bâtiment ? Tu as le sort sommeil, mon amour ?
Elle secoue la tête négativement :
- Cela ne fait pas partie de mes connaissances
- Tu disposes d'un sort de masse?
- Et bien... j'avais ma toile d'araignée, mais je ne l'ai plus , j'ai encore nuage nauséabond qui peut prendre plusieurs personnes...
- C'est tout?
- Et bien sinon, j'ai encore une illusion possible mais c'est tout.
Shalandar regarde Hermangarde
- Heureusement que je suis la.
Il se tourne vers le garde
- On va faire simple, je vais te faire confiance, il y a cinq gardes en plus de toi et vous êtes juste des gardes, si tu m'a menti, je te travaillerai au croc de boucher pendant très très longtemps, dans le cas contraire, je te laisse toi et tes compagnons la vie sauve
L'homme regarde le nécromant et semble plutôt impressionné, il souhaite en ce moment se faire tout petit et il balbutie :
- Non, il n'y que cinq humains.
- OK dont toi ou en plus de toi?
- En plus de moi.
- Il y a un chef parmi eux ou ils viendront si tu les appelles ?
- Heu... je suis qu'un simple garde, moi, le chef c'est Bertrand...
- OK, mais si tu les appelles ils viennent ?
- Oui, si je donne l'alerte, oui
- Parfait, donc voilà ce qu'on va faire, comme tu as pu le constater je dispose et ma compagne aussi de pouvoirs, je vais te jeter une malédiction que je lèverai si tu me sers bien, dans le cas contraire, tu perdras l'usage de tes jambes et tu seras condamné a mendier pour vivre ! Tu as compris ?
L'homme hoche de la tête, mort de trouille
- Ne hurle pas ça va juste pique et ça durera pas longtemps, tu as compris ?
Pendant tout ce temps, Hermangarde observe Shalandar à l’œuvre, sans dire un mot, le visage impassible, mais les yeux brillants. L'homme est encore plus mort de trouille. Shalandar pique l'homme pour faire couler un peu de sang, il prononce des paroles dans une de ses langues et dessine sur son torse et ses jambes deux symboles.
- Voilà, maintenant tes jambes sont à moi, si je meurs , elles meurent ! Et si je veux, elles meurent! Si tu as compris hoche la tête
Les yeux ouverts en grand, l'homme a presque les larmes aux yeux et hoche de la tête nerveusement
- Bon voilà comment nous allons procéder, tu vas m'indiquer une salle ou ils viendront tous en cas d'alerte, ensuite, tu donneras l'alerte et je les ferais prisonniers sans les tuer! Tu comprends, si tu me trahis, je lierai l’âme de chaque mort à ton esprit pour que ta vie de mendiant soit un enfer, si, par contre, il plante son regard dans le sien, écoute car c'est là que c'est le plus important... si par contre tu fais ce que je te dis, je vous laisserai tous en vie !
- Et... libres ? tente le malheureux
Shalandar sourit
- Libre, sans ta malédiction et, surtout, je te soignerai.
Cette fois-ci un léger sourire se dessine sur les lèvres d'Hermangarde qui s'approche avec sa dague, attendant l'assentiment de Shalandar pour trancher les liens du malheureux. L'homme hoche une fois de plus de la tête et prend un moment pour réfléchir... puis demande :
- On a un dortoir pas loin d'ici... ça irait ou pas ?
- Ca ira, on va libérer tes jambes, on va se diriger vers là bas et tu crieras pour qu'ils viennent, je ne doute pas de toi Marc, ne me déçois pas !
Le mage se lève et aide le garde à se lever. Le non de la tête est immédiat. Lorsqu'il se relève, le garde secoue ses jambes, comme pour sentir ce qui a pu changer.
- Tes jambes sont intactes, tu as l'impression que je suis mort ? Shalandar s'approche de l'homme tu es sur d'avoir compris?, sa voix charrie des glaçons
Sur le coup l'homme relève la tête. A t-il bien entendu ? Ce mage se tenant devant lui est... mort ? Son visage blêmit à en devenir livide, il répond la voix tremblante :
- Je... passe l'alerte pour les attirer dans le dortoir... et c'est tout... ?
- C'est tout et tu vis, en pleine possession de tes moyens. En route!
L'homme est vraiment peu assuré et ouvre la marche sortant dans le couloir. Hermangarde s'approche de Shalandar et tant que l'homme a le dos tourné, ses lèvres bougent, sans qu'un seul mot n'en sorte, pourtant le mage comprend très bien le message accompagné d'un regard sans équivoque "Je t'aime". Shalandar lui sourit et lui dit, en silence aussi, aussi.
Le garde les guide jusqu'au bout du couloir et s'arrête, penchant la tête pour s'assurer qu'il n'y a personne de visible à l'intersection puis il s'engage dans le second couloir et s'arrête devant une porte de bois en montrant du menton la poignée à Shalandar, sans dire un mot.
- Ouvre et donne l'alerte dit Shalandar à voix basse
Marc pousse donc la poignée et ouvre la porte qui donne, comme il l'avait dit sur un dortoir. Plusieurs lits superposés métalliques, de quoi héberger une bonne douzaine de gars et quelques commodes font office de meubles. Il entre dans la pièce qui est vide
Hermangarde, suit Shalandar de près et attend de voir s'il rentre pour le suivre.
Shalandar entre, il attend , une porte est plus facile à tenir. Il pose au sol sa cotte de maille et se prépare à incanter lorsque Marc donnera l'alerte.
- Jette toi au sol lorsqu'ils viendront!
Hermangarde comprenant ce que souhaite faire Shalandar revient en arrière et se cache par dans l'angle formé par le couloir, et attend l'arrivée de gardes. Elle révise aussi ses sorts restant en tête. Une fois que Shalandar est prêt, Marc se met à crier :
- Alerte ! Alerte ! Dans le dortoir ! Alerte !
Shalandar sourit, il se débrouille bien ca Marc.
Il ne faut pas plus de quelques secondes pour que le bruit de bottes et d'armure métalliques retentissent dans le couloir et deux hommes débouchent à la porte. Marc a tourné le dos à l'issue et continue à regarder dans la direction de sous en lit en reculant et criant :
- Du limon vert ! Alerte !
L'un des deux hommes en armes entre pendant que l'autre, appelle du renfort :
- Les gars, magnez vous et apporter des torches ! On a encore une attaque de ces saletés !
Des voix grommelantes résonnent maintenant dans le couloir et bientôt les cinq collègues de Marc entrent dans la pièce torches allumées en demandant :
- Où qu'c'est ?!
A ce moment Shalandar sort et finissant d'incanter son sort, les emprisonne dans la toile. Les filaments fusent des doigts de Shalandar et vont se fixer aux murs et au plafonds, puis se démultiplient avec une vitesse extraordinaire et viennent engluer les 6 gardes regroupés dans la pièces. Ils se contorsionnent, et gigotent dans tous les sens. Ils sont pris au piège. Pourtant, l'une des torches tenue par l'un des hommes s'approche dangereusement de la soie artificielle.
Shalandar se précipite pour l’arrêter, il hurle :
- Arrête vous serez brûlés vifs ! !
Hermangarde, entendant Shalandar hurler, se précipite et ouvre de grands yeux étudiant la situation rapidement. Elle prononce quelques mots, en écrasant une gousse de haricots flageolets entre ses doigts. Presque immédiatement, un coup de vent incroyable souffle dans la pièce, tourbillonnant, décoiffant tous ceux qui s'y trouvent, faisant voler les draps et les couvertures et ... éteignant les torches.
Shalandar souffle, ils l'ont échappé belle! Il rallume une torche, se dirige vers Hermangarde.
- Va chercher les enfants, cette histoire de limon vert m’inquiète.
Elle hoche de la tête et file prestement en direction de la réserve, laissant Shalandar seul avec les gardes.
Il se tourne vers eux
- Bon je vais vous attacher, vous allez vous laisser faire, le premier qui rue ou se débat, je le tue!, Notez que je ne plaisante pas et que Marc peut vous le dire, je peux faire pire que vous tuer alors soyez sage ou préparez vous à la souffrance !
Il récupère une corde et commence à les attacher, un à un. Certains se laissent faire mais un en particulier regarde Shalandar d'un œil mauvais. Il porte une cotte de mailles, de gants maillés et une épée bâtarde au coté.
</DIR>

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-03 15:12
Shalandar regarde Bertrand, il devrait le tuer, tuer ce rebelle qui lui posera problème mais Hermangarde ne le supporterait pas, pas encore en tout cas ! il doit discuter avec elle et la mettre au courant de certaines choses mais, aujourd’hui, maintenant, c’est le temps de la victoire!
Il plante son regard dans le sien et pose la lame de sa dague au niveau de l’œil
- J’ignore pourquoi, Bertrand, car j’imagine que tu es Bertrand, mais les chefs pensent toujours avoir des capacités spéciales qui éloignent d’eux la douleur et la mort, ton problème, imbécile , c’est que je peux donner les deux avec beaucoup de facilité alors tu vas te laisser faire et tu ne lèvera le regard que si je te l’ordonne expressément, sache, aussi, que je te considérerai responsable à part égale de toute tentative d’évasion de tes hommes, j’ai promis à marc de vous laisser vivre et je le ferai sauf si tu as la sottise de me provoquer
Shalandar lui attache les jambes au niveau des mollets, ensuite, il lui attache les bras, lentement et avec beaucoup de précautions, si le type lève les yeux ou le défie encore, lorsqu’il est attaché, le mage lui place un mauvais coup dans le creux du genoux, le forçant à s’effondrer au sol, ensuite, il prend ses cheveux et, toujours sans parler, lui éclate la tête sur le sol (sans le tuer, juste pour lui faire mal en lui cassant le nez).
- Vous êtes prévenus, pas de héros et vous vivrez, je vais m’absenter quelques instant, à mon retour n’ayez pas bougé d’un doigt sans quoi je vous coupe les tendons, il se dirige vers marc, un marché est un marché, tu as respecté ta partie , je respecterai la mienne ; il entame un chant lugubre puis le regarde ; te voilà libérée de cette malédiction
Il lui attache les chevilles avant de rejoindre Hermangarde.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-05 05:09
<DIR>
Lorsque Shalandar laisse les hommes ligotés derrière lui, avec l'un d'entre le nez en sang, il croise au niveau de la réserve Hermangarde qui fouille les barriques pour donner des fruits aux enfants avant de poursuivre. Elle lève le nez et lui sourit :
- Alors ça donne quoi ?
- Bien , en fait, je voudrais te parler un peu, à part, de tout ça
La magicienne se retourne vers les gamins :
- Bon, les enfants, vous prenez ce que vous voulez dans ces tonneaux, mangez des fruits c'est bon pour vous, nous revenons !
Elle prend ensuite la main du nécromant et le guide dans la pièce voisine, le regard un peu inquiet :
- Que se passe t-il, mon amour ? murmure t-elle.
- Bien il faut que je t'explique deux ou trois trucs, avant de poursuivre, tu vois, parfois, il faut faire un peu de mal pour éviter de tuer des gens, disons que l'un d'eux c'est rebellé et qu'il a fallut le mater!
Hermangarde fronce les sourcils et lui demande :
- Tu n'as pas eu de mal toi ? Tu vas bien ?
- Oui, euh enfin non, j'ai un peu mal aux lèvres, je me demandé si tu n'aurais pas un baume spécial ?
Shalandar prend un air théâtral de souffrance feinte
Hermangarde sourit tendrement en approchant ses lèvres de celles de son amant et déclare malicieuse :
- Laisse moi réfléchir... un baume ? Je crois que j'ai bien mieux...
Elle scelle sa bouche avec douceur sur celle de Shalandar en un long baiser langoureux. Shalandar est positivement ravi, il croyait devoir batailler pendant des heures et elle ne dit rien, mieux encore, elle l'embrasse!
- Dis, mon amour, je me demandais si tu voudrais pas visiter la maison avec les enfants pendant que je discute avec les messieurs?
Hermangarde sort avec difficultés du baiser qu'elle lui donnait. Elle le regarde intensément en lui caressant les cheveux et lui répond :
- Je ne sais pas... si avec les enfants c'est une bonne idée... tu ne penses pas qu'il y a des "protections" qui puissent être dangereuses ? Mais dis moi... ce rebelle... il est toujours vivant, n'est-ce pas ?
- Tu me devras deux excuses, c'est la deuxième fois que tu doutes et là c'est encore pire car tu y pensais en m'embrassant et ça, ça me blesse profondément
Bien sur il exagère en conservant une diction et des gestes théâtraux mais elle peut percevoir une blessure réelle derrière le masque. Elle ouvre de grands yeux en secouant la tête :
- Oh non, mon amour, ce n'est pas ce que tu crois, tu m'importes avant tout le reste ! Je t'aime et je ne veux pas douter de toi...
Comme pour se faire pardonner, elle lui donne un autre baiser en le serrant fort contre elle.
Il accepte le baiser, mais cela le navre un peu quand même, malgré ses paroles il est et demeure un nécromant la lie de ce monde, pour elle, c'est à son tour de connaitre une fêlure, il lui appartiendra de la réparer...
- Vois tu , mon amour, je vais, disons, interroger ces individus et ... je ne voudrais pas que les enfants me voient
Une légère moue se dessine sur les lèvres de la jeune femme lorsqu'elle comprend ce qu'il insinue. Elle baisse les yeux et déclare :
- C'est mieux que je ne sois pas là non plus... je devrais peut être les emmener loin... je retourne au torrent s'il le faut ?
- Propose leur de se laver dans la cascade, prend un bain aussi, ce soir, il nous faudra réviser nos sorts, demain sera une journée encore plus sportive et méfie toi des limons !
Elle hoche de la tête et avant de partir emmener les enfants, revient sur ses pas et embrasse le mage fougueusement :
- Je t'aime... sois prudent.
Il voulait demander ce baiser et l'obtient spontanément, il la garde dans ses bras, embrassant ses cheveux. Il la laisse, enfin, avec regret, le temps, toujours lui, est trop court quand elle est là, partir.
- Occupe toi bien des enfants, ça te fera un entraînement pour plus tard
Elle quitte la pièce, le sourire aux lèvres et le nécromant peut l'entendre proposer le jeu ludique de se laver en eau fraîche. Quelques instants plus tard, ils ont déjà redescendu les escaliers laissant derrière eux des trognons de pomme sur le sol.
Le visage du nécromant reprend son aspect implacable. Le temps est venu ! Il revient dans le dortoir, regarde si les gardes ont bougé ou tente quelque chose. Les six hommes sont toujours ligotés et n'ont pas bougé. Certains se sont assis pour être mieux placés sans plus. Shalandar s'approche de Bertrand, le redresse, nettoie le sang avec un drap et de l'eau.
- Bon je vais poser des questions, si vous mentez, le menteur et le chef subiront ma colère, je vais passer pour vous redresser, pas de geste brusque, pas d'idée folle et tout ira bien sinon...
Il avance vers eux et les place dans des positions confortables.
- Première question à qu'elle heure a lieu la relève?
De temps en temps, Shalandar jette un coup d’œil vers Bertrand voir s'il aura la folie de lui lancer un autre regard. Les hommes d'armes se regardent les uns les autres n'osant prendre la parole sous le regard fixe de leur chef.
- Ah vous avez, vous aussi , des problèmes avec les idées simples?!? On va faire plus simple, il s'agenouille, pose sa dague par terre, regardez, elle va tourner et me designer ma cible, toi, Bertrand, tu ramasseras autant qu'elle! Toujours pas de client ?
Il pose la main sur la dague. Les hommes semblent s'agiter et Marc prend la parole de façon précipitée :
- La relève se fait en milieu de nuit !
Le regard de Bertrand pèse soudain sur Marc qui baisse les yeux et termine en déglutissant :
- Enfin.. à peu près..
Shalandar s'approche de Bertrand
- Toi tu as trop de mal !
Il prend sa dague, bâillonne le type et le coupe le long de la cuisse, pas profond mais une belle ligne. Ensuite, il retire le bâillon , regarde Bertrand :
- Si tu insiste, je mets du sel dessus! donc ils arrivent dans combien ?
Bertrand aurait hurlé si Shalandar ne l'avait pas bâillonné. Le sang comble rapidement l'entaille pratiquée par le nécromant. Les autres hommes s'agitent quelque peu, un peu paniqués. Bertrand ne répond pas et ne regarde plus personne, juste le sol.
- J’attends ! Vite!
Bertrand s'obstine dans son mutisme
– Et vous ? Toi! Indique le mage en désignant un homme. Dans combien ils arrivent ?
L'homme lève les yeux sur le mage, peu rassuré, se demandant s'il y a un piège là dessous et répond la voix tremblotante :
- Deux heures...
- Bon , il y a des arbalètes ici ?
Le garde secoue la tête négativement.
- Ils seront cinq?
- Oui, normalement.
- Avec un chef ?
- Heu.. oui
- Ils arrivent par où ?
C'est Bertrand qui lui répond :
- Par l'entrée.
- Elle est où ?
- A l'entrée des tunnels au bout du couloir.
- Très bien
- Vous servez qui?
Le silence s'installe de nouveau.
- Bon , en fait c'est information m'indiffère, on est à combien de la ville?
- Deux jours
- Vous cachez quoi ici à part de la bouffe?
Tous les hommes se regardent les uns, les autres muets.
- Faut que je joue avec qui pour avoir une réponse que j'aurais de toute manière ! Puisque je peux visiter ici !
Shalandar n’obtient pas de réactions.
- Très bien il revient vers Bertrand, replace son bâillon, De l'utilité d'avoir deux jambes, vous autres regardez, la prochaine fois je ferais des dommages définitifs !
Il recommence son manège lui entaillant la seconde jambe.
– Alors ?
Marc prend la parole une nouvelle fois :
- On ne sait pas ce qu'il y a dans les coffres ! La nourriture c'est pour notre ravitaillement c'est tout ! Mais on ne sait pas ce qu'il y a ici !
- Et c'est pour me dire ça que vous souffrez, il fout un coup de pied à Bertrand et au type. Là, vous m'avez chercher! Je veux des réponses et il faut que ça fuse car je dois prépare l’accueil de vos camarades ! Vous avez des armes ou de la poie ?
Marc décide de prendre les devants et déballe tout :
- On a une réserve d'armes c'est la première porte à gauche en sortant d'ici, le reste c'est que des zones de stockage et une cuisine..
- Très bien, Marc, il regarde les autres; vous lui en voulez et vous avez tord car il vous a sauvé la vie bande de rats putrides! Marc, maintenant tu te tais! On va finir ce jeu rigolo, je vais poser une question à chacun d'entre vous, je veux une réponse et la vérité, tous les contrevenant meurent ! Toi ! Quelles sont les armes présentes?
L'homme est prit au dépourvu et semble paniquer :
- Heu... heu... des épées... des dagues... heu... heu... des piques.... heu...
Le nécromant le prend par les cheveux, sa dague au niveau du cuir chevelu :
- Plus vite ou je te fais bouffer tes cheveux avant tes couilles…
Cette fois-ci s'en est trop l'homme qui n'a plus de contrôle sur son corps et qui se fait dessus en pleurant :
- Je sais plus, je me souviens plus ! Pitié !
Shalandar se recule :
- Finis de pleurer pendant que j'interroge ton voisin! TOI! quand ont lieu les relèves ?
L'homme retombe sur le sol en pleurnichant. Le second répond :
- Dans deux heures au milieu de la nuit. Et l'autre crétin ?
- Je... de quoi parlez vous ?! Ne me faites pas de mal !
Shalandar s’arrête.
- C'est la dernière relève avant quand imbécile ? !
L'homme comprend soudain :
- C'est toutes les six heures !
- Bien tu es moins con que tu en as l'air! Suivant! Toi, Tu es prêt à me servir pour vivre?
L'homme regarde Shalandar incrédule. Il est clair qu'il meurt d'envie de lui poser des questions avant de répondre.
- Pose ta question mais ne me déçoit pas! Sinon je te ferais ravaler tes intestins en guise de repas!
- Je suis prêt à vous servir, mais pas à être votre esclave précise t-il.
- Accepté! Donc je compterai sur toi bientôt! Suivant! TOI! Quel est l'équipement de vos remplaçant ?
- Heu... heu... heu... comme nous je suppose.
- Cette réponse ne me convient pas déclare Shalandar en lui balançant un coup dans les cotes. Deuxième chance! Que des groupes de six ?
L'homme gémit de douleur et se redresse lentement en tentant de reprendre son souffle. Il prend un certain temps avant de répondre :
- Heu... en fait ça dépend.
- De quoi abruti tu veux le même traitement pour l'autre coté ? !
Le garde ravale sa salive et répond :
- Ca dépend des arrivages.
Shalandar fait mine de lui en mettre une mais, au final, lui caresse la tête. Mort de trouille, l'homme ferme les yeux s’apprêtant à recevoir le coup. C'est tout étonné qu'il les ouvre et regarde Shalandar lui caresser la tête.
- C'est bien, tu m'en diras plus après.
Il se tourne vers Bertrand.
- A ton tour monsieur j'ai pas peur ! Quand le prochain arrivage ?
Bertrand, les jambes en sang ne relève pas la tête et ne dit mot.
- Pom pom pom, ça sent le sapin! Marc tu devrais dire à ton chef d'être coopératif
Négligemment, Shalandar joue avec sa dague. Entre ses dents le chef siffle :
- Je préfère me taire plutôt que de dire des conneries... j'en sais rien
- Ah ben c'est une réponse qui me va ça monsieur. Bon je vais te bander tout ça pour pas que tu meurs, j'ai une autre question: pourquoi tu joues au con ?
Lentement il relève la tête et regarde Shalandar dans les yeux, soutenant son regard et déclarant :
- Je suis le responsable ici. De plus, je n'aime pas les traîtres ni les trouillards.
Il tourne légèrement sa tête en direction des cinq hommes.
</DIR>

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-06 02:45
Shalandar regarde Bertrand avec pitié !
- Ils te sauvent la vie et tu les insultes encore ! je me demande ce qu’il te faut pour comprendre, ici c’est moi qui commande, la prochaine équipe aussi subira mon courroux, je les mettrai aux ordres et ils obéiront ! et toi, pauvre larve je vais t’enseigner la valeur du silence !
Il se tourne vers les autres, regarde, navré, marc, et reprend la parole.
- Vous autres vous allez répondre à ces questions : combien d’équipe et d’où venez vous ? combien de temps avant qu’une alerte général ne soit donnée ? je vous donne le temps de m’occuper de ce singe fait homme ; il est de nouveau face à Bertrand, voilà ce que je te propose si tu veux t’éviter quelques instants de souffrances inutiles, tu vas ramper jusqu’à chacun de tes hommes et leur demander pardon pour tes remarques, leur dire combien tu salues leur intelligence et je renonce à te faire mal, sinon… disons que tu auras droit au bâillon et que lorsque je le retirerai tu auras sombré dans l’inconscience mais pas la mort, note enfin que tu me sers car , désormais, tes hommes savent qui je suis et ce que je peux faire, je n’ai pas de limites, chef de pacotille, pas de limite et pas de scrupule ! par contre , marc en témoignera je tiens mes paroles, je t’ai proposé de vivre en échange de ta coopération et tu me craches ton venin au visage ? tu es fou car trop imbu de toi ! alors bâillon ou excuses, jouet ?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-06 13:03


1 ==> Entrée avec escaliers coté sous terrains
2 ==> Réserve d'eau et de nourriture (une issue enfoncée)
3 ==> Stokage de tonneaux et de coffres (une issue corchetée)
4 ==> dortoir
5 ==> Salles de stockage avec plein de caisses en bois (toutes verrouillées)
6 ==> Cuisine / réfectoire
7 ==> Armurie (verrouillé)
8 ==> Bureau (verrouillé)
9 ==> (tiens ? je l'ai oublié dans mon décompte )
10 == > Entrée des marchandises

________________________________________
Bertrand lève les yeux vers Shalandar. Son regard n'affiche pas de peur, et n'est pas fuyant. Il soutient le regard du nécromant et lui répond :
- Pas de limites, pas de scrupules ? Et après tu tiens ta parole ? Je n'ai rien d'autre à dire que je ne ramperai pas devant quelqu'un comme toi. Tu as peut être le dessus aujourd'hui, mais tôt ou tard, tu mordras la poussière toi aussi. Que les dieux m'en soient témoins ! Et je n'ai pas besoin de baîllon.
Les yeux toujours fixés sur Shalandar, il est possible d'y lire une grande résignation. Les autre hommes commencent à s'agiter, trouillards.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-07 09:41
Shalandar regarde Bertrand en souriant.

- j'ai mieux pour toi, demain, je ferais de toi mon esclave dévoué , tu me reveleras ce que je veux et, en plus, tu t'excuseras d'avoir sali ma dague avec ton sang vicié, pour ces hommes ce sera une démonstration plus probante encore!

Il se tourne vers les autres,
- où sont les cles de l'armurerie, je dois préparer la reception pour vos amis et confreres

peu importe le temps que ça prend, il obtient sa réponse , ensuite il reccupère toutes les arbalètes et les porte jusqu'à l'entrée là il prepare l'accueil



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-09 04:56
Le mage fini par obtenir les informations qu’il demande et c’est bien entendu Marc qui les lui fournit.
Il y a au total, cinq équipes. Quatre tournent et se relaient toutes les six heures pendant que la cinquième se repose trois jours d’affilé, puis, la rotation se fait et une autre équipe prend le repos.
Les clés de l’armurerie se trouvent sur le chef, Bertrand qui ne dit toujours mot. (Au fait tu en fais quoi de lui ?).
Shalandar trouve cinq arbalètes et une bonne recharge de carreaux.
(Hors jeu : Merci de me préciser comment tu t’y prends pour préparer l’accueil de la relève, stratagème, support utilisé, etc… je ferai ensuite un jet en « conception de pièges » avec un malus ou un bonus selon ta description)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-12 02:45
(Hors jeu : Je te dois une description de l'extérieur si je ne me trompe pas )

La porte du bout du couloir est lourde et bardée de fer. Une barre de renfort vient la fermer et lorsque Shalandar l'ouvre, il se retrouve en plein air.
L'entrée est en fait l'ouverture d'une caverne adaptée pour pouvoir y mettre cette porte et fermer les lieux. L'ouverture est à flan d'une sorte de falaise.
Devant la porte une clairière recouverte d'herbe tendre s'étale. Quelques ornières marquées par les roues des charettes marquent le chemin emprunté qui s'enfonce à une dizaine de mètres dans la forêt plutôt clairsemée, constituée de buissons de genèvriers, et de cornouillers.
Un peu plus loin, la forêt grillée se fait voir.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-13 13:21
(hors jeu : voici les infos que tu m'as demandées :

• nombre d'arbalète = 0 (un des gardes te l'avait déjà dit)
• temps de recup pour avoir ses sorts = 8 heures de sommeil pas moins (il faut laisser reposer les méninges, le prière est comprise dans les 8 heures pour les sorts divins)
• nombre de munitions = pour quelles armes ? (il y a cinq dagues, mais ce ne sont pas de lames de lancer)
• presence de clou = oui, une livre de clous de bonne longueur (en tout il foit y avoir une centaine de clous)
• poie ou huile inflammable = trois litres d'huile pour les lampes
• hauteur de la falaise presence de rochers = la falaise est haute de trente mètre et est faite de calcaire fiable, sans gros bloc de pierre (les seules pierres dures sont des silex gros comme le poing) (si tu as dejà vu les falaises en Normandie, c'est pareil)
• cordes quantités = une corde de 10 mètres
• sorts restant pour hermangarde = plus grand chose, puisqu'aujoud'hui elle a pas mal lancé et pas beaucoup étudié : un disque flottant de Tenser et une main brûlante, tout le reste a été utilisé ( de toutes façons, elle n'est pas revenu du "bain" avec les gamins)
• pelle pioche = oui les deux
• temps restant = 1 heure (tu as pris pas mal de temps à faire tes interrogations)
Et voilà... j'ai hâte de voir ce que tu me réserves , surprend moi !)



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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-14 10:00
HJ/ il me reste la reponse la plus pertinente: on joue réaliste ou règle?/HJ


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-15 12:16
Le plan de Shalandar :

lorsque la relève arrive , elle doit être maintenue à l’extérieur à moitié grâce à un positionnement adéquat, hermie au sommet de la falaise, lui dans le couloir à distance raisonnable avec un brasero et les extrémités de son bâton imbibées d’huile

1*/faire monter hermangarde et les enfants au sommet de la falaise avec l’huile et des pierres (pas forcement grosses)
2*/placer des clous sur les derniers pas du couloir, enfoncées dans la terre, seul les pointes ressortent
3*/se placer à l’autre extrémités avec un des garde qui devra convaincre les autres de l’écouter
4*/proposer au gardes de se rendre en utilisant son intimidation.
5*/s’ils refusent, prévenir hermangarde de lâcher pierre et huile pour forcer les gardes à finir de rentrer en courant vers lui pour qu’ils se déchirent les pied ensuite , il allume son bâton et frappe pour que les hommes prennent feu (cela après un enchevêtrement et avoir par magie augmenter les dégâts de son arme

voilà j’espère avoir était clair ?!?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-17 03:55
(Hors jeu : oui ton plan est clair)
Hermangarde revient avec les enfants de la baignade, plus d’une heure plus tard, soit trois quart d’heure avant la relève. Prudente, elle leur demande de l’attendre dans la réserve de nourriture et va à la recherche de Shalandar.
Elle écoute avec attention le plan du nécromant et regarde avec désapprobation l’état des jambes de Bertrand. Pourtant, elle ne dit pas un mot à ce sujet et se contente de déclarer :
- Mon chéri, es-tu certain qu’il soit bien sage de souhaiter à tout prix asservir ces hommes ? Ils ne savent pas qui nous sommes, aussi, nous pouvons tout aussi bien quitter les lieux et emmener les enfants à l’abri. Je désapprouve la contrebande et je suis persuadée qu’il faut arrêter le responsable, mais ces hommes ne sont que des employés… Et je n’ai pas envie de te voir risquer ta vie pour des marchandises…
Elle l’a regardé droit dans les yeux, tout en caressant la joue du magicien et tentant de se montrer persuasive avant de poursuivre :
- Nous ne sommes pas bien en forme mon amour, je t’avouerai qu’un peu de repos ne me ferait pas de mal…
Elle s’approche de lui et termine en susurrant à son oreille :
- Si tu tiens vraiment à revenir… revenons demain, invisibles aux yeux de tous.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-17 04:35
Hj/ les preuves d’affections ne sont, bien sur, pas données devant les prisonniers/HJ
<o:p></o:p>
Shalandar regarde Hermangarde dans les yeux, il prend cette main qui caresse sa joue et l’embrasse
- mon amour nous n’avons pas le choix, c’est une fuite vers l’avant, si nous partons maintenant, ils vont nous traquer et je n’ose pas penser ce qu’ils te feront ni à toi ni aux enfants, nous ne connaissons pas ce réseau souterrain nous sommes sans défenses et…
tu me comprends ? Je ne fais pas ça pour me prouver que je sais le faire ou même que je peux, je le fais par contrainte ou je dois tous les tuer !
Il soupire.
- je m’alignerai sur ta décision !

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-18 06:04
(Hors jeu : Ce n’est pas très clair, surtout l’avant dernière phrase… Je sens pointer un quiproquo / dispute pour Hermangarde )
La magicienne écoute les craintes de son amant. Elles sont justifiées et pourtant, l’évocation de « devoir » tuer les hommes prisonniers, plonge la jeune femme dans la perplexité. Elle fronce les sourcils, signe que Shalandar reconnaît comme étant les prémices d’un désaccord ou d’une frustration.
Elle s’écarte légèrement et place sa main devant sa bouche en signe de réflexion, gardant le silence quelques instants. Puis, relevant la tête, elle plonge son regard noisette dans l’océan de celui de Shalandar et lui demande une précision, avant de s’emporter à la tout va (on peut dire, qu’elle prend drôlement sur elle ces derniers temps !) :
- Je ne comprends pas bien ce que tu me dis là… Tu dis que tu vas tuer ces hommes, si nous quittons les lieux, c’est ça ?
Le ton de la voix de la fille du baron est presque sec, elle ravale à nouveau sa salive, pour ne pas dire de bêtises et poursuit :
- Ils ne savent pas qui nous sommes, pourquoi ne pas les enfermer ou les conduire dans les souterrains. Le temps que les autres gardes arrivent, fouillent les lieux et les découvrent, nous serons déjà loin dans la forêt…


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-18 09:21
Shalandar sourit, un peu desabusé.

- bien , ma cherie, je résume :je fais ce que TU veux, si tu veux qu'ils vivent et que nous fuyons dans la forêt, je suis d'accord, si tu veux que je les tue, je le fais, je t'ai presenté la situation clairement et ne veux pas te decevoir alors je te laisse juge et partie, ni vois pas de lacheté ou de dedouanage! je n'agis que par amour et pour ne pas detruire ce qui a été construit!
maintenant tu dois prendre ta decision tout de suite car le temps joue contre nous!

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-19 05:34
Hermangarde affiche un sourire satisfait aux paroles de Shalandar. Pour lui signifier que la réponse qu’il a donnée est celle qu’elle attendait, elle lui donne un baiser, en se mettant sur la pointe des pieds. Elle prend ensuite quelques minutes à réfléchir et déclare :
- Bien, alors dans ce cas, je file bâillonner les hommes, pour être certaine qu’ils ne feront pas le moindre bruit, pendant que tu vérifies au moins, le contenu de l’une de ces caisses…
Elle le regarde un moment malicieuse :
- Oui, je sais, je suis curieuse… Ensuite, nous les placerons juste en bas dans les escaliers… C’est dommage que nous n’ayons pas assez de temps pour fouiller tout cela… ils doivent bien avoir un registre et des signatures quelque part… Bon tant pis ! Le temps presse !
Elle donne un dernier baiser à Shalandar et se dirige vers le dortoir, pour bâillonner solidement chacun des hommes, en utilisant un drap qu’elle déchire au fur et à mesure. Elle en profite pour faire un bandage sommaire à l’homme blessé.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-19 06:35
Shalandar regarde sa compagne partir, il sait qu'il devrait tuer bertrand mais comment le lui dire? s'il ne le fiat pas c'est marc qui mourra?

il regarde les caisses, sourit
et en ouvre autant qu'il peut:)

[...]
- hermangarde, il faut que je te dise, ... il faudrait tuer bertrand sinon il fera tuer les autres, tu comprends?

la jeune femme peut voir que, encore, shalandar explique une situation, il presente des faits et expose les problèmes inherents à celle-ci


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-23 11:41
Shalandar trouve un pied de biche dans l’armurerie. Lorsqu’il ouvre la première caisse, il découvre tout un chargement de lampes pigeon, les lampes magiques fabriquées par la ville de Silivren et vendues 150 Po pièce. La caisse en contient bien une cinquantaine au premier coup d’œil.
La seconde caisse, contient, elle des vêtements somptueux brodés et cousus de fils d’or. Des toilettes masculines et féminines dignes des plus grands princes et princesses de ce monde. Des robes, des vestes, des chemises à jabots… toute une garde robe.
La troisième caisse est remplie de petits coffrets à bijoux fait de nacre et d’ivoire. Quelques pierres précieuses sont serties et incrustées dans le couvercle de ces boites de grand luxe.
La quatrième caisse contient une quantité incroyable de lentilles, ou plutôt de « lorgnons », comme elles sont nommées à Salnium. Chaque lorgnon vaut entre 25 et 70 pièce d’or selon le diamètre.
La cinquième et dernière caisse que le magicien a le temps d’ouvrir contient un coffre de bois long et finement décoré de bois précieux. En l’ouvrant Shalandar tombe sur une épée d’une manufacture magnifique, la lame gravée de symboles elfiques, le pommeau décoré d’or et de pierres précieuses, le tranchant… bien tranchant.
Hermangarde a terminé de bâillonner les hommes et fait sortir les enfants en leur demandant de les attendre à l’extérieur. L’insistance de Shalandar pour ôter la vie à un des hommes, semble passablement agacer la jeune femme :
- Hermangarde, il faut que je te dise, ... il faudrait tuer Bertrand sinon il fera tuer les autres, tu comprends?
– Non, je ne comprends pas, je te l’avoue… pourquoi si tu as peur qu’il ne tue cet homme, ne le libères-tu pas ? Il a montré qu’il était intelligent, non ? Il comprendra qu’il est dans son intérêt de filer sans y revenir. Voilà ce que je pense. Hâte-toi de prendre ta décision, tu sais ce que j’en pense, je t’attends dehors avec les enfants.
Hermangarde se détourne, laissant Shalandar seul face à ses décisions et à sa propre conscience. Elle l’attendra dehors et en fonction du temps qu’il mettra à la rejoindre et de s’il est suivi ou pas par Marc, l’accueillera avec un sourire et un baiser ou avec une moue boudeuse et prendra le chemin sans un mot.
(Hors jeu : Dis-moi si tu prends du matériel, et ce que tu fais finalement de ces hommes. ... et je suis bien d'accord avec toi... Hermangarde est une garce )



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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-23 13:14
Shalandar s’apprêtait à montrer une toilette à sa tendre et douce Hermangarde, il l’a soulevait lorsqu’elle revient, en silence, baissant la tête, il écoute le chantage affectif qui récompense son honnêteté, sa franchise et son respect des valeurs qui dictent la conduite de la femme qu’il aime, il se souvient à tout ce à quoi il désirait renoncer pour elle, pour son sourire et , à l’intérieur, quelque chose se brise « enfin libre » hurle sa voix dominante, « tu m’as libérée pour un temps petite oie blanche mais je saurais en profiter et l’optimiser »
il balbutie :
- a tout de suite, mon aimée, je vous rejoins si tu veux prends quelques affaires, pauvre sourire.
il file rejoindre les gardes en se munissant de l’épée elfique, une fois devant eux, il a son regard de démon, le regard qui dicte et commande, il tranche les liens de marc et dit
- va dans la salle des coffres, prends un havresac et rempli le précautionneusement de lampes , de coffrets et de vêtements ensuite tu rejoindras ma compagne et tu t’inclineras face à elle, si tu la touches… tu sais je que je te ferais et nul doute que tu n’es pas fou ! tu as plus d’intérêts à me servir qu’à mourir lentement n’est-ce pas ! file !
Une fois Marc parti, il regarde les hommes
- je vais être bref alors écoutez bien, pour cet homme, il désigne Bertrand vous êtes des larves, il vous fera tuer, lentement, alors je vais préserver vos vies et, en échange, vous oublierez mon visage et celui de ma compagne, vous direz qu’un mage noir et 4 prêtres maléfiques sont venus pour piller, dites qu’ils avaient des capuches et que jamais vous n’avez vu leurs visages, décrivez peu pour ne pas vous contredire ! je vais, moi, m’assurer de votre coopération volontaire !
il se place derrière Bertrand, sa dague levée et entame un chant lugubre, ensuite il lui tranche la gorge, retire les bandages, coupe les hommes, un peu, prélève du sang, dessine sur leurs mains des signes, rapidement, en chantant encore une prière (fausse) aux dieux sombres.
- je résume, si vous me trahissez, je le saurai et je vous poursuivrai, d’abord je tuerai vos familles, ensuite, seulement, lorsque le désespoir envahira vos cœurs, je viendrai, la nuit, je prendrais vos corps pour les soumettre aux pires tortures, enfin, aux portes de la folie, je prendrais vos ames pour les remettre dans vos corps suppliciés et je ferais de vous des zombis serviles ? la voix du mage gronde promettant les affres de la douleur et pire encore ! Je pars, si vous croisez ma route…. Et bien servez moi ou disparaissez ! mais ne vous opposez plus jamais à mes désirs ! vous direz que NOUS avons emmenez Marc avec nous et que vous l’avez entendu hurler !
il les gratifie d’un regard noir chargé de menaces !
Et rejoint sa femme après s’être lavé les mains. Son visage est de marbre et il évite le baiser.
- nous devons veiller à la sécurité des enfants ! Marc tu ouvres la marche (il a gardé l’épée) (HJ/marc est là?) nous avons a parler, hermangarde je te confie les enfants.

HJ/ tu veux une liste de ce qu'il a pris?/HJ


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-24 00:32
Shalandar s’approche de Marc et lui parle ainsi , à voix basse pour que hermangarde n'entende pas:
- le fait que tu me craignes est une bonne chose, marc mais il faut aussi que tu respectes et comprennes mes choix : ton ancien chef, Bertrand, était un obscur crétin qui se croyait au-dessus de la peur, enfin ce qu’il pensait être de la lâcheté mais qui était de la sagesse ! toi, par exemple, tu as compris comme les autres qu’il était inutile de lutter et de mourir lentement, lui non et ça, son cerveau dégénéré l’avait traduit en terme de trahison, alors, une fois que je n’aurais plus étais là, il se serait libéré et t’aurait fait tuer voir pire ! tu comprends ?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-24 11:33
(Hors jeu : Même si Hermangarde est une garce, je dois te dire que je ne vois pas du tout où est le chantage affectif dans ce qu’elle a dit. Elle se contente tout comme Shalandar de lui exposer son opinion et de le laisser prendre ses décisions… il y a vraiment du quiproquo dans l’air je crois )
Marc se redresse aussi rapidement que possible et obtempère aux ordres de Shalandar, le laissant seul avec les autres. Bertrand mort, les hommes restant n’osent plus broncher d’un seul pouce.
Lorsqu’il gagne l’extérieur, Hermangarde l’accueille avec un grand sourire. Marc est là se tenant à plusieurs mètres d’elle et portant sur son dos un sac bien rempli. Certains enfants, en plus d’Hermangarde portent sur leur dos La jeune femme ressent tout de suite que son compagnon est distant et même si elle met ce comportement sur le compte de la présence de l’homme, elle affiche clairement sa frustration.
Restant en retrait avec les enfants, la magicienne rumine dans son coin pendant que les deux hommes ouvrent la marche.
Marc écoute Shalandar avec une crainte non dissimulée. Il a clairement compris que Bertrand n’est plus. Il ose cependant demander timidement après avoir hoché de la tête :
- Et… et les autres ? Et puis… qu’allez vous faire de moi ?
(Hors jeu : Oui s’il te plaît, je voudrais une liste de ce que vous avez emporté avec vous, ainsi que la direction que vous prenez et refais moi des super posts comme ça quand tu veux )



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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-25 12:17
Shalandar demande à Marc de lui indiquer la direction qui leur évitera de rencontrer les gardes de l’autre patrouille, il fait signe au petit groupe de prendre ce chemin puis rejoint l’ancien garde.
[…]
- je viens de te dire que je tenais ma parole, les autres sont vivants car tel était le marché et j’aimerai que tu comprennes que j’ai tué Bertrand pour te préservé même si ça t’échappe pour l’instant, alors cesse de geindre et redresse toi car, pour répondre à ta question : j’ai de grand projets pour toi, je pense que tu as du potentiel et j’ai besoin d’un compagnon capable, tu ne me décevras pas, n’est-ce pas ?
[…]
- indique moi où se trouve Salnium et guide nous ! tu as des questions ? je suis de bonne humeur et je suis disposé à répondre à tes questions.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-02-26 11:12
Marc regarde un moment Shalandar se demandant s’il se moque de lui ou non. Les empreintes des chariot sont pourtant bien visible compte tenu de la profondeur des ornières et pourtant, il lui demande par où va arriver la relève. Marc lève un sourcil et lève sa main, pointant du doigt le chemin direction de l’est :
- Ils arriveront par là et c’est aussi par là que la ville se trouve…
Sa main retombe sur le coté et il semble pensif un moment :
- Par contre, je ne connais que ce chemin là…
Hermangarde et les enfants suivent docilement. La magicienne ne sourit pas et ne quitte pas des yeux les deux hommes qui sont devant. Il fait nuit et il n’est pas question d’allumer des torches, il ne faut pas être repérés, aussi il ne faut pas les perdre de vue. Elle chuchote aux enfants :
- Tout le monde se tient par la main. On ne laisse personne tout seul et si quelqu’un a besoin d’aller aux latrines, nous ferons bientôt une halte. Allez les enfants, venez et en silence, il ne faudrait pas réveiller les animaux qui dorment…

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-02-26 12:53
Shalandar observe les sacs des enfants, évalue les resserves de nourriture pour le groupe, compte ses prodiges, anticipe, se fait expliquer par où arrive la route depuis Salnium, quelle porte elle emprunte et vers quelle destination d’importance elle mène. Ensuite, seulement, après réflexion, il prend sa décision et dirige le groupe dans ce qu’il pense être la direction du temple et de la tour, au pire, il erreront un peu, de toute manière, il est hors de question de tenter de feinter les patrouilles, trop, bien trop risqué, s’il était seul avec marc, les choses seraient différentes mais là !!!
au début, quitte à perdre un peu de temps, il prend les chemins les plus simples pour laisser le moins possible de trace, après 4 heures de marche, dés la première clairière, il fait signe à tous de s’arrêter !
- nous camperons ici ! marc allume un petit feu et cache sa lueur avec un rideau de branches, Hermangarde, allonge les enfants le mieux possible et explique leur que ça ne durera pas, qu’ils se rapprochent du feu et ne fasse aucun bruit, Marc, je vais étudier un temps avant de dormir, tu veilleras ce soir, tu me réveilleras au matin (il indique un temps qui lui aura permis de mémoriser ses sorts) il s’approche de lui, presque à la toucher, ceci est ton premier test de confiance, je mets mon repos entre tes mains, ne me déçois pas !, veille sur les enfants, tu as fait le bon choix, ne te ravise pas pour choisir un mauvais chemin !
Ensuite, il s’adosse à un arbre, allume sa lanterne et commence à relire son grimoire pour réviser les sortilèges qui lui seront utiles demain en cas d’attaque, il prie son dieu, regarde marc et s’il est sur qu’il ne le trahira pas (aussi sur que possible ), il souffle sa lanterne et s’endort après un aparté avec Hermangarde.
- ma chérie, ce soir, il faut que tu dormes avec les enfants, donne ça au plus faible d’entre eux, il tend son anneau, ne pose pas de question je t’expliquerai tout plus tard et tu comprendras, il sourit, ils ont besoin d’une mère ce soir et puis ça te fera de l’entraînement. Clin d’œil.



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-01 05:28
La route qu’ils pourraient récupérer après leur détour mène effectivement à Salnuim, après être passée devant les champignonnières en exploitation, elle rejoint le chemin d’exploitation de celles-ci avant de rallier la ville par la porte Nord ouest, celle là même qui mène à Athuld, plus loin dans le nord.
Les enfants suivent les quatre heures de marche sans se plaindre une seule fois, malgré la noirceur de la nuit et leur grande fatigue. Pas un seul instant, Hermangarde ne les laisse livrés à eux mêmes, quitte à délaisser Shalandar, qui de toutes façons l’a repoussée tout à l’heure. Pour l’heure ce sont eux qui ont besoin d’elle. Avec la dévotion d’une mère, elle le fait tous s’asseoir lorsque le mage décide d’une pause. Les pauvres enfants sont épuisés, quatre heures dans les bois, dans la nuit, dans les ronces et les branches mortes, quatre heures à marcher alors qu’ils ne sont pas au meilleur de leur santé. Qu’importe la baronne ne dit mot et fait boire chacun d’entre eux, les couche et les borde.
Shalandar vient lui parler après avoir étudié et lui dit qu’elle ne dormira pas avec lui, mais avec les enfants. Elle n’avait pas compris le contraire de toutes façons, prend l’anneau tendu par le mage, le détaille un instant et soupire à mi-voix :
- Ce serait sept anneaux qu’il faudrait…ils sont tous si affaiblis par leur malnutrition et les mauvaises conditions de vie dans lesquels ils ont grandit… Je vais le donner à la petite, elle une mauvaise toux, il me semble… Dormons maintenant, il est déjà très tard et le soleil devrait poindre d’ici une ou deux heures… Ne donne pas le signal du départ trop tôt demain, s’il te plaît, ils ont besoin de repos et moi aussi.
En effet, bien qu’ayant démontré une constitution plus forte que celle du nécromant il y a quelques jours, les traits de la jeune femme sont plutôt creusés et elle a l’air particulièrement fatiguée de ces dernières heures.
Marc s’est posté et fait le gué. Il semble plongé dans de grandes réflexions sur son futur et reste silencieux tout en effectuant les tâches confiées par Shalandar.
(Hors jeu : Précise moi s’il te plaît, la direction exacte prise : celle de la ville, celle de la tour, ou celle du temple désacralisé ? La nuit est calme)


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-01 08:05
HJ/ le temple désacralisé pour brouiller les pistes:)/HJ


Shalandar s'endort come un bébé, ce qui se passera cete nuit ne dépend plus de lui, il a fait son maximum et s'il doit mourir ce n'est pas grave, il a bien vécu, par contre, s'il survit...... il est fier d'Hermangarde, elle est forte et sait calmer et guider son petit groupe d'enfants avec maestrie, elle sera une bonne mère.
Perdu dans ses pensées, il pénètre le royaume de morphée, la main sur sa magnifique épée!

HJ/ son destin est entre tes mains /HJ



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-03 06:03
La nuit se passe calmement et bientôt le soleil se lève éclairant d’abord de sa lumière pâle les groupe endormi, puis éveillant peu à peu la forêt les entourant.
Shalandar est réveillé par le cri d’une grive dérangée et qui prend son envol. Les enfants et Hermangarde dorment toujours et à en juger le soleil naissant, cela ne fait que deux ou trois heures qu’ils sont couchés.
Marc est assis et adossé à un arbre, tournant le dos au campement et face au chemin par lequel ils sont arrivés. Il ne bouge pas.
(Hors jeu : A toi de me dire si tu laisses tout le monde dormir encore ou pas. Dans l’état actuel des choses, tu n’as pas dormi suffisamment pour assimiler tes sorts, pour cela, il faudra au moins dormir jusqu’à ce que l’astre du jour soit à son zénith. Ensuite, je te laisse me décrire la route de la journée jusqu’au temple, sachant que c’est en milieu d’après midi qu’une colonne de fumée noire montera vers le ciel en direction du nord –soit entre l’endroit où vous venez et probablement la tour)


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-03 15:17
Shalandar regarde la petite troupe puis revient dans les bras de Morphée, il faut qu’il emmagasine ses sorts s’il veut survivre et que toutes ces actions n’aient pas été vaines. Il ne se réveille, donc, que vers midi. Il s’étire et observe le monde avec un œil nouveau ensuite il se lève et se dirige vers Marc.

- dis aux enfants et à la dame de préparer le repas, nous partons dans une demi heure, vide ton sac et montre moi le contenu .

Pendant que le soldat va accomplir sa mission, Il en profite pour faire l’inventaire en souriant, aujourd’hui, plus rien ne peut le toucher, hier, il était sans défense, privé de ses sorts mais maintenant ! il souhaiterai presque que la patrouille attaque pour l’anéantir.. soudain il se demande si sa compagne a pensé à apprendre dans son propre grimoire ? et puis il revient à son trésor de guerre, le début de la restauration du temple, ensuite, il formera Marc et il épousera son irritable compagne devenant Baron et puis mari comblé car il ne doute pas qu’elle sera une bonne femme sinon....

Shalandar prend la peine d’observer cette épée qu’il a gagné et il rejoint les autres pour manger avant le départ
- dis, ; ma futur femme, tu disposes d’un moyen de me dire si cette épée est douée de pouvoir ou si elle est ensorcelée par un sortilège qui permet de la retrouver où qu ‘elle soit ?[....]

Et son regard se pose sur les enfants, il n’a pas l’habitude de se charger de poids morts mais eux ont étaient parfaits alors ils méritent, tout de même, des félicitations
- bon les jeunes, vous avez super bien assuré hier soir, courage et tout, de vrais héros, lorsqu’on sera à la ville, je vous achète de sucreries comme récompense mais faut écouter ce que la dame vous dit. Sa voix qui hier provoquait la terreur chez les gardes est devenue envoûtante et charmeuse. Apte a transmettre en la décuplant sa propre confiance en l’avenir. Préparez vos affaires, nous partons tout de suite !

En avançant, il prend à part son garde favoris et lui déclare sans ambages
- bien, Marc, tu a passé les deux tests les plus importants à mes yeux : intelligence et loyauté, pour cela, je te propose et tu peux refuser auquel cas je te laisserai partir sans chercher à te nuire, je te le jure !: devient mon bras droit ! je te laisse une heure de réflexion va et pense.
Shalandar sourit, une belle journée décidément.

Il observe la fumée qui monte , il fait signe à Hermangarde de s’approcher et à marc s’il est encore là, la question fuse, simple
- on y va ? notez bien que je voudrais bien qu'on repasse par la tour pour reccuperer les chevaux et le materiel et d'apres mes estimations (qui sont du master donc c'est pas rien ) c'est pile au milieu.
<o:p></o:p>


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-05 05:34
Marc sursaute lorsqu’il entend les pas de Shalandar derrière lui. Il se lève rapidement et époussette son pantalon chargé de feuilles mortes écrasées. Sans un mot, il vide le contenu du sac de jute qu’il a rempli la veille et file vers le campement pour faire la commission à le femme et aux gamins. Le sac contient trois lampes, deux coffrets à bijoux remplis de lorgnons de tailles différentes, ainsi que deux jaquettes de velours et deux robes de taffetas brodées d’or et de perles.
Hermangarde répond à l’affirmative à la question de Shalandar :
- Je sais identifier certains objets, effectivement, mais je ne pense pas que l’endroit soit propice à ce genre d’étude… J’ai besoin d’une journée pour étudier l’objet, et je sais par expérience que toute mon énergie va être drainée et que j’aurais besoin de repos… Cela attendra donc que nous soyons de retour à Salnium. Par contre, je sais qu’il existe un sortilège qui permet de localiser des objets que l’on connaît bien… donc à moins d’être dans une zone protégée…
Hermangarde reste un moment silencieuse regardant Shalandar dans les yeux. Un regard trahissant une pensée ou une émotion insaisissable pour l’homme. Elle lui sourit simplement et se lève rassemblant les affaires du petit déjeuner et rassemblant les enfants.
[…]
Marc écoute la proposition de Shalandar toujours en silence. Il se contente d’un hochement de tête et s’éloigne, ouvrant la marche ou la fermant pour réfléchir. Les enfants semblent bien faibles et la nuit n’a pas réparé la fatigue de la veille pour beaucoup d’entre eux.
Hermangarde regarde dubitative la colonne de fumée qui s’élève au loin. Elle tourne la tête vers les enfants et regarde à nouveau Shalandar :
- Je ne crois pas que le détour soit nécessaire pour les enfants. S’il s’agit de récupérer les chevaux, et le matériel, je peux aller seule à la tour, pendant que tu les accompagnes jusqu’au temple. J’irai ensuite plus vite à cheval pour vous rattraper. Quant-à cet incendie… plus vite vous aurez passé la rivière, mieux ce sera car compte tenu de la zone dévastée de la forêt, il risque de vite se propager… Je serais la plus rapide pour le contourner.

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-05 05:35
(Hors jeu : J'ai oublié : je voudrais que tu me précises quels sont tes sorts de mages et de prêtres choisis pour cette nouvelle journée)

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-05 05:58
Shalandar observe la colonne de fumée sous un autre angle, il est vrai que si c’est un incendie autant l’éviter et passer le plus loin possible, il regarde les enfants en écoutant la proposition d’hermangarde, se tourne vers Marc
- je vais parler avec ma compagne, reste ici et donne moi ta réponse à mon retour !
Il prend la baronne par la main et s’éloigne du groupe (si elle est d’accord sinon je modifierai mon post)
- deux choses : d’abord sache que je t’aime , il lui fait un clin d’œil, j’avais pas encore pu de le dire aujourd’hui et il l’embrasse (avec son accord), ensuite que voulais-tu me dire il y a peu ? , Shalandar est souriant, rien ne semble pouvoir entamer sa bonne humeur d’aujourd’hui […] on va modifier ton plan ma chérie, je vais aller chercher les chevaux et tu vas continuer la route avec les enfants, je vous retrouverais là-bas !
[…]
Ensuite il revient vers Marc et lui demande
- ton choix, Marc ?!?
si oui il dit : tu vas escorter cette dame, apprenez à vous connaître
si non : retourne chez tes amis mais laisse le sac, le nécromant sourit toujours , je ne t'en veux pas et te laisse partir en paix (il vérifie qu’il est très loin avant de laisser Hermangarde seule)
Enfin il regarde le groupe et s’éloigne en sifflotant en direction de la tour et des chevaux, comme il est d’humeur taquine, il piquera peut être même le chien et cette idée le fait partir dans un grand fou rire !

HJ/ pas de problème, je t’envoie ça en privé/HJ


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-08 05:12
(Hors jeu : Je préfère ici, comme ça j’ai toutes les informations sur place. Si le coté « confidentiel » te dérange, sache que nous sommes tous capables de faire abstractions de tes choix et que le but premier des personnage n’est pas de buter le tien )
Hermangarde se laisse guider un peu à l’écart par le nécromant et l’écoute. Elle sourit lorsqu’il lui dit qu’il l’aime et se laisse embrasser sans la repousser au contraire. Elle lève un sourcil dubitatif lorsqu’il lui demande ce qu’elle voulait lui dire et se retourne pour apercevoir les enfants au loin avant de lui répondre :
- Je crains que ce ne soit ni le lieu ni l’heure de te parler de cela. J’attendrai et nous en parlerons, sois sans craintes.
A nouveau, Shalandar perçoit cette expression indéchiffrable dans le regard de sa compagne.
A la proposition de modification de plan, la jeune femme fronce les sourcils et secoue la tête négativement avant de déclarer :
- Non, je ne suis pas d’accord. Explique moi pourquoi tu souhaites y aller plutôt que moi ? Comme je te l’ai dit, je suis plus rapide que toi, j’ai la possibilité de passer inaperçue totalement, je peux créer suffisamment de vent pour me frayer un passage dans les flammes et je possède une combinaison à l’épreuve du feu…sans compter le fait que je suis plus souple et agile que toi et que je peux aussi être plus, beaucoup plus rapide. C’est donc moi qui vais aller à la tour chercher les chevaux et revenir avant la nuit au temple de ton dieu.
Son ton est déterminé et franc. Elle regarde son compagnon droit dans les yeux, attendant qu’il lui oppose une argumentation plus solide que celle qu’elle vient de lui faire.
Marc accepte la proposition de Shalandar. Il accepte de devenir le bras droit de cet homme et demande de combien sera son salaire, puisqu’il doit y trouver lui aussi un avantage.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-08 06:15
Shalandar est un peu surpris par cet excés d'autorité et tous ces arguments il hesite un instant mais puisqu'ils sont seuls, il se contente de sourire et de retorquer:

- mais arguments ne te plairaient pas mais on va faire simple: je te laisse cette balade sans m'y opposer, en echange disons que tu seras trés trés gentille la prochaine fois que nous aurons une nuit pour nous deux, cela te convient-t-il?

elle peut constater que malgré son air serein et cette proposition pour le moins lubrique, elle ferait mieux de saisir cette chance car elle n'en aura pas d'autre!

[...]

- et bien disons que le contenu du sac est pour toi, cela te convient comme salaire?

HJ/ pour les sorts c juste que j'ai pas encore de livre et que je connais ni le nombre ni les descriptifs alors je suis un peu dans la mouise:(/HJ


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-10 04:43
(Hors jeu : pour le nombre de sorts, c’est dans ta fiche, la liste des sorts de mage y est également, et pour les sorts de prêtres c’est là : sorts de prêtre. En revanche pour les descriptions, je ne les ai qu’en anglais… )
Hermangarde sourit à Shalandar. Elle a su se montrer persuasive et c’est tant mieux. Elle prend la main du nécromant et la serre fort dans la sienne tout en lui caressant la joue tendrement. Profitant d’un instant où Marc est occupé, elle pose ses lèvres sur celles de son amants dans un baiser furtif, puis déclare en ajustant ses cheveux longs en natte :
- Je te promets de ne pas être imprudente, mon amour. Veille bien sur les enfants, en particulier sur le plus jeune, il me semble être bien faible… Je vous rejoins ce soir, avant la nuit. Je t’aime… et te promets d’être plus que gentille à mon retour, termine t-elle avec un petit clin d’œil taquin.
Un dernier sourire, puis, elle va rassembler les affaires qui lui semblent le plus nécessaire, prend une gourde d’eau et s’enfonce dans les bois, en direction de la colone de fumée qui s’élève dans les airs.
[…]
Marc regarde le sac contenant les merveilles des contrebandiers, puis pose son regard sur le visage de Shalandar visiblement interdit ou n’y croyant pas. Après quelques instants de réflexion, il hoche la tête :
- Ca me va. Où sommes nous sensés aller ? Et puis-je être armé de façon à pouvoir nous défendre si le besoin s’en faisait sentir ?
[…]
Une fois que le groupe a reprit la marche, sur le long du sentier, les enfants ne disent plus un mot, se concentrant sur les efforts qu’ils ont à faire pour progresser au rythme des adultes. Après deux bonnes heures de marche, le groupe débouche dans une clairière au pourtour fait de grands chênes majestueux. L’un d’eux trône au centre de la clairière créant une ombre bienfaisante en ce milieu d’après midi.
Shalandar remarque au pied du tronc, là, entre les racines un petit tas d’objets divers et variés brillants et métalliques.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-12 04:17
HJ/ marc a son équipement et ses armes hein ?!?/HJ

- veille sur les enfants pour commencer, et débrouille toi pour n’en perdre aucun, à partir de maintenant je te considère comme mon bras droit et il te faut mériter ce poste ! en vendant cela tu pourras acheter un armement plus digne de toi et de moi et tu vivras bien alors ne sois pas trop gourmand je n’aime ni la servilité ni l’orgueil démesuré !

Shalandar regarde les choses brillantes et l’arbre, de deux choses l’une ou il s’agit d’un piège ou d’offrandes, dans les deux cas y toucher peut se révéler dangereux, il regarde les enfants et serre les poings, Hermangarde devra être très très gentille pour tout les sacrifices qu’il consent en ce moment.
Mais Il s’ennuie un peu il faut bien le dire et puis il se moque des dieux de la foret, il s’approche, précautionneusement des objets, sur ses gardes !


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-12 09:23
Pendant que Marc reste auprès des enfants, Shalandar s’approche du petit tas d’objets métalliques jonchant le sol au pied du tronc du grand chêne.
Le nécromant découvre que de tout et de rien constitue ce tas d’objets divers et variés. Il distingue des anneaux dorés, des pièces d’or, de cuivre et d’argent, un dague, un briquet à amadou, une boucle de ceinture, des œillets de chaussure, des clous, de petits crochets de corsage, des boucles de différentes tailles et même une ou deux dents en or. Le tout étant plus ou moins oxydé, probablement à cause du temps passé ici.
Penché sur le tas, Shalandar entend de l’endroit où Marc est resté avec les enfants, son bras droit lui crier :
- Faut pas rester ici ! Un arbre du pendu !
Trop tard, le mage sent une liane s’enrouler autour de ses deux chevilles et le retourner pour le placer la tête en bas. Les vêtements amples du nécromants se retournent et viennent entraver ses mouvements, tandis qu’il sent une seconde prise s’enrouler autour de son cou et le faire pivoter de façon à ce qu’il se retrouve à l’horizontale.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-14 15:04
HJ/ Shalandar est en cotte de maille avec une épée elfique dans un fourreau NDLR/HJ

Shalandar n’a pas trop peur, il rirait même s’il avait le temps, attaqué par un arbre, cette honte, un piège aussi minable et il tombe dedans !
Il cherche a dégainer et à incanter son sort de lame ardente, on verra si l’arbre fait autant le fier quand il prendra feu !


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Message 39 sur 100 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-15 11:40
(Hors heu : hormis lame enflammée, tes sorts définitifs sont ?)
Impossible pour Shalandar d’incanter quoi que ce soit, aucun son ne sortant de sa bouche hormis quelques borborygmes dus à la suffocation provoquée par la liane qui enserre son cou. Déjà la liane qui lui enserrait les pieds se détache, à présent qu’ils ne touchent plus le sol et commence à vouloir enserrer ses bras.
Shalandar est à présent pendu par sa seule nuque. Il sait à présent ce que ressentent ceux qui ne trépassent pas la nuque rompue à la pendaison. L’air lui manque, il suffoque, son visage change peu à peu de couleur prenant une teinte cramoisie.
Il est face au tronc de l’arbre et ne voit pas ce qui se passe derrière lui ni les actions entreprises par Marc et les enfants, mais par contre, il voit très bien le tronc de l’arbre se fendre en deux et s’ouvrir, devant une gueule béante, un chaudron rempli d’un liquide acide, prêt à le digérer.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-15 15:10
HJ/ missile mag 2 toile d'araignée
charme personne (2) vouivre de garde et lame enflammée;
enchevetrement2 lumière et soin/HJ

HJ desarme et sans sort?? je vois pas quoi faire /HJ



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-16 02:40
(Hors jeu :Je n’ai jamais dit que le nécromant était désarmé, seulement qu’il ne pouvait pas parler. )
Désemparé, Shalandar, voit que les lianes qui l’étranglent le tirent lentement mais surement vers ce bain d’acide où quelques os flottent encore à la surface.
Il sent également une vive douleur sur le sommet du crâne et voit quelques cailloux voler et rebondir sur le tronc de l’arbre accompagnés de cris d’enfants.
(Hors jeu : Séquence info monstres : Une fois dans le ventre de l’arbre du pendu il est presque impossible d’en sortir. Il dispose aussi de trois lianes qu’il peut manipuler simultanément. Bien entendu pour lui faire lâcher prise, il faut infliger un certain nombre de points de dégâts à ses lianes. Il a aussi deux ou trois autres petites surprises en réserve)

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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-16 04:39
Dans ce cas le mage tente de trancher la liane qui l'étouffe ...


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-17 11:17
Le coup d'épée de Shalandar manque la liane, le mage ne s'étant pas correctement contorsionné, géné par son armure. Bientôt Shalandar voit des points noirs aparaitre devant ses yeux et fini par perdre connaissance.
[...]
Des voix diffuses et déformées se font entendre et lorsque Shalandar ouvre les yeux, il est étendu sur la berge d'une rivière. Marc est penché sur lui et les enfants se relaient pour lui passer de l'eau sur le visage.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-18 03:55
Shalandar, à travers ce voile qui obscurci sa vision, observe les gens autour de lui, il se masse la nuque en grognant, fait signe d’arrêter l’eau , qu’il est maintenant conscient
[ pourquoi et comment en es tu arrivé là ?, pauvre imbécile, soumis au bon vouloir d’une bande de gamin et de ton second, de quoi as tu l’air avec ses marques de strangulations, tu savais que c’était un piège pourtant, tu l’avais prévu et tu t’es fait surprendre comme un c..]
Le mage fouille dans son esprit à la recherche de l’explication , tout se met rapidement en place : Hermangarde qui lui appartient corps et âme, le statut qu’il obtiendra en l’épousant, cette princesse de sang qui est à ses pieds, et qu’il pourrait manipuler, son dieu qui lui témoigne sa confiance en augmentant sa maîtrise, le fait qu’il est, quasiment seul, triomphé de six brutes épaisses, ses vies entre ses mains ! tout cela a émoussé sa méfiance, toute cette euphorie de la réussite, il a fait ce qu’il reproche aux autres.
Il se relève en s’appuyant sur Marc, avec l’air la conscience et la mobilité reviennent, il regarde ses enfants et marc, se demandant comment ils ont réussi là où lui avait échoué, il les respecte pour ça, il les protégera car ils ont veillé sur lui alors qu’il était devenu fou, maintenant grise par cette leçon de vie, il pose un regard neuf sur son entourage et sur lui même, il adresse une prière silencieuse à son dieu pour le remercier.
- merci de m’avoir aidé ! le mage regarde où il se trouve, qui est présent, si son épée est là puis poursuit : Marc, que s’est il passé ?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-19 06:10
Le petit groupe est au bord d’une rivière qui semble du même acabit que celle qui coule non loin du temple oublié de Velar. Le soleil commence lentement à décroître dans le ciel et annonce son coucher pour dans une paire d’heures.
A la question de Shalandar, Marc déclare avec un grand sourire :
- Vous avez là, une véritable armée de petits guerriers ! Ils se sont jetés sur les pierres pour faire en sorte que cette plante carnivore vous lâche. Je n’ai eu ensuite qu’à vous évacuer de la zone dangereuse. Nous avions déjà remarqué cet étrange arbre et il a même réussi à engloutir un de mes collègues. Mais… la dernière fois, il n’était pas à cet endroit là. C’est à ne rien y comprendre…
Marc se gratte la tête en regardant le sol, là où l’épée est posée avant de poursuivre :
- En tous cas ! Vous voilà sauvé ! Peut être avec quelques bleus et hématomes à cause des projectiles perdus, mais sauf !
L’homme que Shalandar a désigné comme étant son bras droit fait quelques pas de recul et bombe le torse assez fier du dénouement de cette histoire. Il regarde ensuite à droite et à gauche avant de questionner Shalandar :
- Où souhaitez-vous que nous passions la nuit ? Ici ?


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-22 05:29
Shalandar regarde le groupe avec fierté
- j’ai eu raison d’avoir confiance en toi, marc, tu es l’homme qu’il me faut, nous ferons de grandes choses ensembles et tu mérites ton salaire ! Il regarde les enfants, vous aussi les enfants vous avez été géniaux, des petits héros, je veillerai sur vous comme vous avez veillez sur moi, je vous protégerai comme vous avez su le faire.
Il ramasse son épée, la place dans son fourreau
- je vous proposerai bien de rester ici mais le temps joue contre nous, nous avons rendez vous avec ma femme et nous ne pouvons le différer car elle s’inquiéterait, cette rivière signifie que nous ne sommes pas trop loin, nous allons finir le chemin et nous nous reposerons là-bas, à l’abris du vent.
Il prend la tête et, résolument, avance vers le temple
- Marc, pour répondre à ton interrogation, il faut que tu saches que ces choses sont mobiles, très lentes mais mobiles, la prochaine fois elle sera ailleurs donc méfie toi.. en fait la prochaine fois que j‘en rencontre un je le crame, ça me détendra, le mage sourit
<o:p></o:p>

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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-23 04:27
La petite troupe reprend donc le chemin du temple. Un peu avant la tombée de la nuit, ils traversent le cours d’eau au gué que Shalandar et Hermangarde avaient utilisé quelques jours plus tôt.
Le temple de Velar est toujours en place, tel que les deux mages l’avaient laissé le jour de leur dernière dispute.
Les enfants, à peine arrivés, commencent à s’éparpiller dans les bois pour ramasser du bois mort pour le feu du soir, le mettent en tas près de la bâtisse.
La luminosité décroît lentement, ornant le ciel de couleurs pourpres et roses. La nuit sera là dans quelques minutes et Hermangarde n’est pas arrivée.
Marc s’approche de Shalandar et lui demande :
- Que fait-on pour la nuit ? Montons nous le campement à l’intérieur de cette bâtisse ou restons nous à la belle étoile ? Et heu… comment dois-je vous appeler, Patron ?


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-23 05:51
Shalandar regarde les jeunes qui, spontanément, s’éparpillent pour chercher du bois, décidément il sont plein de ressources et très surprenants , une vraie petite troupe !
- on va se mettre à l’intérieur quand vous aurez assez de bois, il y a une pièce qui nous abritera et une cheminée pour le feu ! il regarde marc, comment m’appeler, comme tu es mon homme de confiance, mon bras droit, Shalandar devrait suffire entre nous sinon , je t’expliquerai comment réagir dans certaines circonstances, pour l’instant je m’inquiète de l’absence de ma compagne, on va passer la nuit et si je n’ai pas de nouvelle, je partirai demain la chercher, tu veillera sur les enfants et sur ton salaire, le nécromant lui fait un clin d’œil
il tape des mains pour rassembler le groupe
- bon on y va
il les guide dans le bâtiment et les place là où, il y a peu, il aimait sa futur femme se demandant encore pourquoi elle n’est pas là ?

(HJ guivre de garde pour la nuit !/HJ)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-24 05:56
(Hors jeu : J'ai fait intervenir Hermangarde dans une autre discussion qui avance un peu moins vite que la tienne. Je vais donc en profiter pour déclencher quelques éléments perturbateurs pour Shalandar )

Les enfants et Marc rentrent le bois à l'intérieur, observant les lieux pendant un court instant. Puis, se désintéressant du cadre qui pour eux ne représente qu'une vieille batisse, ils s'activent à allumer le feu.

Alors que Shalandar s'apprête à lancer son sort de protection pour la nuit, il entend, les sabots de plusieurs chevaux, suivis d'un hennissement.
Là, au dehors, trois cavaliers sont sortis de la forêt et cherchent visiblement un lieux pour passer la nuit. Ils sont tous armés d'épées longues et d'étoiles du matin et portent des armes de mailles, recouverts d'un tabard aux couleurs azur et jaune.
Sur leur écu, un oiseau volant vers le soleil est peint.
L'un d'eux, portant haume et une armure de plate, semble donner des ordres aux trois autres. Ils ne semblent pas avoir vu que les lieux étaient déjà occupés.

Un des enfants, attiré par le bruit, vient se placer derrière Shalandar et se cachant derrière sa jambe, lui demande :
- Dis, c'est qui eux ?


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-24 18:27
Shalandar caresse la tête du jeune enfant avant de répondre avec une voix pleine d’assurance
- des inconnus, ils doivent chercher un abris pour cette nuit, tu ne craints rien avec moi, recule un peu et reste sage, tu peux regarder mais ne parle pas , tu as compris petit ? Shalandar lui adresse un clin d’œil plein de confiance
-Marc approche, tu me laisses parler mais s’ils ont des intentions hostiles de te porte pas à leur rencontre car tu me gênerais, reste à mes cotes et protége moi !
le mage s’avance un peu de façon a être *visible amis à distance raisonnable, c’est à dire suffisante pour incanter une fois, il tente de se souvenir ce que signifie le blason s’il le connaît (HJ/désormais il fera ça à chaque fois donc préviens moi si ça lui remémore quelque chose/HJ) et en déduire le ton qu’il doit employer, sa voix est ferme mais courtoise :
- Bien le bonsoir , chevalier, ce lieu est déjà occupé mais il est vaste et peut abriter plusieurs groupe , j’ai toutefois la charge d’enfant s et je tiens à m’assurer que vos intentions ne sont points hostiles, veuillez décliner vos identités !
Shalandar attends la réponse, si les chevaliers font un quelconque acte douteux, il lance son sort toile d’araignée et passe à l’attaque, il ne fini pas sa phrase de la même manière et dans les mêmes conditions (passer à l’attaque étant des charme personne pas des coups d’épée )



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-25 10:01
Shalandar n’étant pas originaire de la région et n’ayant pas de connaissance particulière en héraldique ne reconnaît pas le blason. Les quatre hommes tournent la tête lorsqu’ils entendent la voix du magicien qui les interpelle. L’homme en plate complète ne dit rien, et tire sur les rênes de son destrier qui piaffe d’impatience pendant que l’un de ceux qui l’accompagne fait faire quelques pas à sa monture pour se rapprocher de Shalandar.
Il toise le magicien de haut un bas et lui déclare avec une assurance certaine :
- Ces lieux sont déjà occupés dites-vous ? Et qui occupe ainsi sans autorisation les terres du Comte de Brenouilles ? Il est coutume de chasser les manants qui occupent les terres sans payer leur dû ! C’est à vous de décliner votre identité en premier, n’étant pas maître sur ses terres.

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-26 01:57
- je vous présente mes plus plates excuses ainsi qu'à votre seigneur j'ignorer être sur les terres du conte, je me nomme elgegard et nous aurons quitté ce lieu au matin si votre lige nous permet d'y rester cette nuit pour la santé de ces enfants

Shalandar s'incline respectueusement (enfin il s'incline et donne l'apparence d'une personne respectueuse mais dans les faits il fomente déjà)

HJ/
1*/à combien sont ils de shalandar
2*/un charme personne peut il etre lancé sur quelqu'un que l'on a attaque/qui est prisonnier.
3*/quel est la portée de ce sort et a t-il une compposante verbale?
4*/le type est il hautain ou est il sympathique
5*/comment régait marc à la mention du nom du conte?
/HJ




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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-26 10:21
(Hors jeu : Le sort de charme est probablement celui qui parmi tous a une composante verbale, en plus d’une composante somatique, donc un homme entravé ne peut pas le lancer. Le temps d’incantation est de 5, cela laisse donc la possibilité à quelqu’un d’interrompre l’incantation. La portée est de 70 mètres (80 yards) et la cible une personne)
Toujours assis sur son cheval piaffant, l’homme d’armes toise de façon hautaine le nécromant. Il lève son regard derrière lui et aperçoit les enfants restés en arrière.
Marc ne s’est pas montré, il est resté en arrière, derrière les enfants, les plus curieux, avec les plus petits.
Reposant son regard sur Shalandar, l’homme au cheval, se trouvant à deux mètres à peine de lui, se retourne vers ceux qui l’accompagnent restés en arrière avant de revenir sur le nécromant et de déclarer d’une voix autoritaire :
- Soit pour cette nuit ! Nous resterons dehors, mais demain matin dès le lever du soleil, vous aurez quitté les lieux !
Il talonne son étalon pour lui faire faire demi tour et rejoindre ses collègues.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-03-28 08:27
Shalandar s’incline devant le héraut du conte :
- transmettez mes remerciements à votre seigneur pour sa mansuétude, nous serons partis demain aux aurores.
Ensuite, il se retourne, fait signe aux enfants (en gardant les inconnus à l’œil) de revenir vers l’abri des murs en souriant.
- Marc je ne suis pas satisfait que tu m’aies désobéi, j’imagine que tu as une bonne raison ! tu connais ces gens, qui sont-ils ?[…] tu prendras le premier tour de garde car je n’ai aucune confiance en eux !
Le mage invoque le pouvoir de son dieu pour qu’il veille sur eux, s’occupe des enfants en leur racontant une histoire et en les soignant (petit sort de soins pour les bobos des plus faibles, puis il prie et se repose, n’ayant pas utilisé ses pouvoirs journaliers de nécromant avant de s’endormir et de faire son propre tour de garde)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-03-31 05:21
Marc se renfrogne à la réprimande de Shalandar. Il entre plus en avant dans le temple pour lui répondre à voix basse :
- Je.. hum.. je suis recherché par ces gens d’armes. J’ai.. j’ai été pris pour braconnage et… condamné au pilori. Peine que je n’ai pas faite car, je me suis évadé… Aussi, ai-je préféré ne pas vous attirer d’ennuis…
L’homme semble vraiment désolé d’avouer ainsi une faute commise dans son passé. Puis, va se poster à l’entrée pour prendre sa garde comme le nécromant le lui a ordonné.
Les enfants ne tardent pas à s’endormir et la nuit à tomber définitivement. Dehors, Shalandar voit par la meurtrière du mur de la chambre monter une colonne de fumée : celle du feu de camps des gentilshommes qui sont arrivés. Tout semble calme et paisible.
Shalandar est réveillé quelques heures plus tard par Marc qui semble vraiment apeuré. Ses yeux sont fous, roulant dans leurs orbites et son visage pâle. Il secoue nerveusement Shalandar pour le réveiller sans dire un mot pour ne pas réveiller les enfants et lui fait signe de venir dans la grande salle où il lui dit :
- J’ai… j’ai vu un truc bizarre… C’était tout blanc et ça flottait au dessus du sol. C’est parti par la porte, dehors…
A ce moment, un cri de douleur et de terreur retenti de l’extérieur.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-01 02:17
Shalandar regarde Marc dans les yeux, lui imposant son pouvoir par sa seule présence puis il pose la main sur son épaule et lui sourit
- Dans ce cas tu avais raison de désobéir et je ne t’en veux pas, sache le, j’avais d’ailleurs imaginé quelque chose de ce type par contre, ce que je te reproche c’est de ne pas m’avoir raconté cette histoire avant car, vois-tu, elle m’aurait été utiles, dans un premiers temps j’aurais su qui était ce seigneur de pacotille et je ne l’aurais pas abordé de la sorte, je me serais fait obséquieux pour mieux l’amadouer, dans un second temps cela aurait prouvé que tu me faisais confiance !
le temps s’achève des petits coups minables, tu es désormais mon bras droit, je dois pouvoir me reposer sur toi en toutes circonstances et l’ignorance de cette partie de ton passé pouvait m’être nuisible, imagine qu’un des enfants, benoîtement, ait attiré l’attention sur toi ! j’aurais du agir dans l’urgence et je déteste ça, vraiment
il le guide un peu à l’écart, observant du coin de l’œil que les enfants partent se coucher avant de reprendre.
- ces hommes sont déjà morts, ils ne le savent pas mais ça ne change rien ! j’ai besoin de ces terres et je les auraient, ne te méprend pas, je ne parle pas forcément de mort physique, je posséderai peut être leurs esprits, je ne le sais pas encore, si les enfants n’étaient pas là… mais je dois jouer avec cette carte aussi et ça ne me gêne pas, toi tu es une de mes cartes maîtresses, que cette histoire ne se reproduise plus, préviens moi à l’avance d’une évènements de ton passé qui pourrait nous faire du tord (le mage insiste sur le nous), avant de te laisser, je vais te donner un autre motif de réflexion : quel type de bras droit souhaites-tu être ? mon âme noire, mon bras de puissance ou autre chose ! je veux la réponse demain !
Après un dernier sourire confiant (presque amical), Shalandar rejoint les enfants,( cf post)
[…]

Shalandar se réveille, analyse la situation en quelques secondes, échafaude des théories se demande laquelle sera la bonne ? Puis il se tourne vers Marc
- ça suffit ! sa voix gronde, pourquoi avoir peur d’un fantôme ou d’un spectre alors que tu es avec moi !, réveille les enfants et dis leur de se placer en cercle et suivez moi, regardez aussi le sol, si je fais ce signe ordonne leur de fermer les yeux.
il y a tellement de confiance dans la voix du nécromant qu’elle doit être communicative, il se lève lentement s’époussète
[je et donne un peu de temps mon si précieux allié, qui que tu sois, frappe et tue ces nobliaux, peut être que je les aiderai si je cherche de la reconnaissance, sinon c’est toi qui bénéficieras de mon assistance]
Shalandar sort du temple et embrasse la scène, s’apprêtant à réagir.

HJ/ si le sort de protection du prêtre est efficace contre les morts vivants, il dit aux enfants de rester dans le cercle/HJ
PS : il est évident que son symbole est sorti, à portée de mains


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Message 57 sur 100 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-05 05:10
Marc écoute Shalandar lui faire son discours en restant silencieux. Il fixe le sol, n’osant visiblement pas soutenir le regard perçant du nécromant. Pourtant lorsque le mage lui annonce que les trois hommes en armes sont déjà morts, c’est un regard surpris qu’il récolte. Toujours silencieux, Marc hoche de la tête à sa question et lui répond :
- Vous aurez ma réponse demain, soyez en assuré.
[…]
Par l’embrasure de la porte, Shalandar voit alors le campement établi par les trois hommes. Deux d’entre eux sont un peu à l’écart, les bras croisés sur leurs armures métalliques, et regardent avec une sorte de délectation leur compagnon être empoigné par une forme vaporeuse dont les couleurs varient du blanc au noir. L’homme prisonnier de la forme flottante (qui n’est munie que de deux bras et d’une sorte de tête difforme), semble souffrir le martyre. Il se débat en effectuant des gestes désordonnés, alors qu’il semble se vider de toute sa substance vitale, comme si elle était aspirée par la créature dont il est prisonnier.
En quelques instants, la tête de l’homme retombe mollement sur le coté. La créature fantôme laisse retomber sa proie sur le sol, là à quelques pas du brasier qu’ils avaient allumé et se retourne vers les deux autres hommes. Elle tend ses mains rachitiques dans leur direction et Shalandar peut voir qu’il s’en suit comme une discussion ou plutôt des négociations.
D’un geste de la main, l’homme en plate indique le temple, puis ouvre sa main montrant quatre doigts.
Derrière Shalandar, les enfants encore endormis se sont placés en cercle et Marc a dégainé son épée.
(Hors jeu : le sortilège de Guivre n’est pas particulièrement efficace contre les morts vivants. Il afflige des dégâts, mais ne sera pas efficace contre les créatures qui résistent la magie. En fait tout dépend du type de créature. Je te laisse le temps d’une action avant de passer à la suite )



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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-05 06:09
Shalandar observe la scène avec un calme olympien, la vie de cet homme lui importe peu, il n’avait qu’à mieux choisir ses compagnons, la stupidité est mortelle dans ce monde de douleur ! et lui devait être particulièrement sot pour croire ces gens, en quelques seconde sa décision est prise.
- marc tu tueras ces hommes ! je me charge de la créature, ne vient pas m’aider et ne craint pas les coups je peux te rendre ton intégrité physique !
Le mage incante et sa toile d’araignée pars vers les deux hommes, les engluant, lui fier, s’avance vers le spectre, son symbole dans une main et son épée elfique dans l’autre.
- tu peux parler avec moi créature ou te battre, à ta guise
L'aura de confiance qui entoure le mage est presque palpable, ici, sur les terres de son dieux, pres des steles de pouvoirs que pourrait-on bien lui faire, si ce mort vivant est un esprit de ce lieux, il lui doit allégeance et shlandar sera un bon maitre, dans le cas contraire... et bien il n'est pas pretre pour rien
(HJ/ S’il a le temps, il a « béni » Marc pour le combat/HJ)


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-06 10:27
(Hors jeu : Attention à ne pas être trop sur de toi Shalandar... la dernière fois tu t’es retrouvé pendu par les pieds…
Il n’a pas le temps de bénir Marc ou alors, juste de lui faire croire qu’il est béni – la bénédiction est un sort de premier niveau et compte en tant que tel en plus de demander un certain temps de préparation)
Marc déglutit avec difficulté lorsque Shalandar lui ordonne de tuer les deux hommes d’armes. Il serre son épée et hoche de la tête, suivant Shalandar dans la direction des deux hommes et de l’étrange créature. Cette fois-ci Marc a bien noté dans sa tête les ordres donnés par Shalandar, mais avant de s’engager à sa suite il fait un signe aux enfants pour qu’ils restent en arrière et à l’abri dans le temple.
Lorsque Shalandar s’avance pour être à distance et incanter son sortilège sur les deux hommes en armes, l’un d’eux le pointe du doigt et la créature se tourne vers lui tout en commençant à avancer. Le sortilège fuse en direction de deux hommes en armes et les entoile, entravant leurs mouvements.
Marc se précipite dans leur direction, prenant soin de ne pas se prendre dans les soies gluantes, ni de s’approcher de trop de la créature vaporeuse.
De son coté, symbole divin brandit et épée en main, le nécromant se trouve face à la créature et semble marquer un temps d’arrêt avant de s’approcher tout proche de Shalandar et de commencer une guerre, une confrontation de l’esprit :
« Que me veux-tu mortel ? ! » Gronde une voix dans la tête du nécromant « Parle vite où péris ! »


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-07 16:16
Du coin de l’œil, shalandar vérifie que marc fait ce qu’on lui a demandé et glisse
-neutralise les plutôt si tu peux! avant de revenir à la créature


- je souhaite savoir s’il y a moyen de parlementer, esprit, tu es sur un sol consacré, à toi de voir !

le mage est pret au combat, toute sa volonté orientée contre les intrusions de la creature

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-13 06:08
Marc allait passer sa lame au travers du corps des hommes pris dans la toile d’araignée lorsque Shalandar lui hurle un contre ordre. Il rengaine alors son épée pour commencer à déchirer des morceaux de sa tunique pour en faire des liens.
Pendant ce temps là, la créature flotte toujours devant Shalandar et le fixe de ses orbites vides de toute expression. La réponse donnée par le nécromant ne semble pas la satisfaire et elle effectue un bref mouvement sur le coté avant de revenir se poster devant le mage. La voix du mort vivant gronde à nouveau dans son crâne :
- Oui, un sol consacré... qui est le mien ! N’abuse pas de ma patience mortel ! Que me donnes-tu pour satisfaire ma soif d’énergie ? Que m'offres-tu en échange de ta vie sauve ?

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-15 05:21
Shalandar accuse le coup si ces terres sont les siennes, alors cet esprit est celui d’un prêtre de son culte ou il est le gardien de ce temple. Il se remet de sa surprise
- je te donne ces hommes, il désigne les deux nobles et je souhaite te parler, si tu dis vrai, nous servons le même dieu et un conflit entre nous serait fratricide, parlons tu veux bien ? (tout ce la est dit à voix basse bien sur:)) il montre son symbole religieux, ostensiblement à l’esprit mais sa volonté n’a pas fléchie il découvre juste une nouvelle opportunité qu’il tente de saisir.
.



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-16 06:01
L’esprit baisse ce qui lui sert d’yeux, mais qui ne sont que des orbites vides et nébuleuses vers le symbole brandit par le nécromant. Une espèce de rictus indéchiffrable apparaît que son visage filandreux :
- Je prends ces deux vies, mais il m’en faut plus. Donne moi la troisième et celles que je sens pulser dans mes murs !
L’esprit flotte toujours au dessus du sol, lorsque Shalandar croit distinguer ce qui ressemblerait à des vêtements reconstitués par la forme vaporeuse. Des symboles apparaissent, des symboles des quatre éléments qui vêtissent la créature.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-18 08:24
Le visage de shalandar se fait dur, determiné, et se ferme

- impossible, elles servent mes interets immediats et à long terme, je suis disposé à te sacrifier des vies pour peu que j'y trouve un interet mais pas celles-ci et ce n'est pas negociable.

pus que jamais, le necroamnt est pret au combat


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-20 09:25
Le refus du nécromant a l’effet d’un souffle sur la forme qui commence à s’éparpiller. Les symboles qui commençaient à apparaître s’estompent soudain. Les brumes qui forment son corps semblent se dissiper en une sorte de brouillard sans forme particulière alors que la voix de l’esprit gronde dans le cerveau de Shalandar :
- Cela n’est pas suffisant, mortel ! Je me servirai puisque tu ne me les offre pas et ensuite, je te prendrai à ton tour !
Lentement, la forme se dirige vers le temple en lévitant au dessus du temple.
Pendant ce temps, Marc a terminé de ligoter les deux hommes d’armes.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-20 12:18
shalandar ne l'entend pas de cette oreille, il invoque ses "projectiles magiques" en esperant blesser la creature


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-21 11:21
Deux projectiles lumineux filent des doigts du nécromant pour venir s’écraser sur le spectre qui se dirigeait vers le temple. Une sorte d’explosion d’énergie se perd dans un nuage de fumée vaporeuse. Un rugissement se fait alors entendre dans la tête de Shalandar alors que la créature fait volte face :
- Comment oses-tu ? ! Minable mortel ! Tu trépasseras de part mon fait !
La structure vaporeuse reprend alors la direction inverse pour fondre sur le nécromant à tout vitesse. Elle sera bientôt au contact, Shalandar a encore l’occasion de porter une attaque magique s’il le souhaite.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-21 13:22
HJ/ et bien nouveau projectiles magiques puis symbole religieu et épée elfique si rien ne marche /HJ


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-26 05:54
(Hors jeu : j'attire ton attention sur les points de règle suivants :
Si Shalandar lance des sorts de mage - comme les deux missiles magiques et sa toile d'araignée - c'est qu'il ne porte pas d'armure - ce qui parait logique étant donné qu'il vient d'être réveillé au milieu de la nuit.
D'autre part, je ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il utilise l'épée malgré le fait que ce ne soit pas une arme qu'il sache manier. Il faudra donc compter sur des malus d'utilisation - au jet de toucher.)

Deux autres nouveau missiles magiques viennent percuter la créature qui fond sur le nécromant. Une fois de plus, des perturbations sont visibles dans son corps nébuleux, une fois de plus les orbites vides semblent prendre une expression de colère, de haine et de rage encore plus grande.
Trés bientôt, les mains vaporeuses du spectre viendront toucher le cou du nécromant.

(hors jeu : tu entends quoi par utilisation du symbole religieux ?)

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-26 07:07
HJ/ j'imagine que c'est un mort vivant donc on peut le faire fuir ou le detruire dans add2 non???; pour le reste pas de problème/HJ


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-04-28 11:27
(Hors jeu : j'aurais beaucoup apprécié que tu me décrives la façon dont Shalandar tente de repousser cette non-vie, avec quels mots, etc...)


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-04-28 18:53
Shalandar voit s’approcher le mort vivant avec confiance, il sourit même, cela n’émousse pas sa détermination, bien au contraire, cette créature n’est pas aussi invincible qu’elle veut le faire croire, de pitoyables projectiles magiques l’ont blessés alors l’épée magique lui arrachera des cris, et puis il pourra reculer vers l’abris de sa guivre de garde, voilà un allié utile et, surtout, il était sur les terres de son dieu, ses terres par conséquent, la créature disait en être la gardienne, elle était liée à ce temple, lui non, si combat il devait y avoir ce serait un avantage de plus.
Shalandar ne sourit plus, il serre les dents, le moment est venu d’éprouver sa foi.
D’ailleurs , est-ce vraiment utile ? son dieu sait qu’il sera bientôt baron, il épousera Hermangarde et avec elle son politicien de père, ensuite, il apprendra des sorts utiles en dominant cette insatiable princesse, cela lui sera facile d’ailleurs, après il reviendra ici, restaurera ce temple, le temple de Velar.
Il regarde la créature, la voilà à distance et, alors, il parle :


- par les quatre artefacts qui commandent aux éléments, par la volonté qui mena à leur découverte et à leur contrôle, par l’ambition suprême, flamme qui jamais ne s’éteint, au nom de Velar L’Imperator Rex, créature de la non vie, soumets toi et obéis ou retourne au néant !
Sa main droite brandie le symbole de son culte, sa main gauche, s’est refermée en signe de domination et de contrôle, son cœur ne connaît pas le doute, son dieu lui a prouvé qu’il l’observait et que, aujourd’hui il veillait sur son destin !

(a toi master )



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-03 10:51
(Hors jeu : Belle description , je passe donc à la suite )

Alors que la voix de Shalandar gronde et monte, Marc redresse la tête regardant et écoutant stupéfait les paroles prononcées par le prêtre.
Lorsque le nécromant brandit son symbole religieux, demandant à toute sa foi de faire son office, le non-mort marque un léger temps de pause, ses orbites semblant foudroyer Shalandar. Il s'arrête et déclare de sa voix glaciale et tonnante :
- Les quatres artéfacts ? Rien que ça ! Mais maîtrises-tu au moins chacun des éléments ? Nous allons voir cela !

Tendant ses mains en direction de Shalandar, la créature vaporeuse se pare d'une robe portant les runes de pouvoir du vent. La brise se lève immédiatement et commence à tourbilloner autour de lui faisant virvolter les feuilles mortes, la toile d'araignée et les cheveux des quatre hommes.
Une bourrasque plus forte que les autres, vient frapper Shalandar, comme un coup de massue. Le prêtre sent ses jambes faiblir et est obligé de mettre en pied en retrait pour prendre appuis et résister.
- En veux-tu encore, mortel ?


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-04 05:27
- La station debout n’est pas obligatoire pour utiliser la puissance de mon symbole ! je suis bien aise que maîtrises les vents mais cessons ces jeux infantiles, je te renouvelle ma proposition de coopération saisi là ou enferme toi dans ton attitude belliqueuse mais épargne moi ces démonstrations !

Shalandar ballotté par les vents n’a rien perdu de sa superbe, bien au contraire, ses cheveux volant autour de lui accentue son aspect ténébreux et forment comme une crinière, sa voix, aussi, n’a rien perdu de sa force.

- et n’oublie pas qui tu sers ! cela t’évitera une erreur fort regrettable dont tu pourrais te mordre les doigts !

Symbole brandi il avance, lentement, d’un pas vers le mort-vivant.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-06 03:33
L'assurance du prêtre commence visiblement à agacer la créature. Ce qui lui sert de visage se déforme et d'un rapidement mouvement de bras, elle indique aux vents un ordre.
Shalandar, sent comme un coup qui vient le frapper en plein dans l'estomac, lui coupant la respiration.
La créature n'avance pas et déclare :
- Je ne sers plus personne mortel ! Tu vas mourrir par les quatre éléments ! Voyons coment tu résistes au vent et à la terre !

D'entre les brins d'herbe, la terre commence à se soulever et à troubillonner emportée par les bourrasques de vent. De petits cailloux et de la poussière se mettent à voltiger, frappant et cinglant le visage du nécromant, venant brouiller sa vision.
- Pour la dernière fois, je le répète ! Donne moi les vies situées dans le temple !


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-06 04:08
Shalandar ne doute pas, ce sentiment lui est étranger, même s’il devait mourir et bien il mourrait avec le sourire par contre il s’interroge, pourquoi son dieu ne le soutient pas ! pourquoi ne repousse-t-il pas cette créature ? pourtant les enfants ne doivent pas être sacrifier aux intérêts mineurs de ce mort vivant, ils ont leur place, une place de choix dans l’échiquier du destin de Shalandar et il respecte les principe de son dieu, parole donnée ne peut être rompue … le mage renonce à comprendre que son dieu fasse ce qu’il veut !
- jamais gronde-t-il insensible à la douleur serrant simplement les dents, Marc fuit avec les enfants, je le retiens !
Et, au milieu de la tourmente, toujours impassible, Shalandar en appel à son dieu pour qu’il le camoufle à la vision de la créature !

HJ/ je pense qu'il est urgent que nous nous retrouvions sur msn et/ou que tu liberes ta boites mails les miens ne passent pas:(/HJ

De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-08 08:15
(Hors jeu : Ma boîte mail n'est pleine qu'à 50%, mais je sais que les mails en provenance de Wanadoo ont du mal à arriver... quand à se retrouver sur MSN, c'est le hasard qui décidera , mais ce sera avec plaisir .
Tu préfères attendre qu'on se croise ou que je continue à répondre ?)




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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-08 19:56
Hj repond plutot;)/Hj


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-13 08:00
Aussitôt qu'il comprend le sens de ce que lui ordonne le nécromant, Marc se précipite en direction de la batisse pour rassembler les enfants.
Shalandar a tout juste le temps d'incanter son sortilège d'invisibilité aux morts vivants alors que le monstre se rapproche de lui rapidement.
(une chance impressionnante, j'ai raté mon jet). La créature cesse alors de bouger et se retourne sur elle même cherchant visiblement à trouver le nécromant. Le mort vivant gronde :
- Où es-tu humain !? Te fais-je donc tant peur que comme un couard tu fuies ?!


Invisibilité aux morts vivants :
Durée : 6 rounds
Effets : Les morts-vivants affectés perdent la trace de la créature protégée et l'ignorent pendant toute la durée du sort. Ceux qui ne possèdent que 4D de vie ou moins sont automatiquement affectés, mais les autres bénéficient d'un jet de sauvegarde. Notez, qu'un prêtre protégé ne peut pas repousser les morts vivants affectés. L'invisibilité prend fin immédiatement si son bénéficiaire intente une action offensive. Il est en revanche possible de lancer des sorts tels que Soins, augure, cantique, etc... en demeurant invisible. L'élement est le symbole religieux du prêtre.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-13 14:45
Shalandar ne prend pas la peine de repondre à cette insulte, cette créature se trompe sur son compte, elle va connaitre sa colere , profitant de son temps, il augmente, par priere, l'éfficacité de son arme ou de lui même, se soigne si la magie de la créature l'a blessé puis, la contournant, se place dans son dos et se souvenant de son époque aventureuse le frappe violemment, mettant fin au prodige mais rendant l'echange plus équitable

[...]
-tu peux te rendre ou souffrir, à ta convenance!
le symbole entre lui et la créature, épée levée, prete à frapper, shalmandar recule vers la batisse pour beneficier de la guivre de garde et d'un supplement de prodige de son dieu

HJ/ je te laisse gerer l'aspect technique en esperant que tu as compris mes intentions, en cas de soucis, msn powa nb: si le monstre ataque les enfants, ou marc, le necromant ataque, de dos , immediatement/HJ


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-18 04:10
Shalandar invoque donc une lame enflammée pour accroître les effets de son épée. Alors que sa voix monte pour invoquer la puissance de son dieu pour le seconde fois et lui octroyer une peau d'écorce, le fantome parvient à le localiser à peu près et d'un geste ample et rapide du bras, propulse une bourrasque de vent qui déséquilibre le prêtre.

La créature s'approche de lui, sans pour autant le voir et Shalandar en profite pour le contourner afin de le frapper sournoisement. La lame elfique tranche dans la brume, comme s'il s'agissait de beurre et le créature crie de ce qui pourrait être de la douleur, tant soit peu qu'un mort vivant puisse en ressentir.

Le contact avec la lame semble être sa fin. En effet, Shalandar n'a pas à reculer vers la batisse, la brume se concentre soudain pour terminer en une sorte d'explosion et s'éparpille partout autour de lui, laissant quelques lambeaux de brouillard dans les hautes herbes.

Shalandar est seul devant l'ancien temple de son dieu, deux hommes armes pris dans une toile magique un peu plus loin et Marc et les enfants déjà loin dans la forêt.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-18 04:46
Shalandar n’est pas dupe, un mort vivant aussi puissant ne disparaît pas aussi facilement

- Marc revient avec les enfants mais soit prudent !
Puis il se tourne vers les ruines

-toi dont je ne connais pas le nom, je sais que tu te régénères quelque part, lorsque tu reviendras sois disposé à une transaction équitable et ne tente pas de me flouer, je peux t’apporter beaucoup mais tu devras m’en donner autant ! Tu aurais du transiger et tu serais sustenter à l’heure actuelle au lieu d’être blessé.

Le nécromant recule puis fait volte face et se dirige à grands pas vers le nobliaux et son acolyte, il a une démarche impérial d’homme qui, une fois de plus à survécu, mais sans en être grisé pour autant, bien au contraire, ses sens sont en éveil et le moindre mouvement suspect le fera se mettre en garde.
Arrivé devant le duo, il plante son épée dans le sol pour qu’elle soit à portée, vérifie la solidité des liens puis se plante face à eux, un sourire mauvais aux lèvres.
- bien faisons court : qui êtes vous, que faites vous ici, pourquoi avoir sacrifié votre compagnon, qui est cette créature ? soyez concis, je déteste perdre mon temps, cela me navre et ensuite, je fais des choses fort regrettable pour la victime


Il a, bien sur, fait éloigné les enfants en demandant çà Marc de veiller sur eux et de planter des torches à la périphérie du campement et de l’appeler au moindre signe bizarre… sans exagération cela va de soit



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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-24 05:14
Les deux hommes toujours prisonniers de la toile d’araignée ne se débattent plus du tout depuis bien longtemps. Au contraire, ils semblent particulièrement sereins.
Celui qui est le plus armuré et qui porte les vêtements et l’arme de plus belle facture, prend la parole et répond à Shalandar qui entend pour la première fois le son de sa voix, une voix grave, chaude et posée :
- Je suis le Comte de Brenouilles et voici mon jeune frère, je suis le propriétaire de ces terres maudites. Libères moi et je ferais de toi mon héraut, si tu as une explication logique pour te trouver en compagnie d’un braconnier dont la tête est mise à prix. Libère moi et je te conterais toute l’histoire, toi qui sais faire obéir les esprits et qui mérite le respect. Je te conterais pourquoi j’ai du sacrifier l’homme qui gît là, je te conterais toute la malédiction qui plane ici… Libère moi et parlons d’homme à homme.

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-24 07:52
Shalandar regarde l’homme droit dans les yeux, semblant peser le pour et le contre, le jauger pour savoir à quel degrés il peut lui faire confiance !

- Soit seigneur, je vais écouter votre histoire et vous libérer, votre frère répondra pour vous d’une éventuelle duplicité ou trahison, pour ce qui est de mon serviteur, le temps viendra des explications mais je souhaite qu’elles n’interfèrent pas sur notre discussion à venir, par respect pour vous je ne porterai pas la main sur votre arme qu’elle est chose sacrée pour ceux de votre rang !

Le mage, libère l’ hommes après un dernier regard pour leur signifier qu’il serait suicidaire de l’affronter ou d’attenter à sa vie.
- je vous laisse libérer votre frère !

Il leur indique le feu et, tranquillement s’assoit face à eux ; à distance respectable (sauf bien sur si libéré, il attaque tout de suite)
Le ton du mage est posé et calme, sur de lui, prestance contre ascendant naturel entre les deux hommes.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-25 10:30
Le Comte aussitôt libéré, se frotte les deux poignet et plonge son regard fier dans celui du nécromant, comme s'il le jaugeait. Il libère ensuite celui qu'il a nommé son frère et vient s'asseoir autour du feu. De longues minutes de silence se passent, alors que l'homme semble retrouver un peu plus de prestance et de droiture. Il prend une longue inspiration et commence alors à parler :
- J'ai hérité de ces terres comme mon père avant moi les avait hérité de son père. Aussi loin que je puisse me souvenir ces terres ont appartenu à ma famille, la famille des Comtes de Brenouilles. Ces terres ont toujours été réputées comme maudites dans ma famille, retenant dans leurs entrailles une malédiction accablant tous les chefs de famille, les uns après les autres. Lorsque mon père a rejoind Setos pour son dernier voyage, j'ai hérité de cette malédiction avec les terres.

Le Comte redresse la tête, pour chasser le poids qui pèse peu à peu sur ses épaules au fur et à mesure qu'il parle :
- Cet esprit, que tu as combattu, hante ces terres réclamant des vies chaque semaine. Il vient tous les six jours me rappeler dans mon sommeil que je lui dois une vie, il me laisse le choix de cette vie, mais en cas de retard, il vient et prend un membre de ma famille... L'année dernière, c'est mon fils qu'il a pris... J'ai tout essayé, j'ai essayé de le combattre de part les armes, mais il y semble insensible, j'ai demandé à mon sage de conjurer le sort, il n'y parvient pas... Je m'étais résigné à lui offrir une vie chaque semaine, jusqu'à ce que je t'ai vu à l'oeuvre... toi et... ton symbole... Aide moi et je te couvrirais d'or, je t'offrirai la renommée, je ferais de toi mon sage...


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-05-25 18:26
Shalandar écoute avec attention le récit du conte de Brenouilles puis garde le silence un instant après que celui-ci ait terminé son court exposé, il le regarde droit dans les yeux lui ainsi que son « frère »

- bien , conte, j’ai écouté votre histoire et je suis disposé à vous aider contre récompense mais peut être pas forcément ce que vous croyez, avant tout, parlons de cette malédiction qui , pour le moins, perturbe votre existence ; il est évident que vous ne me dites pas tout et cela m’est fortement dommageable et, en outre, inacceptable, donc je veux l’entière vérité, aucun détail ne devant être moins sachez, en plus, que cette faiblesse peut être un avantage, en effet, cette créature est, selon des termes que j’ignore, liée à vous, c’est une base de travail, une autre approche est de savoir quelle distance elle peut parcourir, peut elle attaquer dans votre château et si oui où se trouve-t-il donc voici ma première consigne, la prochaine fois qu’elle viendra réclamer son dû désignez moi comme votre offrande !
à tout cela je souhaite que vous pensiez cette nuit à l’abris de mon feu et non point ici, ensuite, voilà ce que je demande comme prix de mes services, cela sera consigné par écrit bien sur !:
vous me donnez ce lieu et les bois, s’ils vous appartiennent dans un rayon de 150 pas autour de la bâtisse et un accès libre à moi et mes gens, ensuite, vous financerez tout ou partie de sa restauration, vous n’avez rien à craindre de moi car je ne suis pas de nature belliqueuse et fort arrangeant, par contre je suis vindicatif et une trahison serait extrêmement mal vu, voilà a tout cela vous devez pensez cette nuit et, mais cela va de soit, mon serviteur ne sera plus victime de votre vindicte, je lui demanderai de présenter ses plus plates excuses et il tentera de compenser les désagréments qu’il aurait pu vous causer !

Le mage se lève et se dirige vers le corps

- je vous rejoins mais je vais d’abord ausculter le corps pour savoir de quoi se nourrit cette créature.
Lors de toute la conversation, le ton du mage est clair et puissant, témoin de sa grande force, respectueux mais sans être obséquieux.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-05-28 06:37
- Te donner ces terres ? Tu veux ces terres ?
Le Comte laisse sortir sa surprise. Jamais il n'aurait pensé qu'on lui demande cela. Même réparée, que pourrait-on faire de cette ruine, si loin de la ville et de tout village conséquent. De plus, pris dans une enclave, même disposant de droit de passage, le Comte a du mal à voir ce que cet homme pourrait en faire. Y vivre ? Cela ne serait que pure folie ! Si cela ne tenait qu'à lui, il lui donnerait sur le champ ces bois et cette ruine !
Le Comte se lève en hochant de la tête. Autant ne pas se précipiter. Après tout, cet homme, il ne le connaît pas et il est en companie plus que douteuse... La nuit portera conseil.

Shalandar s'approche donc du cadavre qui gît sur le sol. L'homme, bien que portant une armure de mailles, n'a pas la carrrure qui va avec... bien trop frêle.
D'étranges marques se trouvent au niveau de son cou. Des marques à la fois bleutées et rougeatres, des marques faites d'une multitude de petites entailles par lequel son sang a terminé de se répandre sur le sol. C'est comme si la substance de son corps avait été vidée, comme aspirée. Sa peau a à présent une texture qui se rapproche d'une gélatine rosée légèrement translucide.
Hormis ces marques au niveau du cou, Shalandar ne remarque rien d'autre qui aurait pu causer la mort.


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Message 88 sur 100 dans la discussion


De : tzarwolf
Envoyé : 2004-06-05 18:50
Shalandar tente de percer le mystère de ses blessures à l’aide de ses connaissances, mémorisant les détails pour un complément ultérieur d’information, ensuite, il déshabille la victime à la recherche d’autres indices, vérifie s’il est mort ou susceptible de revenir une deuxième fois dans le domaine des vivants. Une fois les derniers indices collectés, il s’éloigne non sans avoir transpercé le corps avec sa lame (celle du sacrifié) au niveau du cœur.


Il revient vers son campement, regarde le conte et son frère

- je propose que nous dormions désormais, vous qui êtes guerriers devriez organiser des tours de garde, comme vous êtes de haute naissance je vous en laisse la charge vous êtes plus compétent que moi, n’omettez aucun détail demain à mon réveil même des choses qui pourrez vous paraître insignifiante et réfléchissez à ma proposition pendant que je penserai à la votre.

Après un dernier regard, il s’allonge sous sa couverture et s’endort, espérant pouvoir apprendre tranquillement ses sorts.


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Message 89 sur 100 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-09 05:34
Le nécromant ne trouve pas d’autres marques sur le corps du défunt et n’a jamais vu de telles blessures pouvant engendrer la mort. L’homme est bel et bien mort et ne se relèvera pas, à moins d’user de la magie des manipulateurs de corps sans vie.
Le Compte et son jeune frère ont semble t-il un peu discuter pendant que le nécromant auscultait le maccabée. Il se lève à l’arrivée de Shalandar et lui déclare :
- J’ai bien réfléchi… Demain nous irons dans mon château et je ferais le nécessaire pour que ces terres soient tiennes. Je te fournirais ensuite quelques hommes, si tu le souhaites pour t’aider dans ta tâche. Une fois que tu auras exterminé ce fléau, je te ferais payer les réparations…
Le mage a bien du mal à trouver un repos réparateur. En effet, les enfants sont encore assez effrayés parce qu’ils ont vus et sont particulièrement agités, se réveillant parfois en sursaut après un cauchemar. Bien que Marc ait pris l’initiative de veiller pour garder un œil sur les nobliaux et les enfants, la nuit est courte… très courte.
Le lendemain matin Hermangarde n’est toujours pas arrivée. Le Comte précise à Shalandar :
- J’ai un détail qui m’est revenu en mémoire cette nuit. Je me souviens que lorsque je me suis rebellé contre l’esprit maléfique, celui-ci m’a touché. J’ai senti immédiatement un froid intense et une grand faiblesse m’envahir au fur et à mesure que mes forces me quittaient. (comprendre, drain d’énergie, donc d’expérience, donc de niveau ). Peut être cela est-il important…


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-06-17 04:21
Shalandar est d’humeur maussade et passablement irritable ce matin, Hermangarde doit chercher à le provoquer pour le faire attendre de la sorte, peut être qu’elle ne l’aime plus ?? voilà , pour une fois qu’il ouvre son cœur, il est bien récompensé !!!!
En plus, et cela ne le calme pas le moins du monde, il a passé une nuit de m…. avec des enfants qui couinent alors qu’il les a sauvé au péril de sa vie, des enfants que sa douce et tendre « femme » lui a fourgué pour aller gambader dans les bois, il serre les poings, tout home doué de raison sait que ce n’est pas le moment de lui parler, il dit à Marc

- je vais à la rivière, dit à cette marmaille d’en faire autant et qu’ils se lavent, surveille les et dors un peu en leur interdisant de s’éloigner de toi, je viendrais vous chercher, puis, comme s’il s’apercevait de sa présence, il se tourne vers le conte, messire vous me trouvez fort marri mais il me faut attendre ma compagne alors vous pouvez partir devant en m’indiquant comment vous rejoindre, ce que je ferai soyez en certain ou vous patientez avec moi mais loin de ses ruines ! l’information que vous m’avez donné est extrêmement importante et pertinente, j’en ferai bon usage, si vous aviez son nom autre chose ? ce serait merveilleux, je vous laisse réfléchir, vous me trouverez dans l’eau, à tout de suite !
et, d’un pas résolu, se demandant comment il punira cette garce qui a osé se jouer de lui, fonction bien sur de l’excuse qu’elle trouvera et de son attitude, le mage s’éloigne à longues enjambées vers la petite rivière qui coule non loin avant de s’immerger complètement dans l’eau froide qui lui donnera un coup de fouet
il jette par dessus son épaule , à l’adresse des enfants.
- et vous les mômes préparez quelque chose à manger pour mon retour !!!


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-18 09:57
(Hors jeu : pas de soucis pour tes sorts, il te faudra simplement penser à prier un peu et à bouquiner ton livre de magie.
On dirait que le coté lunatique et Shalandar ressort avec Hermangarde qui le fait poireauter… et il est même pas inquiet et préfère la traiter de garce ? ! ?)
Le Comte semble un peu refroidi de devoir partir sans celui qui promet d’être son sauveur et le libérateur de sa vie. Il prend congés avec son jeune frère après avoir donné les instructions pour se rendre dans son domaine à Shalandar.
Les enfants sont plutôt mécontents de l’attitude du mage qui a changée et qui n’est plus protectrice à leur égard. Ils ne comprennent pas pourquoi il se fait aussi autoritaire alors qu’ils n’ont rien fait de mal et qu’ils se sont montrés plutôt exemplaires aidant à ramasser du bois pour le feu et à préparer le repas de la veille. Marc obéit aux ordres du nécromant sans dire un seul mot. Il voit bien que l’heure n’est pas venue pour parler à celui qu’il s’est engagé à servir. Il fait en sorte que le petit déjeuné soit préparé avant d’aller prendre un peu de repos.
Pendant se temps là, Shalandar va à la rivière pour se laver. Il patauge dans l’onde rafraîchissante depuis quelques minutes lorsqu’un aboiement grave se fait entendre des buissons. Le mage, reconnaît Gorgoth. Bientôt sur l’autre rive apparaissent dans cet ordre : le chien qui se précipite à l’eau pour aller montrer à Shalandar combien il semble heureux de voir son « ami », Hermangarde à la robe salie, aux traits tirés, aux yeux cernés, aux cheveux décoiffés tenant par la bride un cheval sur lequel est juché son frère, le torse nu arborant de nombreuses plaies profondes, la tête dodelinante et pendante sur le coté. Devant lui un autre hommes est passé en travers de la selle, le druide rencontré il y a plusieurs jours, le corps couvert d’étranges marques.
Le fille du baron semble particulièrement arasée et fatiguée. Elle fait passer avec difficultés le destrier sur le gué pour se rendre sur l’autre rive. Une fois la rivière traversée, la jeune femme trébuche, mais se reprend pour mener les deux blessés prêts des ruines. Elle sent la fumée à plein nez et adresse un sourire faible à Shalandar ayant à peine la force de lui parler.
(Je prends sur moi de dédoubler la belle pour ne pas te faire patienter encore plus... vas-y défoule toi )

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-06-18 18:04
(HJ Shalandar est pas lunatique, il a juste très mal dormi à cause des enfants qu’il a sauvés hier , en outre je te rappelle que c’est Hermangarde qui a demandé à partir seul et lui a dit qu’elle le retrouverait le soir , en plus il a un puissant mort vivant sur le dos ce qui n’arrange pas son humeur )

Après avoir pris bien note du chemin à faire et l’avoir assuré qu’il passerait, ajoutant même :
- préparez donc le contrat de session de terrain messire car nul doute que je tuerai cette chose même si cela doit me prendre du temps, et n’hésitez pas, c’est vraiment important à demander à votre famille de vous dire tout ce qu’ils savent sur lui ou elle !
Le mage rejoint la rivière pour se baigner.


Shalandar voit arrivé tous ces gens avec surprise et colère, où est-elle encore allée se fourrer cette débile !! . Il la regarde passer en caressant machinalement son ami canin qui, au vu de son intelligence , n’est pas prêt de le détester, il les observe rejoindre le camps ou les attendent les enfants et le déjeuner, là, elle se retourne, après avoir manqué de se vautrer lamentablement, lui ne pouvant s’empêcher de penser que ça la calmerait un peu et que ça lui ferait perdre encore un peu de sa superbe !.. et… lui adresse un petit sourire…
Ses épaules s’affaissent, son problème c’est qu’il aime cette femme ! voilà tout
Il respire un bon coup et dit simplement:
- vient avec moi toi, on va rejoindre ton maître et son imbécile de sœur, mais il manque de la colère dans le ton de sa voix
A grande enjambées, il rejoint le groupe appelle Marc, passant à côté d’elle en lui glissant
- va te débarbouiller et repose toi sur la berge, je viens te rejoindre après mettre occupé de ton frère et du druide, un enfant t’emmènera à manger, c’est une de ses phrase avec un ton sans réplique qui invite à suivre les consignes sans attendre sa réponse, il dit à Marc, :
-aide moi à porter ce paladin prés du feu !

tous deux soulève le pal et le porte prés des flammes, l’allongeant sur des couvertures
-déshabille le, je vais voir si le druide est transportable ou même si on peut le faire s’approcher
il ausculte le druide pour savoir s’il est malade ou contagieux puis, ; si ce n’est pas le cas, toujours avec l’aide de marc, il le transporte à coté du frère.
Il les soigne grâce à sa magie et les laisse, disant aux enfants :

- suivez moi !, il les emmène à l’écart avant de reprendre, ce matin je n’ai pas été très gentil avec vous, deux raisons, 1*/ vous m’avez empêché de dormir hors j’ai besoin de sommeil, 2*/ la dame qui est là-bas (il désigne Hermie) m’avez promis une chose qu’elle n’a pas respecté et je l’aime beaucoup alors, comme vous, je n’étais pas content mais vous n’auriez pas du faire les frais de ma colère et je m’en excuse, voilà, vous pouvez jouer en attendant notre départ mais ne vous éloignez pas trop.

il termine de s’occuper des blessés avant de rejoindre hermangarde (avec de la bouffe ). Avant de se faire, il dit à Marc :
- je suis pleinement conscient de mes défauts mais je suis loyal, ne l’oublie pas, car il n’y a que ça qui compte, il sourit, d’acord je suis un chieur mais ne le répète à personne ou je te transforme en poulet .
HJ/ il est évident qu’il a bien soigne les deux blessés et qu’il a essayé de voir de quoi souffrait le druide avant de partir, si Hermangarde n’a pas « obéie », il ne la rejoint pas et l’ignore /HJ


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Message 93 sur 100 dans la discussion


De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-22 13:57
Hermangarde lance un regard reconnaissant à Shalandar qui prend les choses en mains. C'est avec une lassitude certaine et un soulagement qu'elle obéit sans dire un mot, lui adressant simplement un faible sourire avant de se rendre à la rivière.

Guillaume n'est pas inconscient, mais est beaucoup trop faible pour marcher et c'est sans refus qu'il accepte de l'aide pour s'allonger et prendre le repos dont il a besoin. Lorsque Shalandar veut le soigner, Guillaume interrompt son geste en indiquant le druide qui est lui inconscient et brulant de fièvre :
- Faites ce que vous pouvez pour lui avant...
Aurélius est bouillant, sur son corps d'étranges marques sont apparues de dessous son épiderme, des marques qui ressemblent à des racines enlacées, presque à des serpents noués ou à des tentacules noires et brunatres.
Le nécromant ne peut pas trouve pas d'origine épidémique connue à son état. Guillaume lui précise simplement :
- Hermangarde lui a donné des infusions d'écorce de saule... ça a fait baisser sa température de façon temporaire... je n'ai rien pu faire...
Shalandar ne peut rien faire d'autre pour le moment... Il va donc rejoindre Hermangarde, une fois Guillaume remis sur pieds.
Marc ne bronche pas devant la menace de transformation en poulet mais notre que l'humeur de son maître semble avoir tourné au mieux depuis le retour de sa Dame.

La fille du baron est avachie à moitié dénudée dans l'eau, ne portant que sa tunique de lin blanc. Elle est allongée à plat ventre sur le bord de la berge. Lorsque Shalandar approche, elle ne relève pas la tête et le mage s'aperçoit qu'elle s'est endormie, comme un enfant se serait endormi en jouant, sans même arrêter son activité pour prendre une position plus confortable.


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-06-22 19:25
Voyant le spectacle, Shalandar fait demi tour, il revient au campement, prend une couverture et une serviette, et s’adresse à Marc
- tu vas fabriquer une civière de fortune pour porter notre blessé principal, pendant ce temps je vais rejoindre ma femme, ne viens nous chercher qu’à la mi-journée, alors nous mangerons puis nous partirons vers le domaine de ce conte, surveille les enfants si tu en as envie ou repose toi ! d’ailleurs non, repose toi, tu as suffisamment veillé cette nuit, j’ai besoin de toi frais et dispos, à tout à l’heure que l’on ne nous dérange pas sans raison.
le mage revient vers Hermangarde, il étale la couverture au pied d’un arbre, s’approche de l’eau en sort la demoiselle puis al déshabille avant de la sécher et de s’allonger avec elle contre l’arbre (non s’en avoir replié la couverture pour cacher sa nudité et mis ses affaires à sécher)
- dors ma chérie, se contente-t-il de dire, il la regarde un instant avant de rentrer en prière puis il la prendra dans ses bras en attendant qu’elle se réveille.


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-06-30 06:12
C’est comme si elle sortait d’une profonde torpeur. Elle se sent bien, en sécurité avec ces bras qui l’entourent, cette odeur qui commence déjà à être familière… Lentement, Hermangarde ouvre les yeux en les clignant légèrement éblouie par le soleil au zénith. Les quelques heures de sommeil qu’elle vient de prendre malgré elle lui ont permis de remettre la plupart de ses idées en place et de reprendre les forces qui l’avaient quittées après ces longues heures à passer sans repos aucun.
Elle ouvre les yeux sur le visage de Shalandar qui la tient dans ses bras. Un visage familier, un visage chéri et aimé. Un sourire vient éclairer le visage de la baronne alors que de sa main elle va caresser la joue du nécromant tendrement. La première chose qu’elle prononce est :
- Excuse moi… Je n’ai pas pu te prévenir de mon retard… je…
Hermangarde se redresse tirant à elle la couverture pour masquer sa poitrine nue aux yeux de ceux qui se trouvent un peu plus loin au campement. Elle se penche vers Shalandar pour l’embrasser avant de commencer à s’expliquer :
- Lorsque je suis arrivée à la tour, je n’ai trouvé qu’un seul de nos destriers. J’ai aussi trouvé le druide inconscient brûlant de fièvre avec ses étranges signes sur sa peau. Il n’y avait nulle trace de Guillaume ou des autres. J’ai donc repris la route avec le druide, ne pouvant pas le laisser ainsi livré aux bêtes de la forêt. Là, j’ai croisé la route d’un forestier qui m’a informée avoir rencontré mon frère et l’avoir laissé presque mourant dans une futaie pour aller chercher des plantes curatives. Il m’a conduit jusqu’à cette futaie, tout près de l’origine de l’incendie, qui se trouvait être le prolongement des souterrains et du temple que nous avons visité. Malheureusement Guillaume avait déjà disparu et les traces sur le sol laissaient supposer qu’il avait gagné la bâtisse en feu. Têtu comme il sait l’être cela ne m’a pas étonnée. Je ne pouvais pas le laisser mourir dans cet endroit sans tenter de faire quelque chose. Aidée de ce forestier et toujours accompagnée de Gorgoth, nous avons donc été récupéré Guillaume qui gisait dans les sous sols après avoir occis les prêtres restants. J’ai compris que ce temple était le prolongement des souterrains lorsque j’ai vu quelques adolescents décharnés et pauvre ères que nous avions vus plus tôt. Nous sommes tous sortis des lieux. Le forestier s’en est allé de son coté et les jeunes n’ont pas voulu m’accompagner. J’ai donc repris la route avec Guillaume et le druide, voyageant toute la nuit pour revenir le plus tôt possible… Je… je suis vraiment désolée de t’avoir fait patienter et d’avoir pu te causer de l’inquiétude… Je… je devais sauver mon frère…


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-06-30 17:36
Que répondre à ça ? Shalandar hésite, il la regarde de son regard profond et sondeur, il sait que Hermangarde est une noble de pure souche, même si les gobelins lui ont enseignée un peu d’humilité, il doit lui en coûter de s’excuser et le simple fait qu’elle reconnaisse sa faute est une bonne chose.

- bien mon amour, c’est pour ça que je t’aime alors je ne vais pas venir te le reprocher maintenant mais ne me refait jamais plus une frayeur pareille, surtout pour ton imbécile de prétentieux de frère
il la caresse, presque distraitement avant de poursuivre
- il m’est arrivé, à moi aussi quelques aventures mais nous en parlerons en chemin, habille toi et rejoins moi au camp, nouveau baiser, nouvelles caresses et shalandar se lève pour se diriger vers le groupe.

Il appelle les enfants pour les rassembler, réveille Marc et les blessés
- nous partons pour le château du conte, nous avons à faire.
lui même rassemble ses affaires et se prépare, une fois que tout le monde est prêt, il commence à partir, suivant les consignes de son futur mécène. Chemin faisant, il résume à Hermangarde, qu’il garde à ses côtés, bien évidemment, ce qui s’est déroulé la nuit dernière dans les abords du temple.
- voilà où nous en sommes, tu vas donc étudier cette épée et moi les moyens de tuer ce montre, pour ton frère et le druide nous les confierons à un temple ou a un prêtre et ce soir, nous serons tous les deux, pour les enfants, que comptes tu faire exactement ?


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-05 10:20
La baronne semble être vraiment soulagée de retrouver son prétendant, et d’avoir réussi à ramener son frère de cette aventure. Soulagée et le mot, fière ne l’est pas. Elle aurait mille fois préféré ne pas avoir à risquer sa vie pour secourir son paladin de frère. Shalandar se montre d’une grande compréhension et la jeune femme est consciente que tous n’auraient pas réagit de la sorte. Avant qu’il ne retourne au campement pour préparer le départ, elle l’embrasse longuement et tendrement lui suggérant à l’oreille de trouver ensemble un moyen de communiquer à distance si le hasard venait à nouveau à les séparer.
Puis, Hermangarde se lève, se rhabille, notant au passage la gentille attention de son compagnon d’avoir songé à mettre ses vêtements à sécher et va rejoindre la caravane composée d’un cheval, d’un chien, d’un druide inconscient, d’un paladin encore blessé, d’enfants, de Marc et de Shalandar.
Durant le trajet, Guillaume se montre particulièrement taciturne et morne. Il ne dit pas un mot, gardant toujours à l’œil le mage qui a semble t-il volé le coeur de sa petite sœur. Ses regards sont évaluateurs, jaugeurs et chargés de méfiance, comme un frère protecteur pourrait les porter.
Hermangarde écoute attentivement le récit de Shalandar sur les événements de la nuit passée. Elle se mord la lèvre inférieure regrettant de ne pas avoir été présenter et de ne pas avoir pu venir en soutien pour son compagnon. Elle fronce cependant les sourcils lorsque le nécromant lui parle du Comte de Brenouilles, jetant un coup d’oeil en direction de son frère. Elle précise alors à Shalandar discrètement en se penchant à son oreille comme pour y déposer un petit baiser :
- Peut être serait-il préférable de laisser Guillaume rentrer directement à Salnium à cheval avec le druide, Gorgoth et les enfants… Il pourra ainsi les conduire à un temple… Tu sais la réputation du Comte n’est pas des plus mirobolantes, l’on raconte partout qu’il laisse de nombreuses disparitions, y compris chez ses proches se passer des disparitions et des morts étranges sans prendre de mesures pour découvrir qui en est à l’origine. Je sais que Guillaume n’est pas en très bon termes avec lui… Qu’en dis-tu ?

De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-06 08:53
Depuis un moment, le mage avait orienté le petit groupe vers une route menant à salnium et de l’autre coté vers le domaine du comte de Brenouille, il avait supporté le regard de son futur beau frère aussi.

- j’en dis que je suis d’accord avec toi ma chérie et que ce n’est pas la peine de me faire ses yeux là et de prendre ce ton quand tu parles des enfants, j’ai très bien compris où tu voulais en venir depuis le début, il lui fait un clin d œil et lui tape les fesses, vas écrire à ta mère pour la prévenir et lui présenter la situation si ton frère s’en charge on peut craindre le pire, je vais leur parler !

comme à son habitude il a un ton autoritaire et sans appel, trop de soucis pour que sa femme, en plus, vienne ne rajouter et puis comme il répond à une requête de ses yeux, il la voit mal refuser. Il se tourne donc vers les gamins en faisant signe à tous de s’arrêter :
-asseyez vous les enfants, je dois vous parler, il sourit et s’accroupit face à eux, je dois, avec ma femme, tuer le vilain monstre de hier, et je ne peux vous emmenez avec moi alors vous allez suivre marc et le monsieur jusqu’à Salnium, on vous rejoindra plus tard, la bonne nouvelle, enfin si vous nous aimez bien, nouveau sourire, c’est que vous vivrez avec nous à notre retour et qu’on vous aidera à trouver vos familles pour ceux qui en ont.

Le nécromant se relever et se tourne vers Marc
– tu vas les escorter jusqu'à la ville et tu te mettras au services de la famille de ma femme, s’ils ne veulent pas de toi, attends moi à l’auberge ou pars, clin d’œil.

Enfin il va vers le paladin avec un regard qui en dit long :
- bien je vais faire simple, deux points importants, ces enfants sont désormais sous votre protection, ces enfants ainsi que le druide, ensuite, cessez de me juger, de me jauger en permanence cela m’est fort désagréable et, jusqu'à nouvel ordre, vous êtes l’incapable qui semez la mort et la douleur sur son passage qui mettez la vie de votre sœur en danger et faites faire un sang d’encre à vos parents, j’ajoute, enfin, et cette discussion sera close ! qu’un sage guerrier sait quand il a perdu une bataille et, qui plus est, lorsqu’il a perdu la guerre !! un instant le mage défi le paladin du regard puis retourne vers sa femme et donne la missive à marc

[…]

–enfin seul mon amour !


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De : Maître du jeu
Envoyé : 2004-07-07 11:28
(Hors jeu : Attention séance paladin têtu et borné au programme… )
Lorsque Shalandar répond à la requête qu’elle n’osait pas formuler, le visage d’Hermangarde se décompose pour très vite s’illuminer d’une réelle joie. La tape sur le postérieur lui arrache un éclat de rire et tandis qu’elle lui adresse un regard encore plus amoureux, elle se précipite sur les sacoches du cheval pour prendre de quoi écrire. Tout en rédigeant la lettre pour sa mère, la baronne écoute attentivement ce que Shalandar explique aux enfants. Ces derniers se regardent incrédules suite aux explications du nécromant, n’osant croire ce qu’ils entendent. Le plus petits de tous, comprend très vite, et se lève pour aller se jeter dans les bras de Shalandar tout en lui déclarant :
- Oui, on vous aime !
Un peu plus tard, c’est la grande confrontation visuelle entre Guillaume et Shalandar. Bien que plus grand que lui et d’une ossature plus robuste que le nécromant, le paladin encaisse les paroles acides du mage sans broncher. Son regard bleu ne quitte pas un instant le visage de Shalandar ne laissant transparaître aucune émotions :
- Je conduirais tout le monde en lieu sûr, sachez cependant que pour un serviteur de Mydria, la guerre contre le mal, le mensonge et la fourberie n’est jamais terminée. Prenez soin de ma sœur, si jamais j’apprends qu’il lui est arrivé malheur alors qu’elle était en votre compagnie, que Mydria m’en soit témoin, je vous pourchasserais jusque dans les enfers pour vous le faire payer.
[…]
Guillaume, Marc et les enfants, prennent donc la direction de Salnium emportant avec eux le cheval et le druide malade et laissant derrière eux Hermangarde et Shalandar.
Sitôt qu’ils sont hors de vue, Hermangarde se jette sur Shalandar pour l’embrasser à pleine bouche, le poussant gentiment mais fermement vers les buissons qui bordent la route. Elle ne laisse pas l’occasion à Shalandar de la repousser exprimant tout l’amour qu’elle porte à cet homme qui vient d’accéder une fois de plus à ses folies…
((suite dans La Malédiction des Brenouilles)


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De : tzarwolf
Envoyé : 2004-07-07 19:15
Le mage accueille avec plaisir l’enfant dans ses bras en souriant puis il lui dit
– vas donc embrasser Hermie, ça lui fera plaisir à elle aussi , il lui fait une bise puis le poussant dans le dos l’invite à rejoindre sa femme, il se relève
– pas d’autre client pour un câlin avant qu’on parte ??[…]

Le regard bleu du nécromant se fait acier et ne cille même pas , que lui importe l’avis de ce débile après tout, lui ne connaît pas l’échec et ne le connaîtra pas de sitôt, mais il ne peut le laisser partir comme ça, après ces paroles.
– ne me menacez pas, et épargnez moi cette sortie de frère jaloux, je vous rappelle que vous êtes paladin et que vous représentez quelque chose pour les gens ! […]


Shalandar se laisse guider vers les broussailles et les fourrés, ravi et curieux de savoir jusqu’à quel point sa dame se montrera « gentille ».